Pourquoi le pire semble passé pour le pétrole canadien


Édition du 10 Novembre 2018

Pourquoi le pire semble passé pour le pétrole canadien


Édition du 10 Novembre 2018

Par Dominique Beauchamp

Le pire est passé pour le secteur de l'énergie, croit Michael Loewen, de Banque Scotia. Le cours du pétrole Western Canadian Select (WCS) peut difficilement s'enfoncer plus qu'au début du mois d'octobre, alors que son cours était de 50 $ US inférieur au cours du West Texas (WTI), un record. Outre la difficulté pour les producteurs d'expédier leur pétrole en raison du manque d'oléoducs et de wagons-citernes, l'arrêt anormalement élevé des raffineries a amplifié les surplus et la chute des cours. M. Loewen s'attend à un rétablissement graduel au cours de la prochaine année. D'abord, grâce à la reprise des raffineries et au plus grand nombre de wagons-citernes. Ensuite, grâce à la mise en service de la Ligne 3 de l'oléoduc d'Enbridge à la fin de 2019. L'écart entre le WCS et le WTI devrait diminuer de moitié, prédit-il. Dans une industrie volatile, ce pari n'est pas sans risque, admet l'analyste. Ses titres favoris, côté risque-rendement, sont ceux des grandes sociétés Canadian Natural Resources (CNQ, 37,17 $) et Cenovus Energy (CVE, 11,39 $), de même que ceux de Baytex (BTE, 2,60 $), Crescent Point (CPG, 5,89 $), Torc Oil & Gas (TOG, 5,06 $) et Whitecap Resources (WCP, 6,31 $) chez les sociétés de taille intermédiaire.

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