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Le gouvernement libéral fédéral a annoncé 81 milliards de dollars de plus pour les infrastructures et la création de la Banque de l'infrastructure. La cagnotte grimpe donc à 180 G$, ce qui ajoute environ 20 % aux dépenses normales de tous les ordres de gouvernement, précise Ian de Verteuil, de CIBC. Si ces projets sont bienvenus, il faut être prudent avant d'en faire un thème de placement. L'effet sera pratiquement nul à court terme, prévient François Dupuis, économiste en chef au Mouvement Desjardins. Même s'il salive à la perspective de 12 ans de dépenses accrues, Maxim Sytchev, de la Financière Banque Nationale, admet que le contrat moyen octroyé sera de 11 M$ avant 2021. C'est une goutte d'eau dans le carnet de firmes telles que SNC-Lavalin, WSP Group et Stantec. Ces sociétés sont bien placées pour rafler des contrats, mais la concurrence sera aussi très vive, dit M. de Verteuil.
Part des revenus provenant des infrastructures canadiennes
Petrowest, PRW 70 %
Bird Construction, BDT 65 %
Stuart Olson, SOX 48 %
Aecon Group, ARE 33 %
IBI Group, IBG 27 %
Toromont, TIH 21 %
Stantec, STN 20 %
WSP Group, WSP 11 %
SNC-Lavalin, SNC 9 %
Finning, FTT 8 %
Source : Financière Banque Nationale
