Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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DHX Media(DHX, 1,81$) change de nom et s'appellera désormais WildBrain, reprenant ainsi le nom de ses activités YouTube consacrées aux enfants, et lance une réorganisation de l'entreprise. Le producteur et distributeur de programmes destinés aux enfants et aux jeunes a indiqué que ses activités YouTube avaient été renommées WildBrain Spark. La société a également annoncé que son chef de l'exploitation, Aaron Ames, avait été nommé directeur financier, en remplacement de Doug Lamb, qui avait décidé de se retirer de la société. Les changements font suite à la nomination de Eric Ellenbogen, un ancien président et chef de la direction de Marvel Enterprises, en tant que nouveau chef de la direction de DHX à la fin du mois dernier. DHX a affiché une perte attribuable à la société de 62,8 millions $, soit 47 cents par action, à partir d'un chiffre d'affaires de 108,8 millions $ pour le trimestre clos le 30 juin. Le résultat pour ce qui était le quatrième trimestre de la société se comparait à une perte de 21,6 millions $, ou 16 cents par action, et à des revenus de 97,4 millions $ pour le même trimestre l'an dernier.
Starbucks(SBUX, 90,81$US) a remporté mardi une première victoire devant la justice européenne, tandis que Fiat a subi une première défaite, dans leur bataille contre l'UE les obligeant à rembourser des avantages fiscaux indus, respectivement aux Pays-Bas et au Luxembourg. Les deux arrêts de mardi, susceptibles d'appel, étaient très attendus car ils devaient donner une idée de la façon dont le Tribunal de l'UE se prononcerait sur une affaire similaire: le cas emblématique d'Apple. Sanctionnés il y a un peu moins de quatre ans, Starbucks et Fiat, ainsi que les Pays-Bas et le Luxembourg, avaient déposé des recours contre la décision de la Commission européenne devant le tribunal de l'UE. La chaîne américaine de cafés et le constructeur automobile italien avaient été sommés, en octobre 2015, par la Commission de rembourser jusqu'à 30 millions d'euros (44M$CA) chacun, le premier aux Pays-Bas, le second au Luxembourg. Les deux entreprises avaient été les premières d'une longue série de multinationales ciblées par l'exécutif européen pour avoir reçu un traitement fiscal jugé trop favorable.
Le brasseur belgo-brésilien AB InBev(BUD, 96,34$US) a annoncé mardi qu'il devrait lever au moins 6,5 milliards $ lors de l'entrée en bourse le 30 septembre prochain de sa filiale asiatique, la deuxième plus importante IPO de l'année dans le monde. Anheuser-Busch InBev, qui détient 500 marques dans le monde, dont Budweiser, Stella Artois et Corona, a indiqué dans un communiqué qu'il avait proposé environ 10% de sa branche asiatique, à un prix de 27 dollars hongkongais (4,56 $) par action. Il s'agit du bas de la fourchette indicative qu'il avait précédemment dévoilée le 18 septembre dernier: elle allait de 27 à 30 dollars hongkongais par titre. Une telle entrée en bourse serait tout de même la deuxième plus importante en 2019, après celle de Uber, le leader de la réservation de voitures avec chauffeur, qui a permis de lever en mai 8,1 milliards de dollars. AB InBev entend consacrer la totalité de l'argent levé au remboursement de sa dette colossale et due en partie à l'acquisition fin 2016 de son concurrent britannique SABMiller.
