Titres en action: Canadian Natural Resources, Canopy Growth, Roots, Dollarama...

Publié le 09/12/2020 à 07:13, mis à jour le 09/12/2020 à 15:48

Titres en action: Canadian Natural Resources, Canopy Growth, Roots, Dollarama...

Publié le 09/12/2020 à 07:13, mis à jour le 09/12/2020 à 15:48

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Canadian Natural Resources (CNQ, 30,98$) prévoit augmenter ses dépenses en immobilisations de près de 19 % l’an prochain, pour les porter à 3,2 milliards $, a−t−elle indiqué mercredi. Environ 42% des dépenses, soit 1,345 milliard $, seront consacrés aux actifs conventionnels et non conventionnels, tandis que 58 %, soit 1,86 milliard $, iront aux actifs de longue durée à faible déclin. Les dépenses en immobilisations pour cette année devraient s’élever à 2,7 milliards $. Le producteur d’énergie établi à Calgary affirme que sa production devrait se situer entre 1,190 million et 1,260 million de barils équivalent pétrole par jour, contre 1,163 million de barils équivalent pétrole en 2020. Le point médian de ces perspectives implique que les volumes augmenteront de 5,3% par rapport à 2020. Canadian Natural prévoit un flux de trésorerie disponible de 2,0 milliards $ à 2,5 milliards $ après le paiement de son dividende, en supposant un prix de 45 $ US pour le baril de West Texas Intermediate. L’argent servira principalement à réduire la dette de l’entreprise. «Canadian Natural est une entreprise unique, durable et robuste, qui a prouvé sa capacité à générer des flux de trésorerie disponibles durables tout au long du cycle des prix des produits de base, ce qui nous distingue de nos pairs», a affirmé son président Tim McKay. «Nos actifs équilibrés, diversifiés et de haute qualité (...) nous offrent la possibilité de maintenir ou d’augmenter la production.

 

Le groupe familial Peugeot (UG, 21,07€) a annoncé mercredi avoir repris 2 % du capital de PSA en amont de sa fusion avec Fiat-Chrysler (FCA). Le groupe a acquis 18,1 millions d’actions Peugeot S.A., pour un montant total de 228 millions d’euros. Il possède désormais 14,38 % du capital et 19,36 % des droits de vote de Peugeot S.A.  « Le groupe familial Peugeot, actionnaire historique du groupe PSA, se réjouit de se renforcer ainsi au capital », ont indiqué dans un communiqué Jean-Philippe Peugeot, président du conseil d’administration d’Établissements Peugeot Frères, et Robert Peugeot, président du conseil d’administration de FFP, société dont les Peugeot sont actionnaires majoritaires. « Cette opération démontre clairement son attachement et sa volonté de devenir un des principaux actionnaires du prochain Groupe Stellantis et témoigne de sa confiance dans son développement futur », ont poursuivi Jean-Philippe et Robert Peugeot.

 

Canopy Growth (WEED, 34,28 $)a annoncé mercredi qu’elle mettrait fin aux activités de cinq de ses installations à travers le pays et qu’elle mettrait à pied plus de 200 travailleurs.  Le producteur de cannabis établi à Smiths Falls, en Ontario, a précisé qu’il mettrait fin à ses activités à ses installations de St. John’s, Fredericton, Edmonton, Bowmanville, en Ontario, et dans une installation de culture à l’extérieur en Saskatchewan.  L’entreprise calcule qu’environ 220 employés seront touchés par les fermetures. Le chef de la direction de Canopy, David Klein, a affirmé que ces mesures permettraient d’économiser entre 150 millions $ et 200 millions $ et d’accélérer le trajet vers la rentabilité de l’entreprise. Il a également souligné que Canopy enregistrerait des charges avant impôts d’entre 350 millions $ et 400 millions $ au cours des troisième et quatrième trimestres de son exercice 2021. Selon M. Klein, les réductions sur les sites de production affectent environ 17 % des installations intérieures de l’entreprise au Canada et 100 % de ses sites extérieurs. « Nous sommes convaincus que nos sites restants seront en mesure de produire la quantité et la qualité de cannabis nécessaires pour répondre à la demande actuelle et future », a-t-il affirmé dans un communiqué.« C’était une décision difficile à prendre, mais je pense que c’est la bonne. Je tiens à remercier tous les employés touchés par cette décision pour leurs efforts et leur aide dans la construction de Canopy Growth. » 

 

Roots (ROOT, 2,44 $) a affiché mercredi un bénéfice du troisième trimestre en hausse par rapport à l’an dernier, après que le détaillant de vêtements a réduit ses coûts.  La société a réalisé un profit de 10,3 millions $, soit 24 cents par action, pour le trimestre clos le 31 octobre, comparativement à un profit de près de 2 millions $, ou 5 cents par action, au même trimestre l’an dernier. Les ventes ont totalisé 72,9 millions $, en baisse par rapport à celles de près de 86,4 millions $ de la même période un an plus tôt. Le recul des ventes était principalement attribuable à la baisse de l’achalandage en raison de la pandémie, ce qui a été partiellement contrebalancé par une hausse de 40 % des ventes en ligne. Sur une base ajustée, Roots a réalisé un profit de 27 cents par action, alors que celui-ci avait été de 10 cents par action au troisième trimestre de 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 7 cents par action et à un chiffre d’affaires de 73,2 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

Dollarama (DOL, 54,87 $) versera une prime à ses employés pour leur travail pendant la pandémie de COVID-19 alors que le détaillant a relevé son dividende en plus d’afficher une hausse de ses profits au troisième trimestre. La chaîne de magasins d’articles à 1 $ et plus a indiqué mercredi que ses salariés à temps plein recevront 300 $, tandis que ceux à temps partiel auront droit à 200 $. Parallèlement, l’entreprise établie à Montréal a fait passer son dividende trimestriel de 4,4 cents à 4,7 cents. Dollarama a engrangé un bénéfice net de 161,9 millions $, ou 52 cents par action, au cours du troisième trimestre terminé le 1er novembre, par rapport à 138,6 millions $, ou 44 cents par action, à la même période il y a un an. Les ventes ont totalisé 1,06 milliard $, comparativement à 947,6 millions $ au troisième trimestre de l’exercice précédent. L’achalandage dans les magasins a diminué, mais cela a été contrebalancé par une hausse du volume d’articles achetés par les consommateurs lors de leurs visites. Les ventes des établissements ouverts depuis au moins un an — un indicateur clé dans le secteur du commerce de détail — ont grimpé de 7,1 %. Le nombre de transactions a fléchi de 15,2 %, mais le montant moyen a bondi de 26,3 %.

 

Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs STMicroelectronics (STM, 30,74 €) plongeait de près de 10 % à la Bourse de Paris mercredi après avoir repoussé à 2023 un objectif de chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars, et revu à la baisse sa perspective de marge opérationnelle. Le titre abandonnait 9,45 % après une annonce du groupe dans le cadre d’une journée dédiée aux investisseurs. Il s’agit de son plongeon le plus brutal en une séance depuis mars. « Sur la base de notre dernière évaluation et de notre visibilité actuelle, nous avons élaboré un plan de vente et d’exploitation visant à atteindre un chiffre d’affaires annuel de 12 milliards de dollars d’ici 2023 », a indiqué mercredi le PDG du groupe Jean-Marc Chery. Lors de précédentes estimations datant de mai 2019, le groupe avait anticipé un objectif équivalent pour la deuxième moitié de 2021 ou 2022, tandis que les analystes avaient estimé cet objectif pour 2022. Parmi les raisons évoquées, l’impact de la crise sanitaire ou encore les effets de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Le plongeon boursier de mercredi vient « clairement de l’abaissement d’objectif de ventes », souligne Daniel Larrouturou, gérant pour Dôm Finance. STMicroelectronics a dans le même minoré son objectif de marge opérationnelle, désormais dans une fourchette comprise entre 15 % et 17 % contre 17 % à 19 % anticipés précédemment. Il s’agit d’un « abaissement relativement sensible auquel le marché n’était pas préparé », observe M. Larrouturou.

 

Le géant du commerce en ligne Ozon (OZON, 47,99 $US)a annoncé mercredi avoir dépassé ses objectifs et levé 1,2 milliard de dollars pour son entrée sur le Nasdaq, l’indice boursier technologique de Wall Street, un succès remarquable pour un groupe russe. L’entreprise, qui prévoyait de lever près d’un milliard de dollars, en a finalement levé 1,2 milliard suite à l’émission d’un nombre supplémentaire d’actions, a indiqué le groupe dans un communiqué annonçant la clôture de ce premier appel public à l’épargne (PAPE). Avant ce PAPE, le groupe ne pensait même lever que 500 millions de dollars dans ses premières estimations. Alors que son prix d’introduction avait été fixé à 30 dollars par action, le titre de l’entreprise s’échangeait à 48 dollars à la fermeture mardi. Ozon vaut actuellement près de 10 milliards de dollars sur la place new-yorkaise. Ozon avait initialement prévu d’introduire 30 millions d’actions, avant d’en ajouter 4,95 millions supplémentaires. Seule une poignée d’entreprises russes se sont lancées sur des Bourses internationales ces dernières années, le climat leur étant défavorable depuis l’introduction en 2014 de sanctions occidentales contre Moscou suite à l’annexion de la Crimée.

 

Le groupe pharmaceutique suisse Roche (RO, 306 CHF) a annoncé mercredi un partenariat avec la société américaine de biotechnologie Moderna (MRNA, 169,86 $US) pour lui fournir des tests de diagnostics afin de mesurer l’efficacité de ses vaccins contre la COVID-19 lors des essais cliniques. Le contrat porte sur son test quantitatif appelé Elecsys Anti-SARS-CoV-2, qui permet de mesurer le niveau d’anticorps et doit aider à évaluer la réponse immunitaire à un vaccin. Ce test, approuvé aux États-Unis le 25 novembre, doit être utilisé pour les essais cliniques de Moderna sur ses vaccins, a indiqué Roche dans un communiqué. Roche n’a pas divulgué les détails financiers de cet accord.

 

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