Titres en action: Cameco, Spin Master, Adidas, Metro, AstraZeneca...

Publié le 14/12/2020 à 07:15, mis à jour le 15/01/2021 à 12:55

Titres en action: Cameco, Spin Master, Adidas, Metro, AstraZeneca...

Publié le 14/12/2020 à 07:15, mis à jour le 15/01/2021 à 12:55

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Cameco (CCO, 16,96$) a annoncé qu’elle suspendrait temporairement la production de sa mine d’uranium de Cigar Lake, dans le nord de la Saskatchewan, après que la société a reçu six résultats positifs de dépistage à la COVID−19 dans ses activités nordiques, dont trois à la mine. La société établie à Saskatoon a expliqué que la mine serait placée dans un «état sécuritaire de soins et d’entretien», ce qui entraînera une réduction importante du personnel et engendrera des coûts de 8 à 10 millions de dollars. Les taux d’infection croissants dans la province ont créé une incertitude accrue quant à l’accès à du personnel opérationnel qualifié à la mine. Cameco affirme qu’elle continuera de surveiller la situation dans le nord de la Saskatchewan, les répercussions sur les collectivités et la disponibilité des employés et des entrepreneurs pour se rendre à Cigar Lake. Pendant la période de pointe de production cet automne, on comptait environ 300 travailleurs sur le site. La société prévoit d’augmenter ses achats d’uranium sur le marché pour respecter ses engagements de vente, mais les livraisons ne devraient pas être affectées de manière significative cette année. «La sécurité de nos travailleurs, de leurs familles et de leurs communautés est notre priorité absolue», a affirmé le président et chef de la direction de Cameco, Tim Gitzel. «Même si les protocoles que nous avons mis en place à ce jour nous ont permis de gérer efficacement ces cas, il existe des risques plus larges que nous ne contrôlons pas. Par conséquent, nous croyons qu’il est prudent de faire notre part pour continuer à protéger notre personnel et nos activités des menaces croissantes qui échappent à notre influence.»

 

Le fabricant de jouets Spin Master (TOY, 30,04$) a annoncé lundi que ses cofondateurs Ronnen Harary et Anton Rabie quitteraient leurs fonctions de cochefs de la direction l’année prochaine. La société a précisé que Max Rangel avait été nommé président mondial à compter de janvier et qu’il ajouterait à ce titre celui de chef de la direction en avril. Il occupait jusqu’à tout récemment un poste de direction chez l’américaine SC Johnson & Sons. MM. Harary et Rabie devraient travailler avec Rangel au cours des prochains mois et ils resteront au conseil d’administration de l’entreprise. Spin Master a ajouté que M. Harary continuerait également à guider la croissance du centre de création de jeux numériques de la société et que M. Rabie resterait impliqué dans la culture de l’entreprise à l’échelle mondiale. Ben Varadi, troisième cofondateur de Spin Master, continuera à jouer son rôle de directeur de la création. 

 

L’équipementier sportif allemand Adidas (ADS, 288€) a déclaré lundi qu’une vente de Reebok, sa filiale américaine en difficulté, figure parmi les options envisagées pour l’avenir de cette marque. Adidas, principal concurrent de Nike, a indiqué dans un communiqué que des « alternatives stratégiques » sont étudiées pour Reebok, acquise en 2006 pour 3,1 milliards d’euros, qui incluent « à la fois la vente (…) et le maintien » dans le groupe. Une décision doit être communiquée le 10 mars 2021, lors de la présentation officielle de la nouvelle stratégie d’Adidas par le patron danois Kasper Rorsted. Le fabricant de vêtements américain VF Corp et le chinois Anta Sports figureraient parmi les candidats intéressés par un rachat, écrivait dès le mois d’octobre le mensuel économique allemand « Manager Magazin », sans citer de sources. Depuis son rachat par le groupe allemand, Reebok, spécialisée dans le vêtement de sport féminin, a toujours été considérée comme un enfant à problème au sein de l’équipementier, alimentant régulièrement des rumeurs sur une éventuelle cession. La marque ne vaut plus que 803 millions d’euros au bilan du groupe après plusieurs dépréciations comptables, la dernière intervenant en août après un recul de 42% des ventes au deuxième trimestre, à 228 millions d’euros, fortement affecté par la pandémie du coronavirus. Le chiffre d’affaires de Reebok avait encore augmenté de 2% en 2019, à 1,75 milliard d’euros, une petite partie des 23,6 milliards d’euros de l’ensemble du groupe Adidas. Si un plan de redressement lancé en 2016 a permis à Reebok de « retrouver la rentabilité en 2018 » soit « deux ans plus tôt que prévu », selon le communiqué, le groupe ne fait pas de pronostic pour l’année 2020.

 

Pierre Boivin, qui a été président et chef de la direction du Club de hockey canadien, du Centre Bell et d’evenko de 1999 à 2011, est le nouveau président du conseil d’administration de Metro (MRU, 59,27$) en remplacement de Réal Raymond qui partira bientôt à la retraite. Le départ de M. Raymond, qui est administrateur de Metro depuis 2008 et qui assume a présidence depuis 2015, entrera en vigueur à la fin de la prochaine assemblée annuelle des actionnaires qui aura lieu le 26 janvier prochain.  Réal Raymond s’est aussi fait connaître à la Banque Nationale du Canada où il a occupé divers postes dont celui de président et chef de la direction.  Pierre Boivin a été nommé au conseil d’administration de Metro l’année dernière. Il est président et chef de la direction de Claridge, une société d’investissement privé, et il est également membre de divers conseils d’administration, dont celui de la Banque Nationale du Canada.   Le chiffre d’affaires annuel de Metro s’élève à près de 18 milliards $. Par ses activités de détaillant, franchiseur, distributeur et fabricant, Metro exploite ou approvisionne un réseau de quelque 950 magasins d’alimentation et d’environ 650 pharmacies.   

 

Le groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca (AZN, 7609 £) souffrait lundi matin à la Bourse de Londres après l’annonce du rachat de la biotech américaine Alexion (ALXN, 120,98 $US), spécialisée dans les maladies rares, pour une somme de 39 milliards de dollars jugée élevée par le marché. En plein développement d’un vaccin contre la COVID-19, AstraZeneca a dévoilé samedi le projet d’acquisition d’Alexion, la plus grande opération de fusion dans le secteur pharmaceutique depuis le début de la crise sanitaire. Mais les analystes s’interrogeaient sur le prix proposé par AstraZeneca, représentant une prime de 45 % par rapport au cours de Bourse de sa cible, pour une opération financée notamment grâce à un prêt géant de 17,5 milliards de dollars de plusieurs banques américaines. « Alexion n’a pas réussi à attirer de prétendants depuis un moment, malgré la pression des actionnaires, et donc les investisseurs pourraient penser qu’AstraZeneca est un peu naïf en proposant une prime de 45 % », note Russ Mould, analyste chez AJ Bell. Neil Wilson, analyste chez Markets.com, explique la chute du cours d’AstraZeneca, « par des craintes qu’il paye trop cher » pour cette acquisition. Mais selon lui, « ce n’est probablement pas si important compte tenu du chiffre d’affaires et des liquidités générées par le secteur », ce qui permettra de rembourser rapidement les emprunts. Les conseils d’administration des deux groupes ont approuvé la fusion qui doit encore être validée par leurs actionnaires avec l’espoir de la conclure au troisième trimestre de 2021.

 

Le géant automobile japonais Toyota (7203, 7952 yens) a annoncé lundi son intention de racheter puis d’annuler la totalité des actions spéciales encore existantes qu’il avait émises en 2015, une opération qui devrait lui coûter au moins 5,9 milliards de dollars canadiens. Toyota avait émis en 2015 pour près de 500 milliards de yens (6 milliards de dollars canadiens) de titres de long terme dits « AA », qui avaient la particularité de ne pas pouvoir être revendus avant une échéance de cinq ans et seulement dans des conditions prédéfinies. Cette opération visait essentiellement à attirer et fidéliser des petits porteurs japonais, à un moment où le groupe accélérait ses investissements de recherche-développement dans les nouvelles technologies automobiles. Initialement, il était prévu qu’au bout de cinq ans, ces actions spéciales puissent être soit revendues à Toyota à leur prix d’émission, soit converties en actions ordinaires du groupe. Toyota a donc finalement choisi de ne garder que la première option. Le groupe prévoit de racheter le 2 avril prochain les quelque 45,1 millions d’actions AA encore en circulation (sur 47,1 millions émises au départ), à leur prix d’émission unitaire de 10 598 yens, soit un total de 477,9 milliards de yens (environ 5,9 milliards de dollars canadiens au cours actuel). Le coût total de l’opération devrait toutefois être encore plus élevé car le prix de rachat sera majoré du montant total des dividendes accumulés par les détenteurs d’actions AA depuis 2015, a précisé Toyota dans un communiqué.

 

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