France: dette et déficit dérapent

Publié le 29/03/2013 à 16:31

France: dette et déficit dérapent

Publié le 29/03/2013 à 16:31

Par AFP

Mais les dépenses ont également légèrement échappé à la maîtrise des pouvoirs publics, passant de 55,9% du PIB en 2011 à 56,6% en 2012, soit plus que prévu. En volume (en plus de l'inflation), elles ont progressé de 0,7% au lieu de 0,5% escompté.

"Il y a en effet un petit dérapage des dépenses", reconnaît une source gouvernementale, "qui est dû pour moitié à la croissance zéro et pour moitié à un dynamisme plus important que prévu de l'investissement des collectivités locales". En revanche, a assuré cette source à l'AFP, "côté Etat et Sécurité sociale, les dépenses sont tenues" avec même une bonne surprise pour l'assurance maladie.

Le taux des prélèvements obligatoires est lui conforme aux prévisions, à 44,9% du PIB en 2012 après 43,7% l'année précédente, "sous l'effet de la hausse des impôts" (+5,3%), a précisé l'Insee.

L'impact de la stagnation économique a fortement pesé. "Là, on entre dans le dur", estime M. Plane. "Au début, on a coupé dans les dépenses inutiles, mais plus ça va, plus on doit tailler dans la protection sociale ou l'investissement public, avec un impact plus fort sur la croissance", observe-t-il.

Jeudi soir, François Hollande a tranché plusieurs chantiers emblématiques en cours de réflexion en allant dans le sens d'une plus grande rigueur: allongement de la durée de cotisation à la retraite et réduction des allocations familiales pour les ménages les plus aisés.

Autant de gages adressés à Bruxelles alors que la France précisera ses nouveaux engagements budgétaires d'ici la mi-avril.

Certains économistes critiquent l'effet de l'austérité sur la croissance donc l'emploi. D'autres au contraire réclament encore plus d'efforts et de rigueur.

"Il va y avoir nécessairement des politiques sur les salaires et les retraites des fonctionnaires", estime l'économiste Jean-Paul Betbèze. Pour lui, la baisse des dépenses programmée par l'Etat pour 2014, 1,5 milliard en valeur absolue hors dette et pensions, "n'est pas suffisante". D'autant plus, dit-il, si "les dépenses des collectivités montent à proportion de ce qui est économisé par l'Etat".

 

 

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