Trois titres à surveiller (16 mars)

Publié le 16/03/2010 à 07:18

Trois titres à surveiller (16 mars)

Publié le 16/03/2010 à 07:18

Par lesaffaires.com

lLe fabricant de simulateurs de vol a préservé sa rentabilité pendant la dernière récession. Photo : lesaffaires.com

Que faire avec les titres d’Agrium, CAE et Exfo, ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.

Agrium (Tor., AGU)

L’annonce d’une fusion entre Terra Industries et CF Industries dans l’industrie des fertilisants est perçue comme une bonne nouvelle pour Agrium par Jacob Bout, de CIBC Marché des Capitaux. L’analyste estime que le renoncement d’Agrium, après 15 mois de tergiversations, à l’acquisition de CF haussera à court terme la valeur de son titre. «Le risque qu’Agrium ne paie trop pour CF Industries est éliminé, ce qui devrait se refléter dans le cours du titre», écrit-il. M. Bout hausse sa cible de 66 à 78$ US. J-F.C.

CAE (Tor., CAE)

Au lieu de se concentrer sur le recul de 15 % du bénéfice de CAE prévu pour l’exercice qui prendra fin le 31 mars 2010, les investisseurs devraient retenir que le fabricant de simulateurs de vol a préservé sa rentabilité pendant la dernière récession et se concentrer sur son potentiel dans une reprise. Richard Stoneman, de Dundee prévoit que le bénéfice grimpera d’un creux de 0,67 $ par action à 0,94 $ par action, en 2013. Il hausse son cours-cible d’un an de 10,50 à 11,50 $ parce que l’industrie aérienne montre des signes de reprise. D.B.

Exfo (Tor., EXF)

Le fournisseur de tests et de mesures Exfo élargit son marché au secteur du sans-fil en avalant la finlandaise NetHawk Oyj. D’une valeur d’au moins 38 M$ en argent, la transaction pourrait atteindre 52 M$ selon l’attente d’objectifs. Cela correspond à 1,0 à 1,3 fois les revenus de NetHawk l’an dernier et 6,6 à 8,6 fois son bénéfice avant intérêt, impôt et amortissement, souligne Kris Thompson, analyste à la Financière Banque Nationale. S’il voit la transaction d’un bon œil à long terme, M. Thompson s’inquiète du risque d’intégration, ainsi que de l’évaluation actuelle du titre d’Exfo. M-C.M.

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