Titres en action: Canada Goose, Boeing, Dorel

Publié le 11/08/2020 à 10:47, mis à jour le 11/08/2020 à 15:30

Titres en action: Canada Goose, Boeing, Dorel

Publié le 11/08/2020 à 10:47, mis à jour le 11/08/2020 à 15:30

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La perte de Canada Goose Holdings (GOOS, 32,36$) a presque doublé pour atteindre 50,1 millions $ au premier trimestre alors que les revenus ont plongé de 63 % par rapport à la même période l’an dernier dans la foulée de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19. Au cours de la période de trois mois qui s’est terminée le 28 juin, le fabricant de parkas de luxe a affiché des revenus de 26,1 millions $, comparativement à 71,1 millions $ au premier trimestre de l’exercice précédent. Le trimestre a été marqué par les fermetures généralisées en raison de la pandémie. La perte par action s’est chiffrée à 46 cents. Au premier trimestre l’an dernier, la compagnie avait perdu 29,4 millions $, ou 27 cents par action. Abstraction faite des éléments non récurrents, la perte ajustée de Canada Goose s’est établie à 38,4 millions $, ou 35 cents par action, par rapport à une perte ajustée de 22,8 millions $, ou 21 cents par action, il y a un an. L’entreprise a réduit ses dépenses et ses investissements de l’ordre de 90 millions $. Par voie de communiqué, le président et chef de la direction de Canada Goose, Dani Reiss, a souligné qu’il commençait à constater des signes de reprise dans le monde, alors que la compagnie entame sa saison la plus importante de l’année.

 

Boeing (BA, 181,71$US) n’a décroché aucune commande le mois dernier en plus d’enregistrer 43 nouvelles annulations à l’endroit de ses appareils 737 Max, qui sont cloués au sol depuis l’an dernier dans la foulée de deux écrasements mortels. Néanmoins, les annulations dévoilées par l’avionneur américain mardi étaient en recul par rapport aux 60 enregistrées en juin. Entre les annulations et les commandes qui sont désormais considérées incertaines — souvent en raison de la précarité financière dans laquelle se trouvent les clients — Boeing a vu 800 commandes nettes lui glisser entre les doigts jusqu’à présent cette année. La pandémie de COVID−19 a paralysé le secteur de l’aviation commerciale. Les transporteurs se sont donc retrouvés avec plus d’avions que nécessaire. En plus, Boeing tente toujours d’obtenir les approbations nécessaires auprès des autorités américaines ainsi qu’ailleurs dans le monde pour permettre à ses 737 Max de redécoller. La semaine dernière, la Federal Aviation Administration a présenté son analyse la plus détaillée sur les changements apportés par Boeing afin que sa famille d’appareils soit en mesure de reprendre du service à la fin de l’année ou au début de 2021. En raison des annulations et autres commandes considérées incertaines, le carnet de commandes de Boeing est désormais sous la barre des 4500 unités dans le secteur commercial. L’entreprise n’a livré que quatre appareils en juillet, par rapport à 19 à la même période l’an dernier. Cela mine la capacité de Boeing à générer des liquidités, puisque généralement, les compagnies aériennes paient la moitié ou plus du prix d’achat au moment de la livraison de l’avion.

 

Le titre de la société Les Industries Dorel (DII.B, 8,58$) retraitait, mardi, en dépit d’une augmentation de ses bénéfices et de ses revenus au deuxième trimestre, où la demande pour les vélos et les accessoires de maison a bondi en raison de la pandémie de COVID−19. Sur le parquet de la Bourse de Toronto, l’action de catégorie B de la compagnie montréalaise, qui fabrique à la fois des bicyclettes, des meubles pour la maison et des produits pour bébés, abandonnait 19 cents, ou 2,17%, mardi après−midi, pour se négocier à 8,46$. Dorel a généré un bénéfice net de 11,1 millions $US, ou 34 cents US, au cours du trimestre terminé le 30 juin, comparativement à 2,9 millions $US, ou 9 cents US, à la même période l’an dernier. Abstraction faite des éléments non récurrents, Dorel a engrangé un bénéfice ajusté de 48 cents US par action au deuxième trimestre, par rapport à 19 cents US il y a un an. De son côté, le chiffre d’affaires a grimpé de 8,1%, à 724 millions $US, essentiellement grâce à une augmentation de la demande pour les produits des divisions sport et des meubles pour la maison. «La division (des produits de) puériculture a continué à faire face à des défis durant la première moitié du trimestre, touchée par des fermetures persistantes de magasins dans plusieurs de ses marchés, une situation qui a commencé à changer durant la dernière partie de la période alors qu’un plus grand nombre de magasins ont rouvert leurs portes», a souligné le président et chef de la direction de Dorel, Martin Schwartz, dans un communiqué. Les analystes tablaient sur une perte ajustée par action de 20 cents US sur des revenus trimestriels de 642,7 millions $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Dans une note envoyée par courriel, l’anlayste Stephen MacLeod, de BMO Marchés des capitaux, a notamment souligné que les perturbations des chaînes d’approvisionnement provoquées par la crise sanitaire, qui étaient évoquées comme des «vents de face», ont été moins importance que ce qui était anticipé au deuxième trimestre.

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