Titres en action: Great-West Lifeco, Bausch Health, Teva...

Publié le 05/08/2020 à 08:49, mis à jour le 05/08/2020 à 17:07

Titres en action: Great-West Lifeco, Bausch Health, Teva...

Publié le 05/08/2020 à 08:49, mis à jour le 05/08/2020 à 17:07

Par AFP

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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L’assureur Great-West Lifeco (GWO, 24,96$) estime que ses investissements en technologie numérique et le rebond des marchés après le choc initial de la pandémie de COVID-19 lui ont permis de presque doubler son résultat net au plus récent trimestre. La société établie à Winnipeg a affiché, tard mardi, un bénéfice attribuable aux actionnaires de 863 millions $, ou 93 cents par action, pour son deuxième trimestre, comparativement à un profit de 459 millions $, ou 49 cents par action, pour la même période l’an dernier. Le bénéfice de base pour le trimestre clos le 30 juin a atteint 706 millions $, ou 76 cents par action, ce qui se comparait à un profit de 627 millions $, ou 67 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que la Great-West réalise un profit net de 72 cents par action et un bénéfice de base de 60 cents par action. Quelques instants avant la publication de ses résultats, la Great-West a aussi annoncé la vente de sa filiale canadienne GLC Groupe de gestion d’actifs à la Corporation financière Mackenzie pour 175 millions $ en espèces. La société mère de Mackenzie, la Financière IGM, et Great-West Lifeco sont toutes deux détenues majoritairement par Power Corporation du Canada.

 

La pharmaceutique Bausch Health (BHC, 25,60$) a indiqué mercredi avoir mis fin à d’importantes questions juridiques remontant à l’époque où elle portait le nombre de Valeant, en acceptant de payer 94 millions $, plus les frais d’administration, pour régler une action collective canadienne en valeurs mobilières. L’action intentée devant la Cour supérieure du Québec en 2015 alléguait des violations des lois canadiennes sur les valeurs mobilières dans la foulée d’un plongeon du cours des actions de l’entreprise survenu il y a environ cinq ans. Dans le cadre du règlement, la société et les autres défendeurs n’admettent aucune responsabilité et rejettent toutes les allégations d’actes répréhensibles. La société pharmaceutique établie à Laval affirme que le règlement résout essentiellement les mêmes questions qu’une action collective américaine en valeurs mobilières, qui a été réglée l’année dernière pour 1,21 milliard $ US. Le président et chef de la direction de Bausch Health, Joseph Papa, a affirmé que les règlements et la résolution récente des anciennes enquêtes de la Securities and Exchange Commission mettaient fin aux problèmes juridiques de l’entreprise et lui permettaient de se concentrer sur ses activités actuelles. Valeant Pharmaceuticals, qui a été brièvement la société la plus fortement évaluée du Canada, a cumulé 30 milliards $ US de dettes — environ trois fois ses revenus annuels — grâce à une vague d’acquisitions, avant que le cours de son action ne plonge alors que s’accumulaient les poursuites et les enquêtes.

 

Le groupe de services aux entreprises et de médias Thomson Reuters (TRI, 93,44$) a fait mieux que prévu au deuxième trimestre malgré un chiffre d'affaires en légère baisse, et il maintient ses prévisions pour l'ensemble de l'année. Les revenus de la société ont reculé au total de 1% à 1,4 milliard de dollars, lestés notamment par une chute de 19% du chiffre d'affaires de la division Imprimerie, détaille un communiqué mercredi. De nombreux clients travaillant à domicile ne peuvent pas réceptionner les produits imprimés comme ils le font habituellement. Mais ces documents étant souvent essentiels pour les cabinets juridiques et les agences gouvernementales, la société s'attend à pouvoir les envoyer d'ici la fin de l'année. Le chiffre d'affaires tiré de ses activités de conseil s'est maintenu presque au même niveau (+1% à 1,11 milliard de dollars): si les conseils juridiques et aux entreprises ont augmenté, les conseils fiscaux ont un peu reculé en raison du report accordé par les autorités américaines jusqu'au 15 juillet pour remplir sa déclaration d'impôts. Les revenus tirés de l'agence de presse se sont aussi quasiment stabilisés (-1% à 155 millions de dollars) malgré le report de nombreux événements et conférences. La société s'attend toutefois à ce que le chiffre d'affaires de l'agence de presse recule de 4% à 6% sur l'ensemble de l'année. Le bénéfice net de Thomson Reuters a reculé de 30% au deuxième trimestre à 126 millions de dollars. Ajusté par action et hors élément exceptionnel, la référence à Wall Street, il s'élève à 44 cents là où les analystes anticipaient 38 cents.

 

L'éditeur américain de jeux vidéo Activision Blizzard (ATVI, 86,45$US), propriétaire des titres «Call of Duty» et «Candy Crush», a explosé ses propres prédictions au deuxième trimestre, avec près de 2 milliards de chiffre d'affaires (+38% sur un an), contre le 1,7 milliard envisagé. Le groupe s'est félicité mardi de sa «base de joueurs élargie», dans le contexte porteur pour les jeux vidéo des mesures de distanciation sociale. «Toutes nos franchises majeures ont réalisé des résultats meilleurs qu'attendu, Call of Duty en tête de la croissance avec la sortie de Warzone», détaille le communiqué. Le jeu mobile ultra populaire Candy Crush a vu de son côté son nombre d'utilisateurs actifs mensuels progresser d'un taux à deux chiffres sur un an. Au total, le bénéfice net ressort à 580 millions de dollars, contre 328 l'année dernière. Activision Blizzard parie que ses bonnes performances vont continuer sur le reste de l'année et relève de nouveau ses objectifs annuels. La société prévoit désormais près de 7,3 milliards de revenus nets en 2020 (contre 6,8 milliards annoncés en mai), pour un bénéfice par action ajusté de 2,87 dollars (contre 2,62 dollars). Elle précise qu'il s'agit d'orientations «prudentes» et envisage même des «surperformances» si les risques liés à la crise sanitaire «ne se matérialisent pas». Car en-dehors des plateformes et services de divertissement numériques, l'économie américaine a beaucoup souffert des mois de confinement et la reprise prend du retard avec la résurgence des cas de contamination.

 

Le géant israélien des médicaments génériques Teva (TEVA, 11,83$US) a dégagé un bénéfice net de 140 millions de dollars au deuxième trimestre, contre une perte nette de 689 millions un an auparavant, malgré une baisse de 7% de ses ventes en lien avec la pandémie de COVID-19. Le chiffre d'affaires du trimestre écoulé s'est élevé à 3,9 milliards de dollars (contre 4,2 milliards l'an dernier), a indiqué le groupe mercredi dans un communiqué. La baisse des ventes a concerné à la fois les médicaments génériques et les produits grand public dans toutes les régions, a indiqué Teva. «Les ventes moindres de génériques et de produits grand public en Europe et sur les marchés internationaux étaient en ligne avec nos attentes, après la demande inhabituellement élevée au premier trimestre en réponse initiale à la pandémie», a indiqué Kåre Schultz, PDG de Teva, cité dans le communiqué. Le PDG a aussi souligné que «la performance sur le premier semestre a égalé ou dépassé celle de la même période l'an dernier». Il a salué une profitabilité «forte», qui a permis de poursuivre la réduction de la dette nette, à 23,9 milliards de dollars, et de confirmer les objectifs du groupe pour 2020. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action, référence à Wall Street où Teva est cotée, ressort à 55 cents (contre 60 cents l'an dernier). La baisse est liée à un bénéfice brut en recul, en partie compensé par des dépenses d'exploitation réduites, a expliqué le groupe. Au deuxième trimestre, les ventes ont légèrement baissé sur le premier marché du groupe, l'Amérique du Nord (-1% à 2,05 milliards de dollars). Le recul a été plus prononcé en Europe (-15% à 1 milliard de dollars), du fait d'une fréquentation en baisse des cabinets médicaux et en conséquence des prescriptions également en baisse. Teva a maintenu ses objectifs financiers annuels, notamment un chiffre d'affaires compris entre 16,6 et 17 milliards de dollars et un bénéfice par action entre 2,30 et 2,55 dollars.

 

Le numéro deux de l'automobile au Japon, Honda (HMC, 25,96$US), a prévu mercredi de rester rentable en 2020/21, malgré des pertes conséquentes sur son premier trimestre (avril-juin) dues à l'impact de la pandémie sur ses activités mondiales. Le groupe a accusé une perte nette trimestrielle de 80,8 milliards de yens (près de 650 millions d'euros), creusée par rapport à une perte de près de 30 milliards de yens en janvier-mars, au dernier trimestre de son exercice précédent. Au premier trimestre 2019/20, il avait enregistré un bénéfice net de 172,3 milliards de yens. Ses ventes mondiales se sont notamment effondrées de 47% sur le trimestre écoulé, à 2 123,7 milliards de yens (17 milliards d'euros), avec pour conséquence une perte opérationnelle de 113,6 milliards de yens, contre un bénéfice opérationnel de 252,4 milliards de yens un an plus tôt, selon un communiqué. Les ventes automobiles du groupe ont particulièrement chuté aux États-Unis, au Japon et en Inde. Ses ventes de deux-roues ont quant à elles beaucoup souffert à travers toute l'Asie, le principal marché de cette division du groupe. Honda avait été contraint en avril de mettre sa production automobile à l'arrêt dans 12 pays, mais «maintenant nous avons repris la production sur tous nos sites», a rappelé mercredi son vice-président exécutif Seiji Kuraishi lors d'une conférence de presse en ligne. Les ventes du groupe aux États-Unis se redressent actuellement «plus rapidement» que l'ensemble du marché automobile américain, et Honda compte croître en Chine sur l'ensemble de l'exercice, a souligné M. Kuraishi.

 

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