Titres en action: Champion Iron, TD, RBC, CIBC, Airbus

Publié le 27/05/2021 à 08:07, mis à jour le 27/05/2021 à 11:04

Titres en action: Champion Iron, TD, RBC, CIBC, Airbus

Publié le 27/05/2021 à 08:07, mis à jour le 27/05/2021 à 11:04

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La mine du Lac Bloom, près de Fermont, sur la Côte-Nord, a permis de générer des profits records au quatrième trimestre de l’exercice terminé le 31 mars, principalement en raison de la hausse du prix du minerai de fer. Champion Iron (CIA.TO, 6,25 $), qui détient et exploite la mine à ciel ouvert par l’entremise de sa filiale Minerai de fer Québec, a affiché jeudi un résultat net de 155,9 millions $, ou 32 cents par action, comparativement à 18,4 millions $, ou 4 cents par action, au même trimestre l’an dernier, soit une hausse de 750%. Les revenus de la société sont passés à 396,7 millions $, par rapport à 175,7 millions $ au trimestre correspondant de l’exercice 2020. La minière attribue cette augmentation au prix de vente moyen réalisé net, qui a explosé en passant de 93,1$ par tonne à 201,3$ par tonne. Et son indice de référence continue de progresser. Vendredi, le prix IODEX 65% Fe CFR China Index, appelé «P65», s’établissait à l’équivalent de 268$ canadiens. La quantité de minerai extrait a progressé de 4% au quatrième trimestre, passant à 5,6 millions de tonnes, par rapport à 5,4 millions de tonnes un an plus tôt. Les coûts sont demeurés stables à 54,4$ par tonne par rapport à 53,9$ par tonne il y a un an. 

 

Le résultat net du second trimestre de la Banque TD (TD.TO, 88,81 $) a atteint cette année 3,695 milliards $, ou 1,99$ par action, comparativement à 1,515 milliard $ ou 0,80$ par action au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Il s’agit d’une augmentation du résultat net de 144%. Le résultat net rajusté s’est quant à lui élevé de 136% en un an au deuxième trimestre, à 3,775 milliards $, ou 2,04$ par action, comparativement à 1,599 milliard $, ou 0,85$ par action un an plus tôt. La Banque TD a observé que le résultat net du secteur Services de détail au Canada s’est établi au second trimestre de l’exercice en cours à 2,182 milliards $, 86% de plus qu’il y a un an, ce qui, dit-elle, a reflété surtout une baisse de la provision pour pertes sur créances et les résultats record au sein des activités de gestion de patrimoine et d’assurance. L’institution signale une accélération des activités au second trimestre des montages de prêts hypothécaires, des transactions par carte de crédit et du nombre de comptes dans tous les secteurs. Le secteur Services de détail aux États-Unis a présenté un résultat net de 1,316 milliard $ CAN, en hausse de 292% par rapport à celui du deuxième trimestre de l’exercice 2020. D’autre part, le Groupe Banque TD annonce un dividende 0,79$ par action ordinaire entièrement libérée du capital-actions de la Banque pour le trimestre qui prendra fin le 31 juillet prochain.

 

La Banque Royale du Canada (RY.TO, 124,45 $) a réalisé au second trimestre de l’exercice en cours un bénéfice net de 4,015 milliards $, en hausse de 2,5 milliards $ ou de 171% par rapport au deuxième trimestre de 2020. Le bénéfice dilué par action a augmenté de 176% pendant la même période, pour s’établir à 2,76$. Le groupe Marché des capitaux de la plus grande banque canadienne s’est imposé au trimestre ayant pris fin le 30 avril dernier. Son bénéfice net s’est établi à 1,071 milliard $, en hausse de 966 millions $ en un an, grâce essentiellement à la diminution de la dotation à la provision pour pertes de crédit et à l’augmentation sans précédent des revenus du secteur Services de banque d’investissement. Quant au groupe Gestion de patrimoine, son bénéfice net a atteint 691 millions $, en hausse de 267 millions $ ou de 63% par rapport à il y a un an. En marge de la publication des résultats du second trimestre, le conseil d’administration de la Banque Royale a déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 1,08$ par action.

 

La Banque CIBC (CM-PQ, 24,39 $) rapporte jeudi une forte augmentation en un an de ses résultats du second trimestre. Le résultat net s’est établi cette année à 1,651 milliard $, ou 3,55$ par action, 321% de plus que celui de 392 millions $ ou 0,83$ par action réalisé au trimestre correspondant de 2020. Quant au résultat net ajusté, il a bondi de 278% pendant la même période, de 441 millions $, ou 0,94$ par action, à 1,666 milliard $, ou 3,59$ par action. Le groupe Marchés des capitaux de la CIBC a enregistré un résultat net de 495 millions $ au plus récent deuxième trimestre, en hausse de 318 millions $ ou de 180% par rapport à celui du trimestre correspondant d’il y a un an, essentiellement grâce à l’augmentation des produits et de la baisse de 98% de la dotation à la provision pour pertes sur créances. Pendant la même période, le groupe Services bancaires personnels et PME du Canada, a progressé de 270% et le groupe Entreprises et Gestion des avoirs du Canada a avancé de 94%.

 

Le secteur aérien connaît la plus grave crise de son histoire, mais Airbus (AIR, 106,20 €) se met en ordre de marche pour la reprise: l'avionneur européen a annoncé jeudi qu'il produira en 2023 davantage d'avions monocouloirs qu'avant la pandémie de COVID-19. Airbus «continue de tabler sur un retour au niveau d’avant-crise entre 2023 et 2025 pour le marché des avions commerciaux sous l'impulsion du segment des monocouloirs». Il demande ainsi à ses fournisseurs de «préparer l'avenir en sécurisant une cadence ferme de 64" avions de la famille A320 (A319, A320 et A321) par mois «d'ici le deuxième trimestre 2023». Cette annonce a fait bondir le cours de l'action de plus de 6% à l'ouverture de la Bourse. Airbus produit actuellement 40 A320 par mois. Au début de la pandémie, alors qu'il en produisait 60 mensuels et s'apprêtait à passer courant 2020 à 63 appareils par mois, il avait immédiatement annoncé une baisse de ses cadences de 40%. Pour adapter son outil industriel et faire des économies, il avait également annoncé la suppression de 15 000 postes sur les 135 000 salariés que comptait alors le groupe, tout en évitant les licenciements en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, ses principaux pays d'implantation.

 

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