Le ministre britannique des Finances George Osborne a jugé lundi que les tests de résistance des banques européennes n'avaient pas été assez stricts, puisque le groupe franco-belge Dexia, en plein démantèlement, les avait réussis haut la main.

"Les tests de résistance des banques européennes n'ont pas été assez difficiles puisque Dexia les a réussis", a jugé M. Osborne, qui s'exprimait devant des parlementaires.

Il a également indiqué que le Premier ministre britannique David Cameron s'était entretenu lundi avec le président américain Barack Obama sur la crise de la dette en zone euro, sans donner plus de détails.

"Nous avons besoin d'une solution globale pour isoler (les problèmes des) pays vulnérables de la zone euro, recapitaliser les banques européennes et résoudre les incertitudes concernant la Grèce", a répété M. Osborne.

L'Autorité bancaire européenne (EBA) avait publié en juillet des tests de résistance effectués auprès de 90 établissements.

Les tests de juillet, bien que plus sévères que les précédents, avaient été fortement critiqués pour ne pas avoir pris en compte l'éventualité d'un défaut de paiement de la Grèce.

Parmi les banques testées, la franco-belge Dexia, première banque victime de la crise de la dette en Europe, avait réussi l'examen haut la main.

Dans ses recommandations datant de juillet, l'EBA avait laissé jusqu'au 15 avril 2012 aux établissements considérés comme tangents pour se renforcer. Huit banques avaient échoué aux tests et seize ne l'avaient passé que de justesse.