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La chute de 9 % des banques canadiennes en 2015 arrive au septième rang des pires glissades en 50 ans. Depuis le début de 2016, les actions des banques ont perdu 7 % de plus. Sans prédire le creux ultime, trois analystes jugent qu'elles ont une évaluation très attrayante. Leurs cours s'échangent à un multiple de 1,5 fois leur valeur comptable, ce qu'on n'a pas vu depuis la crise de 2008. «Nous approchons d'un point de pessimisme extrême alors que le bilan des banques est plus solide que jamais», note Sohrab Movahedi, de BMO Marchés des capitaux. Cette évaluation correspond aussi à des pertes potentielles qui atteindraient 1,34 % de tous les prêts. «C'est le double de notre pire scénario», indique Kevin Choquette, de Credit Suisse. Leur ratio cours/bénéfice de 9,4 fois correspond aussi à des prévisions faisant état d'une baisse de 8 à 12 % des bénéfices en 2016. Darko Mihelic, de RBC Marchés des Capitaux, prévoit plutôt une hausse médiane de 1 %.