Titres en action: Imperial oil, Sherritt, Apple...

Publié le 24/11/2020 à 07:18, mis à jour le 24/11/2020 à 16:25

Titres en action: Imperial oil, Sherritt, Apple...

Publié le 24/11/2020 à 07:18, mis à jour le 24/11/2020 à 16:25

Par La Presse Canadienne

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La Pétrolière Impériale (IMO, 24,91 $)a l’intention de renoncer à son contrat de fourniture de services opérationnels, techniques et de gestion à Syncrude Canada lorsque Suncor Énergie (SU, 22,99 $) reprendra l’exploitation de sa mine de sables bitumineux et de son unité de valorisation à la fin de 2021.  En vertu du contrat, qui est en place depuis environ 14 ans, le personnel de l’Impériale a été détaché à certains postes chez Syncrude et a fourni des membres d’équipe pour aider à la mise en oeuvre des stratégies, tandis que Syncrude est restée l’exploitant au jour le jour.  Mais Suncor, qui détient une participation de 58,74 % dans Syncrude, a annoncé mardi avoir convenu avec ses partenaires l’Impériale (25 %), CNOOC Oil Sands Canada (7,2 %) et Sinopec Oil Sands Partnership (9 %) qu’elle deviendrait l’exploitant de Syncrude d’ici la fin de 2021. Dans un courriel, la porte-parole de l’Impériale, Lisa Schmidt, a indiqué que l’entreprise était d’accord avec la décision et qu’elle continuerait à fournir des services de gestion tout en travaillant sur un plan de transition détaillé avec les autres partenaires. L’entente a été conclue au moment de la mise en place de pipelines bidirectionnels reliant l’usine de base de Suncor et les activités de Syncrude, un projet qui devrait améliorer l’efficacité en offrant des options pour chaque exploitation minière et activité de valorisation en cas d’interruptions de production prévues et imprévues. Suncor dit qu’elle espère réaliser des synergies économiques d’environ 300 millions $ par an en devenant l’exploitant de Syncrude. Suncor a été le premier projet minier de sables bitumineux au Canada, à son ouverture en 1967. Syncrude a suivi 11 ans plus tard, en 1978, et a produit cumulativement plus de trois milliards de barils de pétrole. 

 

Sherritt International (S, 0,32 $)a annoncé lundi que son président et chef de la direction, David Pathe, avait l’intention de quitter ses fonctions en 2021, mais qu’il resterait jusqu’à ce qu’un remplaçant lui soit trouvé. Les huit années sous la direction de M. Pathe ont été marquées par la faiblesse et l’imprévisibilité des prix du nickel et par les menaces financières attribuables à sa participation dans la mine de nickel d’Ambatovy, à Madagascar, a indiqué l’entreprise. La société torontoise a conclu en août une restructuration supervisée par la cour, qui lui a permis de quitter le partenariat minier et d’éliminer la dette et les appels de fonds associés à cet investissement. Le président de Sherritt, Richard Lapthorne, a souligné que le mandat de M. Pathe avait également été rendu plus difficile par la politique américaine « de plus en plus hostile » envers Cuba, où la société extrait du cobalt et du nickel et produit du pétrole et de l’électricité avec ses partenaires cubains. M. Pathe a également supervisé la sortie de Sherritt des activités de charbon thermique en les vendant en 2014 pour 946 millions $. Ces activités comprenaient sept mines en production en Alberta et en Saskatchewan. Avant de devenir chef de la direction en 2012, M. Pathe a occupé les postes de directeur financier, avocat général et secrétaire général de Sherritt. « Le mandat de David en tant que chef de la direction a été, pendant une certaine période, aussi difficile à gérer que n’importe quels autres auxquels la société a été confrontée au cours de ses plus de 90 ans d’histoire », a affirmé M. Lapthorne dans un communiqué de presse. « En fait, David quitte Sherritt après lui avoir permis de se tourner de nouveau vers l’avenir. » 

 

Le directeur de la sécurité d'Apple (AAPL, 115,67$US) a été inculpé pour corruption supposée pour avoir, selon la justice, offert des dizaines d'iPads (les tablettes numériques de la marque à la pomme) dans le but d'obtenir des permis de ports d'armes pour les employés du géant des technologies. Thomas Moyer, responsable de la sécurité pour le groupe californien, et un courtier en assurances "sont accusés d'avoir offert des pots-de-vin pour obtenir des permis de port d'une arme à feu cachée (CCW)", a indiqué lundi un communiqué du procureur du comté de Santa Clara, dans la Silicon Valley. Un sous-shérif, Rick Sung, et un capitaine, James Jensen, ont aussi été inculpés pour avoir demandé ces pots-de vin, précise le bureau du procureur. L'enquête, qui a duré deux ans et porté sur différents actes de corruption supposée, a révélé que les deux hommes ont refusé d'émettre les permis «tant que les postulants n'auraient pas donné quelque chose de valeur en échange». Thomas Moyer avait fini par promettre de donner 200 iPads - l'équivalent de près de 70 000 dollars - contre 4 permis, avant de «retirer précipitamment» son offre «au dernier moment», en août 2019, quand il a appris que le procureur avait ordonné une perquisition du bureau du shérif, selon le communiqué. Le chef de la sécurité mondiale d'Apple «est innocent», a rétorqué son avocat Ed Swanson dans une déclaration écrite. «Il n'a rien fait de mal et s'est comporté avec la plus grande intégrité pendant toute sa carrière. Nous n'avons aucun doute qu'il sera acquitté lors du procès». «Apple a bien offert des iPads. Et Apple a bien postulé pour des permis CCW. Mais ces deux choses ne sont pas liées», a-t-il expliqué à l'AFP. Selon l'avocat, cette affaire est avant tout «une longue dispute publique entre le shérif et le procureur du comté de Santa Clara, et Tom fait partie des dommages collatéraux».

 

Le groupe spécialisé dans les équipements sportifs Dick's Sporting Goods (DKS, 59,12$US) a annoncé mardi la nomination à la tête de l'entreprise de Lauren Hobart, qui renforcera ainsi le rang des femmes dirigeant une grande entreprise américaine. Elle remplacera au 1er février Edward Stack, PDG de l'entreprise depuis 1984. Il restera dans l'entreprise en tant que président exécutif du conseil d'administration entre autres. La nomination de Mme Hobart au poste de directrice générale de la chaîne, qui compte 850 établissements et génère près de 9 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an, est le fruit d'un plan de succession organisée de longue date, a précisé la société dans un communiqué. Elle avait passé 14 ans chez PepsiCo avant de rejoindre Dick's Sporting Goods en 2011 en tant que responsable marketing. M. Stack s'est félicité dans le communiqué de la promotion de cette responsable «compétente, innovante et respectée». Mme Hobart rejoint le petit cercle des femmes dirigeantes de chaînes de distribution, qui compte aussi Michelle Gass chez Kohl's et Sonia Syngal chez Gap. Selon un rapport de l'organisation travaillant pour la promotion des femmes au travail Catalyst, seulement 5% des sociétés de l'indice Russell 3000, qui regroupe les 3000 plus grosses sociétés de Wall Street, sont dirigées par des femmes. Dick's a annoncé sa transition à l'occasion de la publication des résultats des trois mois se terminant fin octobre, marqués par un triplement de son bénéfice net à 177 millions de dollars. Le groupe profite depuis le début de la pandémie de la hausse de la demande pour les équipements de sports pour la maison et les vêtements décontractés, ce qui a permis de compenser la baisse des ventes des uniformes de sport pour l'école. Son chiffre d'affaires a augmenté de 23% à 2,4 milliards de dollars sur la période.

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