Bourse: Wall Street minée par la hausse de cas de COVID-19

Publié le 21/09/2020 à 09:50, mis à jour le 21/09/2020 à 17:18

Bourse: Wall Street minée par la hausse de cas de COVID-19

Publié le 21/09/2020 à 09:50, mis à jour le 21/09/2020 à 17:18

Une personne rentre dans la Bourse de New York

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a entamé la semaine en repli lundi, dans le sillage de trois baisses hebdomadaires consécutives, dans un marché paralysé par des craintes économiques, politiques et sanitaires.


Les indices

À Toronto, le S&P/TSX termine la journée sur un recul de 217 points, ou de 1,34%, à 15 981 points.

À New York, le S&P 500 a baissé de 38 points, ou de 1,16%, à 3 281 points.

Le Dow Jones a perdu 509 points, ou 1,84%, à 27 147 points. 

Le Nasdaq, fortement teinté par le secteur de la techno, a été relativement épargné, cédant 14 points, ou 0,13%, à 10 778 points.

 

Le contexte

Pour Peter Cardillo de Spartan Capital Securities, la baisse de lundi s'explique par «une combinaison d'inquiétudes sanitaires et politiques.»

Sur le front médical, les investisseurs ont manifesté leurs «craintes face à un nouveau confinement dans certains pays d'Europe et face au fait que nous avons 200 000 morts dus au coronavirus aux États-Unis», indique l'expert.

Dans le monde, la pandémie a fait plus de 961 500 morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi en milieu de journée.

Côté politique, le décès vendredi de la doyenne de la Cour Suprême des États-Unis Ruth Bader Ginsburg laisse envisager une âpre bataille politique et de vives tensions pour son remplacement. Le président Donald Trump entend désigner dès cette semaine son remplaçant malgré les critiques des démocrates.

Cette situation fait s'éloigner la perspective d'une adoption de nouvelles mesures budgétaires pour soutenir l'économie américaine avant l'élection présidentielle de novembre.

Les grands noms de la tech ont pour leur part connu des fortunes diverses: si Facebook (-1,73%) et Alphabet (-1,44%), la maison mère de Google, ont baissé, Apple, l'entreprise la plus chère de Wall Street, s'est repris en fin de séance pour finalement gagner 3,03%.

Microsoft de son côté a progressé de 1,07%. Le géant de l'informatique a annoncé lundi le rachat de ZeniMax, la maison mère du groupe de jeux vidéos Bethesda Softworks qui développe notamment les séries «The Elder Scrolls» et «Fallout», pour 7,5 milliards de dollars.

Plusieurs grands noms du secteur bancaire ont souffert après des révélations d'une enquête internationale affirmant que des montants astronomiques d'argent sale avaient transité durant des années par ces institutions: JPMorgan a chuté de 3,09%, Wells Fargo de 4,34% et Citigroup a lâché 2,07%.

Le fabricant de camions électriques et à hydrogène Nikola a dégringolé (-19,33%) avec l'annonce de la démission de son fondateur Trevor Milton, en pleine tourmente après de graves accusations selon lesquelles le groupe est bâti sur des mensonges.

Oracle (+1,79%) et Walmart (+1,32%) ont profité de l'accord annoncé durant le week-end visant à en faire les partenaires, technologique pour le premier, commercial pour le second, du réseau social TikTok aux États-Unis. Ce projet, qui pourrait aussi voir les deux groupes prendre des parts de TikTok, a été approuvé par Donald Trump.

Le président américain a cependant précisé lundi qu'il exigeait que les entreprises américaines aient le contrôle total de l'application de vidéos légères, propriété du groupe chinois ByteDance.

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