SNC-Lavalin est à Montréal pour rester, dit son pdg

Publié le 16/02/2017 à 16:34

SNC-Lavalin est à Montréal pour rester, dit son pdg

Publié le 16/02/2017 à 16:34

Par Stéphane Rolland

SNC-Lavalin (Tor., SNC) est à Montréal pour rester, assure Neil Bruce, son pdg. Malgré les inquiétudes de certains, la firme d’ingénierie n’a pas l’intention de quitter la métropole québécoise, a-t-il dit dans une entrevue avec Les Affaires, en marge d’une présentation devant le Cercle finance et placement du Québec, jeudi. 

«Le Québec est un bel endroit pour avoir son siège social, répond M. Bruce. Nous y avons un bon soutien financier et de bons investisseurs. Ce soutien fait la différence comparativement à d’autres firmes qui ont leur siège social aux États-Unis ou en Europe.»

Celui qui dirige SNC-Lavalin depuis octobre 2015 n’a pas identifié de partenaires en particulier. La Caisse de dépôt et placement est le principal actionnaire de la société avec 12,31% des titres en circulation, selon les documents réglementaires. L’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada, pour sa part, est le cinquième actionnaire avec une participation de 1,82%.

Des inquiétudes sur l’influence de Montréal au sein de la société se font entendre depuis le départ du pdg Pierre Duhaime en 2012 dans la foulée d’affaires de corruption qui ont ébranlé l’entreprise. Depuis, la société a été dirigée par Robert Card, un Américain, suivi de M. Bruce, un Écossais.

Les décisions continuent de se prendre à Montréal. Les membres de la haute direction y travaillent tous, a ajouté Louis-Antoine Paquin, le porte-parole de l’entreprise, en entrevue. Des quatre divisions de l’entreprise, trois ont leurs dirigeants à Montréal. Seul Martin Adler, président de la division pétrole et gaz, travaille à Houston, une ville où le secteur énergétique est plus important.

Acquisitions

L’entrevue a également porté sur les projets d’acquisitions de SNC-Lavalin. La société est prête à faire une acquisition, affirme M. Bruce. Celle-ci pourrait se situer dans une fourchette d’entre 1,5 G$ et 4 G$, mais ces chiffres demeurent «hypothétiques». «C’est une idée de ce qui pourrait être fait, ce n’est pas nécessairement ce qui adviendra », précise-t-il.

Idéalement, SNC-Lavalin chercherait une société présente dans plus d’un des quatre secteurs où elle œuvre, explique M. Bruce. Il souhaiterait que la nouvelle acquisition augmente l’empreinte internationale de la société au-delà de l’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, où elle est déjà très présente. La dernière acquisition importante remonte à 2014 avec l’achat de Kentz, dans le secteur pétrolier et gazier, pour un montant de 1,97 G$.

Dans une note publiée lundi, Anthony Zicha, de Banque Scotia, affirme que la société pourrait maintenir sa cote de crédit avec une acquisition allant jusqu’à 1,5 G$. Une plus grande bouchée nécessiterait une émission d’actions, croit l’analyste, qui a rencontré la direction la semaine précédente.

En raison de l’enthousiasme des investisseurs pour les actions dans le secteur des infrastructures à la suite de l’élection de Donald Trump, trouver des cibles d’acquisitions est plus difficiles, admet M. Bruce. Il affirme qu’il ne fera pas «d’acquisition pour faire une acquisition». Le plan d’affaires est valide, même sans acheter d’autres entreprises, selon lui.

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