Titres en action: BlackRock, Boeing, Netflix...

Publié le 09/01/2020 à 07:05

Titres en action: BlackRock, Boeing, Netflix...

Publié le 09/01/2020 à 07:05

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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«L'ostracisme» dont le gestionnaire d'actifs américain BlackRock(BLK, 507,10$US) a fait l'objet dernièrement en France relève d'une «totale contradiction» de la part de ses initiateurs, a estimé jeudi le président de Paris Europlace, Augustin de Romanet. «L'ostracisme dont BlackRock est l'objet relève d'une totale contradiction entre les objectifs de ceux qui font cet ostracisme et leur discours», a estimé lors d'un point presse M. De Romanet, par ailleurs PDG de Groupe ADP. «Il y a un paradoxe extraordinaire de voir que par exemple les syndicats d'agents publics promeuvent un instrument comme la Préfon (le régime d'épargne-retraite complémentaire pour la fonction publique, NDLR) et ensuite émettent des réserves contre une retraite par capitalisation investie en actions», a-t-il ajouté. La polémique qui vise le groupe depuis décembre en France, s'est intensifiée avec la nomination le 1er janvier du patron de la branche française de BlackRock au rang d'officier de la Légion d'honneur. Les opposants à la réforme des retraites accusent le gestionnaire d'actifs d'avoir voulu l'influencer à son avantage.

Le crash d'un Boeing 737 NG d'Ukraine International Airlines mercredi à Téhéran est de nature à aggraver la crise de confiance dans laquelle est plongé l'avionneur américain, même si pour l'heure on ignore tout des causes. Depuis deux accidents tragiques qui ont fait 346 morts et impliquant un autre modèle, le 737 MAX, la réputation de l'avionneur est sérieusement entamée. Les boîtes noires --qui peuvent aider à faire la lumière sur les causes de l'accident qui a fait 176 morts-- ont été récupérées, mais Téhéran a fait savoir que les données du vol ne seraient pas envoyées aux Américains, les tensions entre les deux pays restant vives. «Nous sommes prêts à apporter (notre) assistance de quelque façon que ce soit», a répété à l'AFP un porte-parole de Boeing(BA, 331,37$US), refusant néanmoins de dire si, au vu de l'embargo américain, des salariés du groupe étaient autorisés à se rendre à Téhéran pour aider les enquêteurs, comme c'est traditionnellement le cas lors des accidents d'avion.

La justice brésilienne a ordonné mercredi à Netflix(NFLX, 339,26$US) de retirer de son offre de vidéos en ligne «La première tentation du Christ», une fiction dans lequel Jésus semble entretenir une relation homosexuelle.Un juge en deuxième instance de Rio de Janeiro, Benedicto Abicair, a expliqué qu'il avait pris cette décision à la demande de l'association catholique Centro Don Bosco de la Fe y la Cultura, afin de «calmer les esprits» au sein de "la communauté chrétienne et la société brésilienne" jusqu'à une décision de justice sur le fond de l'affaire. La demande de retrait avait été rejetée en première instance et la décision rendue mercredi peut faire l'objet d'un appel. Netflix et la société de production, Porta dos Fundos, à l'origine de cette fiction, ont indiqué à l'AFP n'avoir pas encore été informées de cette décision. «La première tentation du Christ», disponible sur Netflix depuis le 3 décembre, raconte sur le ton de la comédie loufoque une soirée familiale surprise au cours de laquelle Jésus arrive en compagnie d'un autre homme, visiblement homosexuel. Ce scénario a suscité la colère des associations catholiques brésiliennes et des milieux conservateurs. «Nous sommes en faveur de la liberté d'expression, mais est-ce que ça vaut la peine de s'en prendre à la foi de 86% de la population ? La question est posée», a réagi sur Twitter Eduardo Bolsonaro, le fils du président brésilien Jair Bolsonaro. Des milliers de personnes ont également signé une pétition demandant le retrait de sa fiction.

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