Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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TC Énergie (TRP 56,96 $) a annoncé mardi avoir signé un accord pour racheter les autres porteurs de parts de la société en commandite américaine TC PipeLines, après avoir augmenté son offre antérieure. Dans le cadre de sa proposition améliorée, les détenteurs de parts de TC PipeLines recevront 0,7 action de TC Énergie pour chaque titre qu’ils détiennent. TC Énergie avait d’abord offert 0,65 action en octobre pour la société en commandite dont elle est l’exploitant. La société a indiqué que l’entente évaluait TC PipeLines à 1,68 milliard $ US. Le conseil d’administration du commandité de la société en commandite a approuvé l’entente. La transaction devrait se conclure à la fin du premier trimestre ou au début du deuxième trimestre de 2021, sous réserve de l’approbation des porteurs de parts de TC PipeLines et des approbations réglementaires. « L’acquisition de TC PipeLines nous offre l’occasion de consolider notre participation dans huit gazoducs réglementés par la FERC qui font partie intégrante de notre réseau nord-américain global », a affirmé dans un communiqué le chef de la direction de TC Énergie, Russ Girling. « En outre, la conclusion de la transaction aura pour effet de simplifier davantage notre structure d’entreprise. »
Les actionnaires de Husky Energy (HSE, 6,38 $) ont approuvé mardi une offre publique d’achat évaluée à 3,8 milliards $ de la part de sa rivale Cenovus Energy (CVE,7,78 $) quelques heures avant que les actionnaires de Cenovus ne soient appelés à faire de même. L’appui des investisseurs de Husky a été retentissant, avec plus de 95 % des votes exprimés en faveur de l’acquisition. Frank Sixt, un administrateur de Husky Energy, a affirmé lors de l’assemblée spéciale des actionnaires qu’il était convaincu que la nouvelle société serait plus concurrentielle, rentable et durable. L’acquisition intervient à un moment charnière dans le secteur de l’énergie au Canada, alors que l’effondrement des prix du pétrole et la pandémie mondiale exercent des pressions sur l’industrie pétrolière et gazière. La société fusionnée devrait créer le troisième plus grand producteur canadien de pétrole et de gaz naturel au chapitre de la production totale. Selon le chef de la direction de Cenovus, Alex Pourbaix, cette nouvelle entité résistera mieux à la volatilité du marché de l’énergie tout en générant plus de flux de trésorerie, en réduisant la dette et en réduisant les coûts globaux. La transaction a été approuvée par les conseils d’administration des deux entreprises et devrait être conclue au premier trimestre de 2021, en attendant les approbations des actionnaires et des autorités de réglementation.
Le géant espagnol de la mode Inditex (ITX, 26,82€), propriétaire de Zara, a de nouveau enregistré un recul de son bénéfice net et de ses ventes au troisième trimestre sous l'effet de la pandémie, mais cette baisse est plus modérée qu'au premier semestre. Inditex a dégagé entre août et octobre un bénéfice net de 866 millions d'euros, inférieur de 26% au bénéfice net engrangé au troisième trimestre de 2019. Mais au deuxième trimestre, la chute avait été de 74%, et au premier le groupe avait essuyé une perte nette de 409 millions d'euros, la première en près de vingt ans, après avoir dû fermer près de 90% de ses magasins dans le monde en raison des confinements imposés pour lutter contre la pandémie. Le résultat net du troisième trimestre dépasse les prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient en moyenne sur 821 millions d'euros. Les ventes du groupe ont atteint 6 milliards d'euros au troisième trimestre, soit une forte hausse par rapport au trimestre précédent, où elles avaient atteint 4,7 milliards d'euros. Mais elles restent très inférieures au chiffre d'affaires engrangé au troisième trimestre 2019, qui frôlait les 19 milliards d'euros. Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net a fondu de 75% par rapport à la même période en 2019, à 671 millions d'euros. Inditex, qui avait gelé la distribution des dividendes de 2019 en raison de la crise, a finalement distribué 0,35 euros par action le 2 novembre.
Les actionnaires de Transat A.T. (TRZ, 5,29 $) doivent se réunir mardi matin en assemblée virtuelle extraordinaire, car ils sont appelés à prononcer sur la prise de contrôle de l’entreprise par Air Canada. La plus grande compagnie aérienne au Canada offre désormais 5 $ pour chaque action du voyagiste dans le cadre d’une offre évaluée à 190 millions $. Son offre précédente était de 18 $ par action pour une valeur de 720 millions $. Le président et chef de la direction, Jean-Marc Eustache, a tout de même recommandé aux actionnaires d’approuver l’offre, mais il a précisé que la société prenait tout de même des mesures pour améliorer sa position financière dans l’éventualité où le regroupement avec Air Canada devait échouer. En raison de la crise du coronavirus, le voyagiste a terminé une année financière désastreuse en dévoilant vendredi dernier une perte nette attribuable aux actionnaires de 238,1 millions $. Ses revenus ont plongé de 96 % par rapport à l’an dernier. Transat A.T. a été terrassé par la crise sanitaire qui a provoqué une fermeture des frontières à l’international, ce qui a ébranlé le secteur du transport aérien et celui du tourisme en raison d’un effondrement de la demande. Les lignes aériennes canadiennes ont réclamé une aide sectorielle au gouvernement du Canada, mais rien du genre n’a encore été annoncé. Transat A.T. s’attend à ce que la Commission européenne, dont le feu vert est essentiel, se prononce sur sa vente à Air Canada vers le 9 février. La décision de Transport Canada est également attendue. La date butoir entourant la vente du voyagiste a été fixée au 15 février.
