Titres en action: TC Transcontinental, Boeing, Disney, Tiffany...

Publié le 09/09/2020 à 07:50, mis à jour le 09/09/2020 à 14:13

Titres en action: TC Transcontinental, Boeing, Disney, Tiffany...

Publié le 09/09/2020 à 07:50, mis à jour le 09/09/2020 à 14:13

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

TC Transcontinental (TCL.A, 15,41$) a vu ses profits augmenter au troisième trimestre, période au cours de laquelle l’entreprise a pu continuer à miser sur la subvention salariale alors que son secteur de l’impression est moins résilient que ses activités d’emballage. La société québécoise a dévoilé mercredi un résultat net attribuable aux actionnaires de 48,3 millions $, ou 56 cents par action, par rapport à 3,4 millions $, ou 4 cents par action, au troisième trimestre l’an dernier, où des dispositions fiscales aux États−Unis avaient eu une incidence sur les résultats. De leur côté, les revenus ont fléchi de 19,4%, à 587,4 millions $, notamment en raison d’une baisse de volume observée dans sa division qui imprime des circulaires depuis le début de la pandémie de COVID−19. Abstraction faite des éléments non récurrents, le bénéfice ajusté s’est établi à 68,2 millions $, ou 78 cents par action, en hausse de 30,7%, grâce entre autres à une diminution des frais financiers et une progression du résultat opérationnel ajusté. Les analystes tablaient sur un bénéfice ajusté par action de 45 cents, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Pour les trois mois clos le 26 juillet, Transcontinental a inscrit un montant de 35,9 millions $ réclamé en vertu de la Subvention salariale d’urgence du Canada. En mars dernier, la crise sanitaire avait forcé la société à mettre en congé forcé 1600 employés québécois et ontariens qui oeuvraient dans la division de l’impression. Environ 60% de ceux−ci ont été rappelés. Transcontinental s’attend à ce que les montants liés à la subvention d’urgence diminuent de «façon importante» au quatrième trimestre en raison des changements apportés au programme.

 

Déjà frappé par la crise du 737 MAX et la pandémie, qui affectent lourdement les commandes, Boeing(BA, 161,08$UYS) fait face à un nouveau revers avec l'identification de défauts de fabrication sur le 787 Dreamliner, qui devrait en retarder les livraisons. Le constructeur a en effet détecté un troisième problème sur ce long-courrier et a en conséquence décidé de «prendre le temps d'examiner rigoureusement» tous les avions de cette catégorie n'ayant pas encore été acheminés aux clients. Ces inspections supplémentaires devraient «affecter le calendrier des livraisons du 787 à court terme», a précisé le groupe aéronautique américain dans un message transmis à l'AFP. Le défaut rendu public mardi concerne les stabilisateurs horizontaux, dont certains éléments ont été serrés ensemble plus fortement que prévu. Boeing va corriger le problème sur les appareils en production et est en train d'analyser s'il doit être également réparé sur les appareils en service.

 

Le film Mulan de Disney(DIS, 134,20$US), qui vient de sortir sur Disney+, fait l'objet d'appels au boycott visant à protester notamment contre le tournage de certaines scènes dans la région chinoise du Xinjiang, où Pékin est accusé de violations des droits des Ouïghours. La superproduction de 200 millions de dollars, basée sur la légende d'une guerrière chinoise, avait déjà fait l'objet d'une controverse l'an dernier. Liu Yifei, la star sino-américaine, avait alors exprimé son soutien à la police de Hong Kong, accusée par le camp pro-démocratie de réprimer les manifestations. Mais récemment, une nouvelle polémique a vu le jour. La semaine dernière, lors de sa diffusion sur la plateforme de streaming Disney+, les téléspectateurs ont remarqué que, dans le générique, Disney adressait des «remerciements particuliers» aux instances gouvernementales du de la région du Xinjiang, située dans le nord-ouest de la Chine.

 

Tiffany(TIF, 121,81$US) et LVMH, à peine fiancés, déjà divorcés: le groupe de Bernard Arnault ne s'estime plus «en mesure» de racheter «en l'état» le joaillier américain, qui a lui attaqué le groupe français devant la justice aux États-Unis. Leurs fiançailles avaient fait les gros titres en novembre dernier, lorsque le numéro un mondial du luxe avait annoncé vouloir croquer la prestigieuse marque new-yorkaise pour le montant record de 16,2 milliards de dollars. Mais la crise sanitaire est notamment passée par là. Après avoir annoncé fin août qu'ils repoussaient de trois mois - à fin novembre 2020 - la date butoir pour boucler leur rapprochement, LVMH a annoncé mercredi qu'il avait décidé de réunir son conseil d'administration «après une succession d'événements de nature à fragiliser l'opération d'acquisition de la société Tiffany».

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