Titres en action: Aimia, Nikola, Fiat Chrysler, Amazon...

Publié le 15/09/2020 à 07:58, mis à jour le 15/09/2020 à 11:40

Titres en action: Aimia, Nikola, Fiat Chrysler, Amazon...

Publié le 15/09/2020 à 07:58, mis à jour le 15/09/2020 à 11:40

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Aimia (AIM, 3,96$) rapporte un bénéfice de 14,4 millions $ au cours de son dernier trimestre, comparativement à 43,5 millions $ au même trimestre l’an dernier. L’entreprise montréalaise note que le bénéfice s’est élevé à 12 cents par action pour le trimestre terminé le 30 juin, alors qu’il avait atteint 29 cents par action il y a un an. Le bénéfice d’Aimia provenant des activités poursuivies a totalisé 6,1 millions $ ou trois cents par action pour le trimestre, en baisse par rapport à 34,7 millions $ ou 22 cents par action au même trimestre il y a un an. Aimia tente de se réinventer depuis qu’elle a vendu son programme phare Aéroplan à Air Canada l’an dernier. L’entreprise montréalaise a acquis une participation de 10,85% dans Clear Media, l’une des plus importantes sociétés de publicité extérieure de Chine, plus tôt cette année. Cet investissement faisait suite à une décision d’essaimer ses activités de programmes de fidélisation, dans le cadre d’une fusion avec Kognitiv.

 

Avec ses camions électriques et à hydrogène, Nikola(NKLA, 35,79$US) affirme vouloir révolutionner le secteur des transports. Un investisseur soutient que le groupe repose sur du vent. Résultat: le titre en Bourse fait des montagnes russes depuis une semaine. Nikola n'a encore rien fabriqué mais a noué des partenariats stratégiques avec plusieurs groupes industriels réputés, dont le géant allemand de l'ingénierie Bosch, l'italien CNH Industrial et, tout récemment, le constructeur automobile américain General Motors. L'annonce d'un accord avec ce dernier le 8 septembre avait fait bondir le titre de 41% à la Bourse de New York, où le groupe est arrivé en juin via le rapprochement avec une société fondée par un ancien haut-responsable de GM, VectoIQ. Comme Tesla, Nikola profite à Wall Street d'un engouement certain des investisseurs pour le secteur des véhicules électriques, considéré comme l'avenir de l'automobile. Mais la société d'investissement Hindenburg Research a publié le 10 septembre un rapport accusant la start-up d'être une «fraude complexe» reposant sur les multiples mensonges de son fondateur et d'avoir «induit ses partenaires en erreur (...) en prétendant faussement disposer d'importantes technologies». Elle a en conséquence parié sur la baisse du titre en Bourse, qui s'est écroulé de 36% en trois jours. Nikola a immédiatement vivement réfuté les accusations avant de diffuser un démenti plus conséquent lundi. Le groupe, qui dit avoir parlé avec le gendarme américain des marchés financiers de ce rapport destiné, selon lui, à manipuler le prix de son action, a repris 11% à Wall Street lundi.

 

Le titre du constructeur italo-américain Fiat Chrysler(FCAU, 11,93$US) prenait plus de 10% avant l'ouverture à la Bourse de New York, mardi matin, après la modification des termes de sa fusion avec le français PSA. Dans le même temps, le titre PSA (Peugeot Citroën) gagnait 3,49% à 16,76 euros sur la place parisienne qui progressait de 0,45%. Pour que leur union reste un mariage entre égaux, PSA et FCA ont un peu changé les termes de leur contrat de mariage afin de prendre en compte l'impact de la pandémie sur leurs comptes respectifs. FCA a notamment accepté d'abaisser le dividende exceptionnel qu'il souhaite distribuer à ses actionnaires avant la signature finale du rapprochement à 2,9 milliards d'euros contre 5,5 milliards auparavant. PSA prévoit de son côté de distribuer sa participation de 46% au capital de l'équipementier français Faurecia à l'ensemble des actionnaires de la nouvelle entreprise baptisée Stellantis et non à ses seuls actionnaires, comme prévu dans l'accord initial.

 

La légende vivante de Bollywood, Amitabh Bachchan, sera la première star indienne à prêter sa voix à Alexa, l'assistant vocal du groupe américain Amazon(AMZN, 3102,97$US), qui veut élargir sa part de l'énorme marché indien de 1,3 milliard d'habitants. «Big B», âgé de 77 ans, est un monument national depuis plus d'un demi-siècle en Inde où sa voix de baryton est instantanément reconnaissable par tous. Amazon India a expliqué sur son blog lundi avoir noué un partenariat avec Bachchan "pour créer une expérience unique avec la voix d'une célébrité", qui sera disponible sur Alexa à partir de l'an prochain. «Cela comprendra des propositions populaires, comme des blagues, la météo, des +shayaris+ (poèmes), des citations inspirantes, des conseils et encore d'autres choses», selon la compagnie de commerce en ligne. Alexa a commencé en septembre 2019 à utiliser des voix de personnes célèbres comme celle de l'acteur américain Samuel L. Jackson, emboîtant le pas à Google qui avait donné à ses clients quelques mois auparavant la possibilité d'entendre le chanteur John Legend sur son Google Assistant. Amitabh Bachchan, grand utilisateur des réseaux sociaux, s'est dit «emballé» par ce projet.

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