Le Fonds de revenu Pages Jaunes réalise aujourd’hui 15% de ses revenus en ligne. Photo : Bloomberg
Que faire avec les titres de ATS Automation, Fonds de revenu Pages Jaunes et Stella-Jones ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
ATS Automation (Tor., ATA)
Le spécialiste de l’automatisation de la production réalise deux objectifs en acquérant Sortimat Group, un équipementier pour l’industrie des produis médicaux en Allemagne. L’achat de 62 millions de dollars diversifie ses sources de revenus, dans un marché prometteur, dit Neil Linsdell, de Partenaires Versant. L’analyste augmente de 8,60 à 8,85$ son cours-cible. Il croit également que cet achat indique que les nouveaux dirigeants d’ATS jugent le redressement de l’entreprise assez solide pour prendre de l’expansion de nouveau. D.B.
Pages Jaunes (Tor., YLO.UN)
Le Fonds de revenu Pages Jaunes a beaucoup de retard par rapport à son pendant français, le groupe PagesJaunes (Euronext, PAJ). Dans un rapport paru le 26 mars, l’analyste Adam Shine, de la Financière Banque Nationale, souligne que l’entreprise française réalise aujourd’hui 43% de ses revenus en ligne, comparativement à environ 15% pour la fiducie de revenu au Canada. Cela la placerait en retard de cinq à sept ans par rapport à PAJ, selon M. Shine, qui applique la mention Performance de marché au titre canadien. J.-F.C.
Stella-Jones, (Tor., SJ)
Hugues Bourgeois, analyste à la Financière Banque Nationale, reprend la couverture de Stella-Jones avec une recommandation de performance supérieure et une cible de 32 $, soit 2 $ de plus que la cible qu’il avait avant d’être restreint par le financement du fabricant de traverses de chemins de fer. Après un quatrième trimestre difficile, le vent tournera pour Stella-Jones en 2010, croit M. Bourgeois : « Les projets de relance et la reprise graduelle de l’économie stimuleront la demande pour les traverses et les poteaux. » De plus, les synergies découlant de l’acquisition de Tangent amélioreront les marges bénéficiaires, rappelle l’analyste.