7-Le syndicat représentant les pilotes du transporteur aérien CanJet a indiqué que la société néo-écossaise prévoyait mettre à pied près de la moitié de ses 100 pilotes d'ici le 6 mai. La Airline Pilots Association s'est dite déçue du fait que 47 pilotes serait mis à pied par le spécialiste des vols nolisés, affirmant avoir travaillé pendant des mois avec la direction pour limiter les mises à pied involontaires.
8-Uber s'associe à Loblaws (Tor., L), le plus important épicier canadien, le temps d'un programme expérimental qui offrira des courses gratuites à des clients de Toronto qui commandent leur épicerie en ligne. Uber indique sur son blogue que l'expérience, qui se tiendra du 14 au 20 avril, offrira gratuitement des courses valant jusqu'à 30$ à destination ou en partance de l'une des trois succursales offrant le service «Cliquez et ramassez» de Loblaws. Ce projet survient alors qu'Uber a été critiqué par les autorités municipales, qui ont déposé en novembre une injonction pour faire fermer le service de taxi non autorisé, affirmant qu'il violait la réglementation municipale. Les clients qui récupèrent avec Uber leur commande soumise en ligne courront la chance de remporter 1000$ d'épicerie chez Loblaws.
9-Boeing a-t-elle la solution miracle pour mieux dormir dans l'avion? Le constructeur américain a fait breveter un système permettant de dormir penché en avant plutôt qu'adossé au siège, écrit La Tribune. La bonne solution pour en finir avec les disputes entre passagers à cause de l'inclinaison des sièges? Ce «Transport Vehicle Upright Sleep Support System» est constitué d'un coussin moulé selon la forme du visage et avec une ouverture pour laisser libres les yeux, le nez, la bouche et le menton. Ce coussin, sur lequel le passager repose sa tête, est attaché à l'arrière du siège avec des sangles réglables, sangles qui soutiennent donc le poids du corps penché en avant. Le dispositif comprend même une manche dans laquelle glisser ses bras, si l'on souhaite un soutien supplémentaire.
10-Le stress associé aux finances est mauvais pour la productivité de ses employés. Voilà pourquoi après avoir lu un article sur le bonheur, le fondateur et PDG de la société de traitement de cartes de crédit Gravity Payments, Dan Price, a décidé de remonter le salaire annuel minimum de ses quelque 120 employés à 70 000$US d'ici trois ans, raconte le New York Times. Représentants du service à la clientèle, vendeurs et autres employés administratifs y auront tous droit. Pour limiter l’impact de la hausse de la masse salariale sur les finances de l’entreprise qu’il a fondée en 2004 à l’âge de 19 ans, M. Price va réduire sa propre rémunération, qui est de près de 1M$US, à 70 000$US. En outre, il comblera l'écart en pigeant l'équivalent de 75% à 80% des bénéfices générés par son entreprise (2,2M$US cette année). Pendant ce temps, aux États-Unis, les manifestations d’employés de chaînes de multinationales telle McDonald’s, qui s’estiment sous-payés, se multiplient...
Sources: Les Affaires, Communiqués, PC, AFP, Reuters, La Tribune, Globe & Mail, New York Times
