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Le président américain Barack Obama tentait vendredi de mettre les républicains de la Chambre des représentants sous pression pour arriver à conclure une entente qui, a-t-il insisté, doit inclure des hausses d'impôts, ainsi que des réductions de dépenses, avec moins de deux semaines pour régler l'urgent problème du relèvement du plafond de la dette nationale. Une telle hausse doit permettre d'éviter un défaut de paiement gouvernemental potentiellement dévastateur.

Au même moment, sans signe que les négociations en cours depuis des semaines puissent aboutir, le président a réitéré que les États-Unis n'avaient jamais fait défaut sur leur dette, et que ce ne serait pas le cas cette fois-ci.

Lors d'un discours organisé à l'Université du Maryland, M. Obama a affirmé vendredi que les États-Unis payaient leurs factures et respectaient leurs obligations.

Le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, a déclaré à des journalistes que le président et lui-même avaient échoué à conclure des ententes séparées pour résoudre la crise de la dette. M. Boehner a ajouté vendredi que la Chambre avait "fait son travail" en adoptant un projet de loi qui exige de fortes réductions de dépenses et impose un amendement visant à instaurer l'équilibre budgétaire obligatoire.

M. Boehner a dit estimer qu'il était temps que le Sénat agisse, mais la majorité démocrate y a rejeté vendredi comme prévu le projet de loi républicain par un vote de 51-46 en sa défaveur.

L'administration Obama martèle que le gouvernement risque de faire défaut pour la première fois de son histoire après le 2 août, à moins que le Congrès ne relève le plafond de la dette fédérale pour que l'État puisse continuer à emprunter pour payer ses factures.