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Les Bourses européennes ont poursuivi sur leur lancée de la semaine dernière et terminé en hausse lundi, les investisseurs étant confiants avant une réunion importante pour l'avenir de la Grèce. 

À Paris, le CAC 40 a pris 32,92 points à 3.472,54 points, au plus haut depuis début août, dans un volume d'échanges limité de 2,626 milliards d'euros. 

La Bourse de Londres a gagné 40 points ou 0,68 % à 5945 points. En Allemagne, la Bourse de Francfort a avancé de 1,46 % à 6948 points.

"Le marché attend d'en savoir plus sur la Grèce, même s'il semble que ce soit bien engagé. On n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise", explique Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.

Les investisseurs attendaient avec sérénité les résultats d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro qui a débuté dans l'après-midi à Bruxelles.

La zone euro doit valider le second plan de sauvetage de la Grèce, qui passe par une aide publique de 130 milliards d'euros et un effacement de 100 milliards de la dette grâce à un effort des créanciers privés.

Le déblocage du plan est nécessaire pour que la Grèce évite le défaut de paiement lors d'une échéance de dette le 20 mars.

Plusieurs responsables, comme le ministre des Finances allemand, Wolfang Schäuble, se sont montrés optimistes quant à la conclusion d'un accord.

En dehors de la Grèce, le marché parisien, qui a passé la journée en hausse, a bénéficié en début de séance de la décision de la Chine de réduire le ratio de réserves obligatoires des banques d'un demi-point de pourcentage à compter du 24 février pour alléger les restrictions sur le crédit.

En raison de la fermeture des marchés américains pour cause de jour férié, la place parisienne a tourné au ralenti, privé de son habituelle boussole.

"On savait qu'avec la fermeture de New York, les volumes seraient nettement révisés à la baisse", rappelle Yves Marçais.