Edward Nusbaum confiant pour l'avenir de l'économie mondiale


Édition du 25 Octobre 2014

Edward Nusbaum confiant pour l'avenir de l'économie mondiale


Édition du 25 Octobre 2014

Par Pierre Théroux

Malgré la déprime boursière des dernières semaines, l'optimisme est de mise à l'égard des perspectives de croissance de l'économie mondiale, estime Edward Nusbaum, chef de la direction de Grant Thornton International.

«Il y a des incertitudes et des disparités régionales mais, dans l'ensemble, l'économie mondiale est prometteuse», fait valoir M. Nusbaum dans une entrevue accordée à Les Affaires lors de son passage à Montréal. M. Nusbaum s'appuie sur l'International Business Report (IBR) de Grant Thornton, une enquête réalisée auprès de 2 500 cadres supérieurs dans 34 pays qui prévoient pour la plupart une augmentation de leurs revenus et profits, de même qu'une amélioration de l'économie, ce qui les inciterait à investir davantage. Cette enquête a toutefois été menée en septembre, avant la chute des marchés boursiers.

En Chine, malgré le ralentissement de son PIB à 7,3 % au troisième trimestre 2014, soit son plus bas niveau depuis la crise de 2009, le pays enregistre néanmoins une croissance économique qui «laisserait rêveur la plupart des économies développées», souligne M. Nusbaum.

Il constate que la plus grande économie mondiale est aujourd'hui davantage soutenue par l'importation croissante de produits autres que les matières premières, afin de satisfaire la demande des consommateurs chinois, offrant ainsi des occasions d'affaires aux manufacturiers étrangers.

En Asie, les pays émergents comme les Philippines, le Vietnam, l'Indonésie ou le Cambodge présentent aussi des perspectives de développement qui méritent l'attention des investisseurs et entrepreneurs.

Si l'économie américaine se porte bien, celle de l'Europe inquiète, reconnaît M. Nusbaum. «La locomotive allemande, qui mise sur les exportations et son secteur manufacturier, a des ratés qui minent l'ensemble de l'économie européenne», précise-t-il. Seul le Royaume-Uni s'en tire bien, ajoute-t-il, en raison «des politiques mises en avant par le gouvernement, notamment en matière fiscale, qui ont permis d'attirer des investissements étrangers et de stimuler l'économie».

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