Derrière la poker face de David Baazov


Édition du 31 Janvier 2015

Derrière la poker face de David Baazov


Édition du 31 Janvier 2015

«Il semble démontrer une volonté de miser sur la réputation irréprochable d'Amaya pour revenir aux États-Unis en passant par l'avenue réglementée, comme en essayant d'obtenir une licence au New Jersey», soutient Jean-Paul Sabini, pdg d'Asturia Technologies qui conçoit des logiciels pour les casinos.

Alors que plusieurs casinos en ligne s'étaient retirés du marché américain en 2006, à la suite de l'adoption de l'Unlawful Internet Gambling Enforcement Act, PokerStars a décidé de continuer de servir ses clients américains à partir de l'île de Man. Cette décision a permis à l'entreprise de se hisser au premier rang des sites de poker dans le monde, mais a aussi valu à son fondateur Isai Scheinberg des accusations criminelles aux États-Unis. Dans les faits, la loi avait rendu illégal l'acceptation des paiements de joueurs américains sur un site de jeux de hasard en ligne.

En 2011, les accusions ont été déposées, forçant ultimement PokerStars à se retirer des États-Unis. Isai Scheinberg a alors confié les rênes de l'entreprise à son fils Mark qui, sans jamais avoir été accusé, a néanmoins versé 50 M$ US au gouvernement américain dans le cadre d'un règlement dans lequel il n'admettait aucune culpabilité. Son père, pour sa part, risque toujours la prison.

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