Les titres FAANGs en correction

Publié le 05/10/2018 à 12:59

Les titres FAANGs en correction

Publié le 05/10/2018 à 12:59

Par Dominique Beauchamp

Les chouchous du long marché haussier, le club des titres FAANGs, sont tombés dans une correction officielle.

Les titres de Facebook (FB, 156,88$US), Apple (AAPL, 223,38$US), Amazon (AMZN,1875,71$US), Netflix (NFLX, 345,04 $US) et Alphabet-Google (GOOG, 1150,84$US) ont en effet perdu 10,8% de leur valeur depuis le 20 juin, rencontrant ainsi la définition d’une «correction», soit un repli d’au moins 10%, note Bespoke Investment Group.

Pendant cette même période, le S&P 500 a gagné de 5,1%, ce qui révèle la migration des investisseurs à ce stade avancé du cycle économique.

Le long marché haussier incite certains investisseurs à encaisser leurs forts gains dans le secteur le plus rentable de la technologie.

D’autres se déplacent vers des industries jugées plus stables, soit pour leurs attributs défensifs dans un éventuel ralentissement économiques ou tout simplement parce qu’ils sont moins chèrement évalués.

Ces mouvements restent encore marginaux puisque la technologie reste le secteur le plus performant depuis le début de l’année avec un gain de 19,5% (au 30 septembre), rapporte Yardeni Research.

Au troisième trimestre, la technologie se classe au troisième rang avec un gain de 8,5%. Les secteurs de la santé (14%) et de l’industrie (9,5%) se sont en effet faufilés devant.

Plus le coût d’emprunt monte en principe plus l’appétit du risque diminue, ce qui frappe les secteurs les plus chèrement évalués, si l’on se fie aux cycles boursiers passés.

Le secteur de la technologie du S&P 500 s’échange à un multiple de 18 fois les bénéfices attendus dans 12 mois, comparativement à un ratio cours-bénéfice de 16,9 fois pour le S&P 500.

Ceci dit, les entreprises de technologie accroissent encore leurs revenus et leurs bénéfices à bon rythme. La progression des profits attendus dans 12 mois s’élève à 10,5%.

Surprise, ce taux est inférieur à celui de 12,5% pour le S&P 500, mais deux phénomènes l'expliquent.

D'un, les sociétés de technologie ont moins profité de la réforme fiscale parce qu'elles étaient déjà peu imposées, indique Joe Abbott, de Yardeni Research.

De deux, le "nouveau" secteur de la technogie exclut dorénavant Google, Netflix et Facebook depuis la récente reclassification des secteurs du S&P 500.

Ce déplacement a abaissé de 7,9% à 5,7% le taux de croissance des revenus attendus dans 12 mois et de 1,9 à 10,5% celui des bénéfices, précise l'économiste. 

Malgré tout, leurs coffres bien garnis de liquidités, leurs solides flux de trésorerie et leurs marges élevées confèrent encore de bons points d’appui au secteur de la technologie.

 

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