Titres en action: Canopy, Cineplex, DavidsTea, H&M, Inditex

Publié le 15/12/2021 à 11:52, mis à jour le 15/12/2021 à 12:47

Titres en action: Canopy, Cineplex, DavidsTea, H&M, Inditex

Publié le 15/12/2021 à 11:52, mis à jour le 15/12/2021 à 12:47

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Canopy Growth (CGC, 8,79$) a annoncé mercredi avoir signé un accord pour vendre sa filiale C3 Cannabinoid Compound Company GmbH à la société allemande Dermapharm Holding SE. En vertu de l’accord, Canopy recevra un paiement initial de 115,5 millions $. Le producteur de cannabis recevra également 61,4 millions $ supplémentaires, sous réserve de l’atteinte de certains jalons par l’entreprise. Dermapharm est une société pharmaceutique européenne établie à Gruenwald, en Allemagne. Les activités vendues développent et fabriquent des produits pharmaceutiques et comprennent Spectrum Therapeutics GmbH, THC Pharm GmbH The Health Concept et Spectrum Therapeutics Austria GmbH. L’accord, assujetti à l’obtention d’approbations réglementaires, devrait être conclu d’ici le 31 janvier 2022.

 La juge ontarienne qui a statué en faveur de Cineplex (CGX.TO, 13,06 $) dans une affaire contre son ancien prétendant Cineworld Group (CINE.L, 27,50 £) a trouvé des cas où le témoignage des dirigeants du géant du cinéma britannique était contredit par des messages texte et d’autres documents internes, a-t-elle écrit dans son jugement. Dans sa décision, la juge Barbara Conway a expliqué que le chef de la direction de Cineworld, Mooky Greidinger, son frère Israel Greidinger et le directeur financier Nisan Cohen avaient affirmé, lors de leur témoignage, qu’ils avaient l’intention de conclure l’accord avec Cineplex jusqu’à ce qu’ils accusent Cineplex de violations présumées à leur entente, l’été dernier. Cependant, la juge Conway souligne que leur communication «dépeint une image très différente» des dirigeants qui complotaient depuis longtemps pour annuler la prise de contrôle. Barbara Conway a affirmé que les preuves qu’elle avait vues montraient que Cineworld étudiait ses options dès la mi-mars et qu’à la troisième semaine d’avril, elle n’avait plus l’intention de conclure l’accord si le prix était toujours de 34 $ par action. L’entente s’est retrouvée devant le tribunal après que Cineworld s’est retiré de la prise de contrôle en juin 2020, alléguant des effets négatifs importants et des violations par Cineplex. Cineplex a pour sa part affirmé qu’il s’agissait d’un cas de «remords d’acheteur» et a poursuivi son ancien prétendant pour plus de 2,18 milliards $ en dommages-intérêts. La juge Conway a statué que Cineplex n’était pas coupable des violations présumées et a accordé à la société des dommages-intérêts de 1,24 milliard $, mais Cineworld a depuis promis de faire appel de la décision. 

 

Les Thés DavidsTea (DTEA, 3,23 $US) ont vu leurs revenus diminuer de 15,3% sur un an au troisième trimestre, pendant lequel le marchand de thés a réalisé une perte nette de 1,9 million $. La société montréalaise a affiché une perte par action de 7 cents pour le trimestre clos le 30 octobre, ce qui se comparait à un bénéfice net de 14,5 millions $, ou 54 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus de DavidsTea ont reculé à 22,2 millions $, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 26,2 millions $ au troisième trimestre de l’an dernier. La société a attribué une grande partie de ce recul à la poussée des ventes en ligne de mélanges et d’accessoires l’an dernier, alimentée par la pandémie. Le commerce électronique et les ventes en gros ont représenté 77,1% des ventes au plus récent trimestre, contre 84,3% lors de la même période l’an dernier, a précisé l’entreprise. Cependant, les ventes réalisées en magasin au cours du plus récent trimestre ont été avantagées de 1 million $ par rapport à l’an dernier, puisqu’aucun magasin n’était ouvert durant deux des trois mois du troisième trimestre de 2020. La perte nette ajustée — qui exclut les éléments non récurrents, notamment l’impact des activités de restructuration et les subventions salariales et de loyers reçues du gouvernement canadien dans le cadre des programmes d’aide pour la COVID−19 — s’est élevée à 1,8 million $, comparativement à un bénéfice ajusté de 2,3 millions $ au troisième trimestre précédent. Les créanciers du détaillant ont approuvé cet été un plan d’arrangement qui a permis à DavidsTea d’émerger de la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies au Canada (LACC) et du chapitre 15 du code des faillites des États−Unis. 

Le géant suédois du prêt-à-porter Hennes et Mauritz (HM-B.ST, 163,30 $SEK) a vu ses ventes rebondir de 6% lors de l'exercice 2021, mais reste encore en dessous de son niveau prépandémie. Lors de son exercice annuel légèrement décalé (décembre 2020-novembre 2021), le chiffre d'affaires du numéro 2 mondial du secteur a atteint 199 milliards de couronnes (environ 19,3 milliards d'euros), contre plus de 232 milliards lors de l'exercice 2019 qui avait précédé la pandémie. Au quatrième trimestre (septembre-novembre), les ventes ont progressé de 8%, à 56,8 milliards, indique le groupe dans un communiqué. Si elles restent inférieures au niveau du quatrième trimestre 2019 (61,7 milliards), «en devises locales le chiffre d'affaires a retrouvé son niveau» de l'époque, souligne H&M. Selon le groupe, 115 de ses magasins étaient fermés à la fin du trimestre du fait des mesures pandémiques, «principalement en Autriche et en Slovaquie», contre 100 trois mois plus tôt. Les résultats annuels complets de H&M seront publiés le 28 janvier. Au troisième trimestre, les bénéfices avaient redépassé leur niveau prépandémie, grâce à des efforts sur la rentabilité du groupe. Mais H&M pâtit des effets d'un mouvement de boycott en Chine après s'être engagé à ne pas acheter de coton du Xinjiang sur fond d'allégations de travail forcé d'Ouïghours.

Le géant espagnol du vêtement Inditex (ITX.Mc, 27,43 €), propriétaire de Zara, a dégagé un bénéfice record de 1,23 milliard d'euros au troisième trimestre de son exercice décalé, grâce à une forte progression de ses ventes en boutique et sur internet. Ce résultat, en hausse de 42% par rapport au chiffre du troisième trimestre 2020 (866 millions), représente un «maximum historique» pour le groupe textile, a souligné mercredi l'entreprise dans un communiqué. Sur les neuf premiers mois de son exercice, qui court du 1er février au 31 octobre, le leader mondial du textile a engrangé un bénéfice de 2,5 milliards d'euros, en hausse de 273% par rapport à la même période de 2020. Le chiffre d'affaires a pour sa part atteint 19,32 milliards d'euros, contre 14,08 milliards en 2020. Les ventes en ligne ont été particulièrement dynamiques, avec une hausse de 28% par rapport à 2020 et 124% par rapport à 2019. Ces résultats sont proches des prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d'information financière Factset, qui tablaient sur 1,263 milliard d'euros de bénéfice au troisième trimestre. Le groupe avait plongé dans le rouge au premier semestre 2020, pour la première fois en près de vingt ans, après avoir dû fermer 90% de ses magasins dans le monde en raison de la COVID-19. Il a depuis redressé la barre, à la faveur de la reprise économique, qui s'est traduite par une forte progression des ventes pour l'ensemble des marques du groupe (Bershka, Pull&Bear, Massimo Duti...).

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