Uni-Sélect remet graduellement le pied sur l'accélérateur

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Décembre 2014

Uni-Sélect remet graduellement le pied sur l'accélérateur

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Décembre 2014

Par Dominique Beauchamp

«Nos clients, les installateurs, peuvent recevoir leur commande de pièces en 30 minutes. Plus ils installent les pièces rapidement, meilleurs sont leurs revenus et leur rentabilité. Ce meilleur service les fidélise.» Richard Roy, pdg d’Uni-Sélect [Photo:

Après 16 mois de réparations, le distributeur de pièces de rechange pour automobiles Uni-Sélect (Tor., UNS, 28,75 $) est fin prêt pour redémarrer les moteurs de sa croissance en 2015.

« On peut vraiment parler de ré-accélération, autant au chapitre des ventes que des acquisitions », affirme le pdg Richard Roy, en entrevue.

Toujours prudent dans ses prévisions, Richard Roy s’avance en disant que le distributeur de Boucherville est désormais outillé pour accroître ses bénéfices de 10 % par année en moyenne, après une rationalisation et l’implantation de nouveaux systèmes de gestion.

D’ailleurs, pour cette relance, M. Roy est allé chercher du renfort en recrutant Henry Buckley au nouveau poste de chef de l’exploitation, en septembre.

Le gestionnaire né à Vancouver cumule 30 ans d’expérience dans le domaine de la distribution, dont plusieurs années chez le grossiste industriel américain W.W. Grainger, où il était notamment responsable des fusions et acquisitions.

Grâce à un bilan assaini et au prolongement d’un financement bancaire, M. Roy se dit à l’aise avec un rythme annuel d’acquisitions de 100 millions de dollars. C’est deux fois plus que les transactions de 45 M$ réalisées en 2014.

Il laisse entendre au passage que la future contribution des prochaines acquisitions devrait se répercuter plus rapidement qu’avant sur les résultats, grâce aux nouveaux systèmes qui apparient mieux les stocks et les ventes et qui améliorent le taux d’exécution des commandes.

La restructuration de 45 M$ bientôt terminée devrait permettre à Uni-Sélect de faire passer sa marge d’exploitation de 5,4 %, en 2012, à 7 % en 2015.

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