Trois titres américains à mettre dans vos valises

Publié le 14/06/2010 à 13:00

Trois titres américains à mettre dans vos valises

Publié le 14/06/2010 à 13:00

Par Dominique Beauchamp

Photo : Bloomberg

Les États-Unis constituent une étape obligée pour l'investisseur qui cherche à faire voyager ses placements. Voici trois titres prometteurs proposés par les gestionnaires de portefeuilles d'actions internationales.

MICROSOFT

Un riche géant impopulaire

Valeur boursière / Rend. de dividende / Ratio cours bénéfice prévu

219 G$ US / 2,0 % / 10,8

(Nasdaq, MSFT)

Le géant du logiciel oeuvre dans l'ombre de l'entreprise culte Apple, ce qui lui donne le potentiel de confondre ses détracteurs.

Forte d'une encaisse de 37 milliards de dollars américains (G$ US), Microsoft peut regagner du terrain et procurer du rendement à ses actionnaires grâce à son moteur de recherche Bing, à ses logiciels Windows 7 et Office et à sa future version sans manette de la console de jeu Xbox, croit Heather Peirce, cogestionnaire du Fonds Trimark, à Toronto. Sans compter que Microsoft occupe 91 % du marché mondial des systèmes d'exploitation.

Un rendement de dividende de 2 % et un ratio de 8,9 fois le bénéfice par action de 2,32 $ US prévu en 2011 (après avoir soustrait l'encaisse de 4,24 $ US par action du cours de l'action) rendent ce titre impopulaire encore plus attrayant aux yeux de Mme Pierce.

Les analystes prévoient une hausse du bénéfice de 20 % en 2010 et de 13 % en 2011.

" Microsoft est un titre de choix pour profiter de la croissance à long terme des dépenses en technologie : un fournisseur véritablement mondial, financièrement solide, qui dégage des flux importants et dont l'action s'échange à prix d'aubaine ", dit Mme Pierce.

TELLABS

Un équipementier télécom assis sur un bon coussin

Valeur boursière / Rend. de dividende / Ratio cours bénéfice prévu

2,4 G$ US / 1,1 % / 14,1

(Nasdaq, TLAB)

L'équipementier bénéficie d'un nouveau cycle de mise à niveau des réseaux de télécommunication. L'entreprise d'Illinois vend ses équipements sans fil et optiques dans 90 pays et réalise 34 % de ses revenus à l'extérieur des États-Unis.

Le titre de Tellabs a attiré l'attention d'Ian Lapey, de la fi rme new-yorkaise Third Avenue Management, puisque la société n'est pas endettée et dispose d'une encaisse de 1,1 G$ US.

" Ses liquidités équivalent à 57 % de sa valeur boursière. À la fi n de 2008, son titre valait moins que son encaisse. L'action a plus que doublé depuis ", précise M. Lapey.

Une croissance de 6 à 8 % de ses revenus cette année et le recrutement régulier de clients indiquent que sa technologie est à l'avant-garde, dit le gestionnaire.

Ses marges montrent aussi que l'entreprise sait naviguer dans une conjoncture imprévisible et dans une industrie où la concurrence est impitoyable, ajoute M. Lapey.

SYCAMORE NETWORKS

Un petit équipementier plus riche que rentable

Le titre de ce petit fournisseur d'équipements, de logiciels et de services de gestion de réseaux de télécommunication n'est pas recommandé pour les coeurs fragiles. En effet, Sycamore Networks gère ses liquidités plus adroitement que ses activités. Elle a accumulé des pertes de 1,1 G$ US, et les analystes prévoient d'autres pertes en 2010 et en 2011.

Toutefois, un bilan sans dette et une encaisse de 443 millions de dollars américains attirent l'attention de Third Avenue Management, qui a accumulé 19 % des actions. L'encaisse de 15,84 $ US par action au 30 avril représente 90 % de sa valeur boursière.

" En quelque sorte, c'est un peu comme si l'entreprise nous payait pour posséder ses actions en attendant que ses revenus soit suffi samment élevés pour qu'elle redevienne rentable ", dit M. Lapey.

Valeur boursière / Rend. de dividende / Ratio cours bénéfice prévu

485 M$ US / S.O. / S.O

(Nasdaq, SCMR)

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»