Attention aux FNB mutants!

Publié le 01/06/2011 à 11:13, mis à jour le 31/01/2012 à 11:23

Attention aux FNB mutants!

Publié le 01/06/2011 à 11:13, mis à jour le 31/01/2012 à 11:23

Un FNB, c'est simple. Non, C'ÉTAIT simple. Depuis qu'il y a plus de concurrence dans ce marché, bonjour l'embrouille.

Avec les FNB, investir était du gâteau. Il n'y avait pas de méthode plus simple pour obtenir un portefeuille diversifié et facile à comprendre. Vous vouliez investir dans le marché américain ? Pas de problème ! Vous achetiez le titre XSP et vous aviez tout le S & P 500 dans votre portefeuille. Les obligations à rendement réel ? Facile : le XRB. Et la Chine ? Vous n'aviez qu'à cliquer sur XCH et vous aviez l'indice chinois. Magique... et pas cher ! Les frais de gestion des FNB sont connus pour être très peu élevés.

Maintenant, le " sceau FNB " n'est plus synonyme de simplicité. Depuis l'an 2000, où Barclays a lancé ses iUnits, rebaptisés iShares en 2006, Claymore, Horizon Beta Pro, PowerShares, BlackRock, Horizon AlphaPro et BMO sont apparus dans le paysage. Pour se démarquer, ils ont rivalisé d'imagination. Les FNB, qui étaient au départ de simples produits indiciels, sont donc devenus de plus en plus complexes. " Aujourd'hui, pour acheter des FNB, il faut comprendre comment ces produits sont construits et comment ils vont réagir aux différentes conditions de marché ", avertit Alfred Lee, vice-président et stratège en placement chez BMO FNB.

Comment se présente maintenant le marché des FNB ?

Parlons des simples, d'abord. Ces FNB vous conviennent si vous visez le long terme et cherchez des instruments de placement transparents. Ce groupe est dominé par les FNB indiciels à gestion " passive ", comme ceux mentionnés plus haut. Ces fonds calquent simplement un indice courant, en tentant de reproduire le plus exactement possible sa composition et son rendement.

Au Canada, BlackRock, qui a acheté iShares de Barclays en 2009, est chef de file dans cette catégorie. Son FNB S & P/TSX 60 (symbole : XIU) est le plus populaire de tous, et affiche plus de 11 milliards de dollars d'actif sous gestion, soit pratiquement 25 % du marché total.

" iShares a l'avantage d'être arrivé avant les autres et d'avoir lancé assez de produits pour bien pénétrer le marché, remarque Raymond Kerzhéro, directeur de recherche chez PWL Capital. C'est pourquoi il est numéro un aujourd'hui. "

Pour faire leur place, les concurrents offrent des produits indiciels " améliorés " en appliquant simplement un filtre différent sur les actions qui composent un indice courant. Claymore, deuxième joueur en importance au Canada, est chef de file en la matière.

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