Metro rate la cible au 1er trimestre

Publié le 28/01/2020 à 11:08, mis à jour le 28/01/2020 à 16:20

Metro rate la cible au 1er trimestre

Publié le 28/01/2020 à 11:08, mis à jour le 28/01/2020 à 16:20

Par Denis Lalonde
L'intérieur d'une épicerie Metro.

(Photo: courtoisie)

L’épicier Metro (Tor., MRU) a vu son bénéfice net reculer de 16,2% au 1er trimestre de son exercice 2020.

Durant la période terminée le 21 décembre, l’épicier a enregistré un bénéfice net de 170,2 millions de dollars (M$), ou de 0,67$ par action, lui qui était de 203,1M$, ou de 0,79$ par action à la période correspondante un an plus tôt.

En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice net grimpe à 180,9M$, ou 0,71$ par action. L'an dernier, il s'était établi à 172,2M$, ou 0,67$ par action.

Selon cette mesure, les résultats sont inférieurs aux attentes des analystes. Ces derniers anticipaient un bénéfice par action de 0,74$.

Les revenus ont malgré tout progressé de 1,3% à 4,03 milliards de dollars, eux qui avaient totalisé 3,98 milliards de dollars au 1er trimestre de 2019. Cette performance est aussi inférieure à ce qu’anticipait Patricia Baker, analyste chez Banque Scotia. Cette dernière prévoyait des revenus de 4,08 milliards de dollars. 

L’analyste de la Scotia attribue la performance moins bonne que prévu aux dépenses administratives, aux frais de vente et aux autres frais généraux, qui ont totalisé 419,9M$. L’analyste anticipait des dépenses de 415,2M$ de ce côté. 

Metro a subi une perte de 7,5M$ liée à la vente de sa division de plats prêts à cuisiner Miss Fresh, mais a généré un gain de 7,4M$ après avoir vendu cinq pharmacies.

À lire également: Garder ses gagants, le cas de Metro

Metro a relevé son dividende de 20 cents à 22,5 cents par action, ce qui constitue une hausse de 12%. L’entreprise souhaite dorénavant établir son dividende entre 30% et 40% du bénéfice net ajusté de l'exercice précédent.

L’analyste de la Scotia conserve sa recommandation de «surperformance» avec un cours cible sur un an de 63,00$.

Chez RBC Marchés des capitaux, l'analyste Irene Nattel note la faible hausse de 1,4% des ventes des magasins comparables (ouverts depuis plus d'un an) des marchés d'alimentation. En excluant les variations saisonnières des ventes de Noël, ces ventes auraient été en hausse de 2%, alors que l'analyste anticipait une croissance de 2,8%.

Les ventes des pharmacies comparables ont été en hausse de 3,6%, ce qui est conforme aux prévisions de Mme Nattel, qui prévoit pour le titre une  «performance égale au marché» avec un cours cible sur un an de 57,00$.

Le titre de l’épicier a terminé la journée sur un recul de 1,92$, ou de 3,43%, à 54,10$ à la Bourse de Toronto.

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