Titres en action: BCE, Rogers, Telus, Hexo, La Baie, Netflix, Facebook,...

Publié le 13/06/2019 à 07:06, mis à jour le 13/06/2019 à 16:43

Titres en action: BCE, Rogers, Telus, Hexo, La Baie, Netflix, Facebook,...

Publié le 13/06/2019 à 07:06, mis à jour le 13/06/2019 à 16:43

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)

Le lancement de de données mobiles illimitées fait fléchir les trois fournisseurs de télécommunications de 3 à 4% en Bourse. Rogers (RCI.B, 69,20$) a ouvert les hostilités ce matin avec trois forfaits de 75 à 125$. Rogers offre aussi aux clients de louer leur appareil. BCE (BCE, 59,88) et Telus (T, 48,79$) ont rapidement emboité le pas avec leurs propres promotions de courte durée. Ces nouvelles offres font craindre une érosion initiale des revenus par abonné - puisque les clients migreront des forfaits actuels aux nouveaux moins chers -ainsi qu’un déclin des revenus de surcharge de données mobiles, explique Philip Huang, de Barclays. Les fournisseurs veulent surtout inciter les clients à consommer plus de données mobiles, car ils seront tentés d’opter pour les forfaits plus chers après l’arrivée du 5G, avance Aravinda Galappathige, de Canaccord Genuity. À terme, la fin des subventions à l’achat des appareils devrait améliorer les marges des fournisseurs, dit-il. Dans l’intervalle toutefois, les perspectives plus embrouillées inquiètent un peu les investisseurs. 

Les résultats du troisième trimestre du producteur de cannabis Hexo (HEXO,7,76$) ont déçu la galerie à certains égards, même si la société gatinoise a réitéré son objectif de doubler ses revenus à 400 M$ en 2020 et a précisé ses projets à l’étranger. L’action cède 8%. Les revenus de 13M$ sont inférieurs au consensus de 14,7M$. La marge brute a fléchi de 51% à 49,4%. La perte d’exploitation de 9,2 M$ est pire que les 7,8M$ prévus à cause de l’explosion de 120% à 822 des effectifs. Le manque à gagner provient d’un recul du prix de vente de 5,82$ à 5,29$ le gramme, par rapport au deuxième trimestre qui lui s’explique en partie par la moins grande proportion des huiles dans l’ensemble des ventes. Hexo sera en mesure d’offrir des produits comestibles dès octobre et met au point des friandises au cannabis et des huiles à vapoter. À l’international, Hexo ambitionne de percer huit états américains en 2020, la Grande-Bretagne en 2021 et la France ensuite.

La Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC, 9,36$) a affiché jeudi un bénéfice de 275 millions $ pour son plus récent trimestre, un résultat gonflé par la vente du principal immeuble de sa bannière Lord and Taylor à New York. Le détaillant a réalisé un profit de 1,15 $ par action pour le trimestre clos le 4 mai, ce qui se compare à une perte de 398 millions $, ou 2,17 $ par action, à la même période l’an dernier. En excluant les éléments non récurrents, HBC a fait état d’une perte nette normalisée de 209 millions $, ou 1,14 $ par action, pour son plus récent trimestre, comparativement à une perte normalisée de 114 millions $, ou 62 cents par action, au même trimestre l’an dernier. Les ventes au détail trimestrielles ont totalisé 2,08 milliards $, en baisse par rapport à celles de 2,15 milliards $ du même trimestre l’an dernier. Un groupe d’actionnaires dirigé par le président exécutif de HBC, Richard Baker, a dévoilé cette semaine une offre pour racheter le détaillant et en fermer le capital, une fois que la vente de ses derniers actifs allemands aura été conclue pour 1,5 milliard $. Le groupe propose de racheter chacune des actions au prix de 9,45 $ en espèces, soit le même prix que les entités d’affaires de M. Baker ont allongé en janvier pour acheter un bloc d’actions de 10 pour cent des mains du Régime de retraite des enseignants de l’Ontario.

Netflix(NFLX, 345,56$US), présent pour la première fois au salon du jeu vidéo E3 à Los Angeles, a confirmé ses ambitions dans ce secteur en dévoilant mercredi de nouveaux titres tirés de séries originales, comme «Stranger Things». «On travaille sur du contenu original depuis longtemps chez Netflix (...), donc nous sommes à la recherche de nouvelles opportunités pour ouvrir l’univers de ces séries et de ces films à d’autres médias», a déclaré Chris Lee, directeur des jeux interactifs chez Netflix, leader mondial de la vidéo en streaming. Parmi les titres dévoilés mercredi à l'E3, «Stranger Things 3: The Game», un jeu d'aventures au graphisme rétro, basé sur la troisième saison de la série, disponible le 4 juillet sur les principales consoles, notamment la Nintendo Switch, la Playstation 4 (Sony) ou la Xbox One (Microsoft) avant une version pour mobile en 2020, a détaillé Netflix, qui ne créé pas les jeux mais travaille avec un studio de création. Ce n'est pas la première fois que Netflix met les pieds dans le jeu vidéo mais sa présence était jusque là modeste, avec le jeu gratuit pour mobile «Stranger Things: The Game» sorti en 2017.

Le PDG de Facebook(FB, 175,04$US) Mark Zuckerberg n'a en aucun cas sciemment enfreint un accord avec le régulateur encadrant sa gestion des données personnelles, a assuré mercredi le réseau social, qui fait l'objet d'une enquête des autorités américaines de régulation depuis plus d'un an. Selon le Wall Street Journal, le groupe a dû fournir à la Federal Trade Commission (FTC) des emails, certains datant de 2012, laissant penser que le dirigeant était personnellement au courant du fait que des applications externes avaient accès à une très grande quantité de données personnelles à l'insu des utilisateurs mais qu'il ne s'était pas attaqué au problème. Le Wall Street Journal précise ne pas avoir eu accès à ces documents mais que des sources anonymes lui en ont décrit la teneur. «Nous avons pleinement coopéré avec l'enquête de la FTC et fourni des dizaines de milliers de documents, emails et dossiers. À aucun moment, Mark (Zuckerberg) ni aucun autre employé de Facebook n'a sciemment enfreint les obligations imposées par la FTC et il n'existe aucun email qui montrerait cela», a réagi un porte-parole du groupe dans un courriel à l'AFP.

Les négociations entre Volkswagen et Ford(F, 9,85$US) pour coopérer sur la voiture électrique et autonome «sont proches de la conclusion», a indiqué jeudi le patron du constructeur allemand, Herbert Diess. «Les discussions pour une coopération avec (l'américain) Ford sur (la plateforme électrique) MEB et la conduite autonome progressent bien et sont près d'aboutir», a déclaré M. Diess devant près de 500 cadres du groupe réunis pour un séminaire. Les deux constructeurs ont annoncé en janvier qu'ils allaient construire des fourgons et pickups ensemble, sans pour autant exclure d'étendre leur alliance sur ces deux sujets. Herbert Diess avait alors indiqué en mars que des discussions portaient sur la possibilité d'accorder à Ford une licence pour utiliser la plateforme «MEB», c'est-à-dire la base technique commune à toutes les voitures électriques du géant allemand. Volkswagen pourrait en contrepartie développer la voiture autonome avec Argo AI, la branche de Ford spécialisée dans ce domaine. Le groupe allemand a pour cela mis un terme à son partenariat avec la startup américaine Aurora, a-t-il annoncé lundi.

 

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