Uni-Sélect remet graduellement le pied sur l'accélérateur

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Décembre 2014

Uni-Sélect remet graduellement le pied sur l'accélérateur

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Décembre 2014

Par Dominique Beauchamp

Des attentes modestes à surpasser

Les nouveaux efforts de relance d’Uni-Sélect pourraient lui donner un second souffle en Bourse, parce que les analystes n’y croient pas trop. L’action d’Uni-Sélect s’est appréciée de 21 % depuis juillet 2014, mais les attentes envers la société sont encore modestes.

Non seulement la croissance des ventes de la société est nettement inférieure à celle de ses rivales américaines, mais sa rationalisation récente a amputé 47 M$ de ses revenus, indique Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux. L’analyste prévoit que la hausse de ses ventes comparables, sans l’effet des acquisitions, passera de 2 % en 2014 à 2,1 % en 2015.

Le consensus mise sur une hausse du bénéfice par action de 7,5 % en 2015 et de 4,5 % l’année suivanteMichael Glen, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, est plus pessimiste, avec une amélioration de seulement 4 % du bénéfice par action en 2015.

« Nous sommes satisfaits des progrès du plan stratégique de la société, mais l’environnement concurrentiel reste difficile », note M. Poirier.

Malgré tout, l’analyste est confiant qu’Uni-Sélect atteindra la marge d’exploitation de 7 % qu’elle s’est fixée en 2015, ce qui améliorera ses bénéfices et ses flux de trésorerie.

M. Poirier prévoit un rebond de 13,5 % du bénéfice ajusté par action à 2,92 $ US en 2015.

Il a donc augmenté son cours cible d’un an de 33 $ à 35 $, pour un gain potentiel de 15,2 % auquel on ajoute le dividende de 2 %.

Uni-Sélect fait partie des titres favoris de Desjardins surtout parce que la société devrait profiter de la baisse du prix de l’essence, qui augmente la distance parcourue par les automobiles et donc l’usure des véhicules.

Le recul du dollar canadien lui est aussi favorable quand on transpose ses bénéfices américains en un cours-cible en dollars canadiens. L’analyste de Desjardins a aussi des attentes modestes en ce qui concerne les acquisitions. Il s’attend à des acquisitions de petite et de moyenne taille qui ajouteront 100 M$ US à ses revenus annuels, par rapport à des revenus de 1,7 milliards de dollars américains en 2013.

Uni-Sélect dévoile ses résultats en dollars américains parce qu’elle réalise 73 % de son chiffre d’affaires aux États-Unis.

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