Uni-Sélect pourrait valoir de 30 $ à 31 $ dans une vente
Édition du 29 Septembre 2018
Maintenant que le distributeur de pièces automobiles s'est mis en vente, les analystes tentent de trouver des prétendants et le prix qu'ils seraient prêts à offrir pour la filiale américaine de peinture FinishMaster (FM) ou la société en entier. L'embauche de JP Morgan, l'expérience transactionnelle de Michelle Cormier à la tête du conseil et l'absence de processus pour remplacer le PDG éjecté laissent présager une vente assez rapide, croit Leon Aghazarian, de Financière Banque Nationale. Le premier analyste à avoir évoqué la vente possible de FM, pour 1 milliard de dollars américains, juge que cette vente ou celle de l'ensemble de la société sont deux solutions viables pour générer de la valeur. Le premier rang américain et le deuxième rang canadien et britannique d'Uni-Sélect attireront autant des acquéreurs stratégiques que financiers, croit-il. La vente de FM donnerait à Uni-Sélect (UNS, 20,88 $) une encaisse nette de 13,84 $ par action qu'elle pourrait réinvestir dans ses deux autres filiales, dont la valeur serait alors mise à jour. Uni-Sélect pourrait aussi se vendre en deux ou trois parties et distribuer le pactole potentiel de 31 $ par action aux actionnaires, estime Benoit Poirier, de Desjardins. Jonathan Glamers, de BMO, fait bande à part et doute que FM ait la valeur qu'on lui accorde. L'action d'Uni-Sélect vaudrait 25 $ si FM était vendue à 12 fois son bénéfice d'exploitation et 21 $ si le processus de vente échouait.