Les titres des banques sont plus risqués, selon Morningstar

Publié le 02/01/2012 à 12:40

Les titres des banques sont plus risqués, selon Morningstar

Publié le 02/01/2012 à 12:40

Par lesaffaires.com

Les titres des banques canadiennes exposent à un risque supérieur au rendement potentiel qu’ils offrent à court terme en raison de leur évaluation élevée et du ralentissement de la croissance, estime Dan Werner, analyste chez Morningstar.

Dans un récent rapport de recherche, M. Werner prévoit que la rentabilité des banques sera sous pression dans les prochaines années, entre autres parce que des taux d’intérêt défavorables auront pour effet de réduire leurs marges bénéficiaires.

M. Werner croit également que la croissance des prêts des banques, qui a avoisiné 10 % au cours des cinq dernières années, fléchira en raison de la faible croissance économique prévue et de l’endettement élevé des ménages du pays. Selon lui, l’augmentation la dette des ménages en proportion du revenu disponible est insoutenable.

Les revenus tirés des activités de banque d’affaires sont également au ralenti à cause des turbulences sur les marchés financiers mondiaux, ajoute l’analyste.

La Banque TD est le titre préféré de M. Werner. Il apprécie la croissance interne élevée tant dans ses activités canadiennes qu’américaines, ainsi que le rendement croissant du capital investi aux États-Unis. Il suggère aussi aux investisseurs de privilégier la Banque Royale, entre autres pour son rendement de dividende élevé et pour le fait qu’elle se déleste de ses activités dans la région du sud-est des États-Unis. Il avertit toutefois que la vente d’actifs au sud de la frontière d’ici mars prochain pourrait nuire à la rentabilité de l’institution financière.

L’analyste se dit moins enthousiaste envers la Banque de Montréal, la Banque CIBC et la Banque Nationale. En ce qui concerne la Banque de Montréal, il note que l’intégration des activités de la M&I Bank aux États-Unis prendra du temps, en raison des actifs à problème de cette banque.

Quant à la CIBC, elle sera selon lui la plus touchée par le ralentissement économique du pays, parce que ses activités sont concentrées au Canada.

Enfin, il est hésitant envers le titre de la Nationale en raison de son expansion dans le marché de la gestion de patrimoine réalisée par l’entremise d’acquisitions. Elle pourrait selon lui payer trop cher pour les activités acquises.

Dans l’ensemble, les banques canadiennes sont bien évaluées, estime l’analyste de Morningstar. Mais compte tenu des facteurs propres à l’économie canadienne et aux turbulences des marchés financiers, le potentiel d’appréciation des titres sera limité au cours des prochaines années, conclut M. Werner.

 

 

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