Titres en action: Aima, Cenovus Energy, Thomson Reuters, BP, ...

Publié le 08/02/2022 à 08:36, mis à jour le 08/02/2022 à 12:19

Titres en action: Aima, Cenovus Energy, Thomson Reuters, BP, ...

Publié le 08/02/2022 à 08:36, mis à jour le 08/02/2022 à 12:19

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Aimia (AIM.TO, 5,58 $) a signé une entente d’une valeur maximale de 517 millions de dollars (M$) pour vendre sa participation de 48,9% dans PLM, propriétaire et exploitant du programme de fidélisation mexicain Club Premier. La transaction verra PLM devenir une filiale à part entière d’Aeromexico (AEROMEX.MX, 1.9800 MXN). Aux termes de l’entente, Aimia recevra un produit net en espèces de 492 M$. L’entreprise pourrait également recevoir jusqu’à 25 M$ supplémentaires si le programme de fidélisation PLM atteint certains montants de facturation bruts annuels ciblés d’ici 2024. Aimia, qui possédait autrefois Aéroplan avant de le vendre à Air Canada, détient maintenant un portefeuille d’investissements dans des entreprises publiques et privées, dont Clear Media, Kognitiv et Trade X. Elle possède également l’entreprise de conseil en investissement Mittleman Investment Management.

 

Cenovus Energy (CVE.TO, 18,35 $) a affiché mardi une perte de 408 millions de dollars pour son 4e trimestre, pour lequel elle a dû inscrire une charge hors trésorerie non récurrente de 1,9 G$ liée à ses activités de raffinage aux États-Unis. La société, qui a complété sa prise de contrôle de Husky Energy au début de l’an dernier, a précisé que sa perte par action équivalait à 21 cents pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se comparait à une perte de 153 M$, ou 12 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus du plus récent trimestre ont totalisé 13,7 G$, ce qui représentait une forte hausse par rapport à ceux de 3,5 G$ du 4e trimestre précédent. Le chiffre d’affaires de Cenovus avait été de 12,7 G$ au 3e trimestre. Les flux financiers ajustés se sont chiffrés à 1,9 G$, ou 97 cents par action, comparativement à ceux de 333 M$, ou 27 cents par action, du même trimestre un an plus tôt. La production en amont de Cenovus a grimpé pour atteindre l’équivalent de 825 300 barils de pétrole par jour, alors qu’elle était de 467 200 barils par jour au quatrième trimestre de 2020. Le débit en aval s’est chiffré en moyenne à 469 900 barils par jour au plus récent trimestre, alors qu’il était de 169 000 barils par jour un an plus tôt. 

Thomson Reuters (TRI.TO, 128,27 $) a annoncé mardi une hausse de son dividende trimestriel, alors même qu’elle affichait une perte pour son quatrième trimestre, en raison d’un plus faible profit d’exploitation et d’une baisse de la valeur de son investissement dans le propriétaire de la Bourse de Londres. La société a réalisé une perte de 175 millions $ US, soit 36 cents US par action, pour son trimestre clos le 31 décembre, ce qui se comparait à un profit de 562 millions $ US , ou 1,13 $ US par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus de Thomson Reuters ont atteint 1,7 milliard $ US, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 1,6 milliard $ US au quatrième trimestre de l’exercice précédent. Sur une base ajustée, Thomson Reuters a réalisé un bénéfice par action de 43 cents US, par rapport à celui de 54 cents US au quatrième trimestre de 2020. La société versera désormais un dividende trimestriel de 44,5 cents US par action, comparativement à celui de 40,5 cents US qui prévalait jusque là. Dans ses perspectives pour 2022, Thomson Reuters a indiqué s’attendre à une croissance d’environ 5,0 % pour ses revenus totaux. Elle prévoit en outre que cette croissance s’établira entre 5,5 % et 6,0 % en 2023. 

Le géant pétrolier britannique BP (BP, 33,34 $US) a renoué avec les bénéfices l'an dernier grâce à la reprise économique et l'envolée du prix des hydrocarbures, après une perte colossale en 2020. Le groupe annonce parallèlement un plan d'accélération de sa transition énergétique. Le bénéfice net part du groupe ressort à 7,6 milliards de dollars américains pour 2021 contre une perte de 20,3 milliards en 2020, selon un communiqué diffusé mardi. Le chiffre d'affaires a bondi de 49% sur un an à 157,7 G$ US l'an dernier. Tout au long de 2021, mais particulièrement au 4e trimestre, le secteur pétrolier a bénéficié de la montée des prix du brut, tombés jusqu'en territoire négatif au printemps 2020. Ils sont repassés au-dessus du seuil de 90 $US le baril en janvier. Dans son plan de transformation publié mardi, BP prévoit de «réduire les émissions de gaz polluants provenant de ses opérations de 50% d'ici 2030 contre 30 à 35% visés auparavant, à horizon 2050» quand il ambitionne d'atteindre la neutralité carbone, voire plus tôt. La «major» pétrolière veut également augmenter la part de ses investissements dans les activités de transition à plus de 40% d'ici 2025 et vise environ 50% d'ici 2050. Elle ambitionne de générer des bénéfices de 9 à 10 G$ US de ces activités d'ici 2030, avec 5 moteurs de croissance: bioénergie, magasins dans ses stations d'essence, chargement de véhicules électriques, énergies renouvelables et hydrogène.

Le spécialiste des vélos d'appartement et des tapis de course Peloton (PTON, 29,75 $US) a annoncé mardi le remplacement de son directeur exécutif, John Foley, co-fondateur de l'entreprise qu'il dirigeait depuis sa création, dès mercredi par Barry McCarthy, ancien directeur financier de Spotify et de Netflix. John Foley va néanmoins devenir président exécutif du conseil d'administration de Peloton. Également, 2 800 emplois seront supprimés ce qui représente environ 20% des postes administratifs du groupe, mais Peloton précise ne pas toucher à sa liste d'entraîneurs dispensant des cours en ligne aux utilisateurs. L'entreprise va aussi mettre en pause la construction d'une nouvelle usine de fabrication dans l'Ohio, annoncée en mai dernier. Au total, Peloton cherche à économiser 800 millions de dollars américains de coûts annuels et à réduire d'environ 150 M$ US ses dépenses en capitaux en 2022. Le groupe new-yorkais, qui fait face à un net ralentissement de la demande pour ses produits avec la levée des restrictions sanitaires et la sortie progressive de la pandémie, traverse une crise majeure. Son action a fondu à Wall Street et s'échange actuellement plus de 460% en dessous de son record, atteint en janvier 2021. Peloton a par ailleurs publié en avance mardi matin ses résultats trimestriels qui devaient initialement être communiqués après la clôture de Wall Street. Le groupe a notamment nettement revu à la baisse ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'année 2022, disant s'attendre à un chiffre d'affaires compris entre 3,7 $US et 3,8 G$ US contre une fourchette de 4,4 G$ US à 4,8 G$ US dans la précédente estimation. Il prévoit de compter un peu moins de 3 millions d'abonnés à ses services de fitness à la fin de l'année, contre 3,35 millions à 3,45 millions espérés précédemment.

Les constructeurs automobiles sud-coréens Hyundai (HYMTF, 39,13 $US) et Kia (000270.KS, 78 900 $ KRW) demandent aux propriétaires de quelque 485 000 véhicules des deux marques aux États-Unis de stationner leur voiture à l’extérieur seulement, car il existe un risque qu’elle prenne en feu même lorsque le moteur est éteint. Une défectuosité du module de contrôle du système de freinage antiblocage (ABS) peut causer un court-circuit. Les modèles visés sont les véhicules utilitaires sport (VUS) Kia Sportage de 2014 à 2016, Hyundai Sante Fe 2016 à 2018, Santa Fe Sport 2017 et 2018, Santa Fe XL 2019 et Hyundai Tucson 2014 et 2015, de même que la berline K900 de 2016 à 2018. Hyundai et Kia signalent que 11 incidents d’incendie ont été rapportés jusqu’ici, mais que personne n’a été blessé. La réparation consiste à remplacer un fusible, mais les techniciens des concessionnaires inspecteront aussi les modules de contrôle et les remplaceront, si nécessaire. Aux États-Unis, les propriétaires des modèles Hyundai concernés seront avisés du rappel à compter du 5 avril alors que Kia débutera l’envoi de la correspondance le 31 mars. On ignore ce qu’il adviendra des propriétaires canadiens des modèles visés.

Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 53,21 $US) prévoit d'écouler cette année pour 32 milliards de dollars américains de son vaccin contre la COVID-19 développée avec BioNTech ainsi que pour 22 G$ US de sa pilule destinée à traiter le COVID. L'entreprise a déjà largement profité du vaccin qu'il a développé en partenariat avec la biotech allemande BioNTech sous le nom de Comirnaty, en en vendant pour 36,8 G$ US en 2021. Son chiffre d'affaires a bondi de 95%, à 81,3 G$ US, et son bénéfice net a plus que doublé, à 22 G$ US. Pfizer prévoyait début 2021 de vendre pour seulement 15 G$ US de son vaccin contre la COVID avant de relever ses prévisions plusieurs fois. Il a annoncé en janvier avoir lancé un essai clinique visant à en tester une version visant spécifiquement le variant Omicron. Quant à son traitement commercialisé sous le nom de Paxlovid autorisé fin décembre aux États-Unis, Pfizer en a déjà vendu 72 M$ US en 2021. Les prévisions pour 2022 sont basées sur les contrats et engagements pris fin janvier et pourraient donc encore augmenter.  Pfizer s'attend au total à un chiffre d'affaires compris entre 98 et 102 G$ US pour cette année et à un bénéfice ajusté par action compris entre 6,35 et 6,55 $US, ce qui un peu en dessous des prévisions. Les analystes s'attendaient aussi à un chiffre d'affaires un peu plus élevé fin 2021. Sur le seul quatrième trimestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 23,8 G$ US et dégagé un bénéfice net de 3,4 G$ US. 

Le constructeur automobile japonais Nissan (7201.T, 593 $JPY) a de nouveau relevé mardi ses prévisions annuelles de bénéfice net et opérationnel, grâce notamment à l'amélioration constante de la qualité de ses ventes, l'optimisation de ses coûts et la baisse du yen. La société vise désormais un bénéfice net de 205 milliards de yens (1,6 milliard d'euros) sur son exercice 2021/22 qui sera clos le 31 mars. En novembre dernier, Nissan avait dit tabler sur un bénéfice net de 180 milliards de yens, après deux exercices annuels profondément dans le rouge. Le groupe a aussi rehaussé son objectif annuel de bénéfice opérationnel, passé de 180 à 210 milliards de yens, tout en abaissant sa perspective de chiffre d'affaires, révisée à 8,710 milliards de yens (66,1 milliards d'euros) contre 8 800 milliards de yens auparavant. Néanmoins cela représenterait toujours une hausse sensible (+10,8%) comparée à son exercice annuel précédent. Son objectif annuel de ventes en volume reste inchangé, à 3,8 millions de véhicules, mais «la sévère pénurie de semi-conducteurs et la hausse des infections à la COVID-19 à cause de la propagation du variant Omicron» affecte sa production, a expliqué le constructeur dans son communiqué. Sur son troisième trimestre (octobre-décembre), le groupe a réalisé un bénéfice net de 32,7 milliards de yens (près de 250 millions d'euros), contre une perte nette de 37,8 milliards de yens un an plus tôt. Son bénéfice opérationnel s'est établi à 52,2 milliards de yens sur la période, un résultat presque doublé sur un an, tandis que ses ventes trimestrielles ont quasiment stagné (-0,8% sur un an) à 2,207 milliards de yens (16,8 milliards d'euros).

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