Titres en action: Sun Life, Amazon, FedEx, Samsung...

Publié le 18/12/2019 à 06:48

Titres en action: Sun Life, Amazon, FedEx, Samsung...

Publié le 18/12/2019 à 06:48

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La Financière Sun Life (SLF, 59,48$) a annoncé mercredi qu’elle avait engagé environ 1,05 milliard $ pour une entente qui lui conférera une participation majoritaire dans InfraRed Capital Partners, un gestionnaire d’investissement mondial établi à Londres qui se spécialise dans les infrastructures. L’assureur torontois a précisé qu’il verserait l’équivalent de 515 millions $ pour acquérir 80 % des capitaux propres d’InfraRed. L’accord prévoit également que la Sun Life pourra acquérir le reste des capitaux propres d’InfraRed environ cinq ans après la clôture de l’entente, laquelle est prévue pour le premier semestre de 2020. La Sun Life a ajouté s’être engagée à investir 530 millions $ pour soutenir le lancement de nouvelles solutions de placement InfraRed. InfraRed compte 175 partenaires et employés œuvrant dans des bureaux à Londres, Hong Kong, New York, Sydney, Séoul et Mexico. La Sun Life a expliqué qu’InfraRed élargirait les capacités de sa division Gestion SLC, responsable de ses activités de gestion d’actifs alternatifs.

Le groupe de logistique FedEx(FDX, 163,23$US) dégringolait en Bourse mardi après avoir publié des résultat trimestriels décevants que l'entreprise impute aux tensions commerciales mondiales et à la perte d'Amazon, un client de poids. Son titre perdait 6,7% lors des échanges électroniques après la clôture de Wall Street, alors que le bénéfice par action a plongé de 3,51 à 2,13 dollars en un an, au deuxième trimestre de son exercice décalé (clôt le 30 novembre). En cause, selon FedEx, des conditions économiques internationales "faibles", une augmentation des coûts due au lancement de nouveaux services et la perte d'un «gros client». Le groupe n'a pas donné son nom, mais il s'agit vraisemblablement d'Amazon, qui est devenu un concurrent du coursier. Lundi le Wall Street Journal a révélé que le géant du e-commerce avait interdit aux entreprises tierces d'utiliser le réseau terrestre de FedEx pour les livraisons aux abonnés à Prime (son service premium), «en attendant que ses méthodes de livraison ne s'améliorent», d'après une lettre citée par le quotidien économique. FedEx a réalisé un chiffre d'affaires en légère baisse à 17,3 milliards de dollars, mais dégagé seulement 560 millions de bénéfice net, 40% de moins qu'il y a un an.

Société d'assurance-santé lancée par Amazon(AMZN, 1790,66$US) aux États-Unis, carte de crédit par Apple(AAPL, 280,41$US), projet de monnaie numérique chez Facebook(FB, 198,39$US), nouvelle branche dédiée aux services financiers du côté d'Uber... Sans parler des innombrables initiatives dans le secteur crucial des paiements : Google Pay, AliPay, WeChat Pay, etc. La finance européenne scrute la moindre incursion des géants de la tech dans leur galaxie, cherchant la contre-attaque face à un possible empire qui ne dit toutefois pas encore son nom. Qu'ils soient américains ou chinois, ces nouveaux venus «constituent à terme une concurrence potentielle, presque plus que les néobanques», explique à l'AFP Philippe Aymerich, directeur général délégué en charge des activités de détail en France du groupe Société Générale. «Bien qu'on ne sache pas exactement quel sera leur impact précis sur le métier, ils sont déjà très présents dans les écosystèmes de vie des clients et ont des ressources importantes», assure le banquier. Si jusqu'à présent, les Alibaba, Tencent et autres Amazon ne concurrencent pas directement banques ou assurances traditionnelles en Europe, les grandes manœuvres de ces acteurs dans le champ de la finance n'en donnent pas moins le tournis. 

Le géant sud-coréen Samsung Electronics a présenté mercredi ses excuses, un geste de contrition exceptionnel au lendemain de l'incarcération de son président, reconnu coupable de manoeuvres pour empêcher ses salariés de constituer un syndicat. Lee Sang-hoon et le vice-président exécutif Kang Kyung-hoon ont écopé de 18 mois de prison mardi soir pour avoir violé plusieurs lois du travail dans le but d'étouffer les vélléités syndicales, notamment au sein de la division chargée des relations avec la clientèle. Premier fabricant mondial de smartphones et de puces-mémoire, Samsung Electronics est le navire amiral du groupe Samsung, qui est de loin le plus grand des «chaebols», ces conglomérats familiaux qui dominent la 11ème économie mondiale. Pendant des décennies, le groupe a résisté comme il le pouvait à la création de syndicats. «Moi vivant, jamais ils ne seront autorisés», tonnait Lee Byung-chul, fondateur de Samsung décédé en 1987. Mais le mois dernier, au terme d'une très longue bataille des employés, les autorités locales de Suwon, la ville où Samsung est basé, ont acté la création de la première organisation syndicale viable de l'histoire du groupe, car affiliée à la puissante Fédération des syndicats de Corée (FKTU).

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