Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 28/01/2022 à 13:30

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 28/01/2022 à 13:30

Par lesaffaires.com

28 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Cineplex (CGX.TO, 12,19 $) a déposé un appel incident demandant des dommages-intérêts alternatifs, si un tribunal annule une décision qui a forcé Cineworld, ancien prétendant de la compagnie exploitant des salles de cinéma, à lui payer 1,24 milliard $. Dans des documents déposés auprès de la Cour d'appel de l'Ontario, Cineplex soutient qu'elle devrait se voir accorder plus de 2,1 milliards $ en dommages-intérêts en raison de sa baisse de valeur et de sa perte de performance. Cineworld déclare dans un communiqué qu'il n'est pas d'accord avec l'appel incident, mais qu'il y répondra et ne paiera aucun dédommagement pendant que l'affaire est en cours. La demande de Cineplex arrive en réponse à un appel que Cineworld a déposé plus tôt ce mois-ci qui affirmait que la juge Barbara Conway avait commis des «erreurs de droit extractibles», lorsqu'elle a tranché en faveur de Cineplex en décembre. Le procès présidé par la juge Conway découlait de la décision de Cineworld en juin 2020 de mettre fin à un accord de 2,18 milliards $ pour acquérir Cineplex. Le groupe Cineworld a fait valoir qu'il était libre de rompre l'accord parce que Cineplex a reporté ses comptes créditeurs d'au moins 60 jours, réduit ses dépenses au «strict minimum» et cessé de payer les propriétaires, les studios de cinéma, les distributeurs de films et les fournisseurs au début de la pandémie. Cineplex a déclaré que ces actions faisaient partie du cours normal des affaires des compagnies de cinéma pendant une pandémie et n'ont pas nui à sa réputation auprès des propriétaires et des studios.

  • Teck Resources (TECK-B.TO, 38.85 $) affirme que ses ventes de charbon sidérurgique sont tombées en deçà de ses prévisions déjà révisées à la baisse pour le 4e trimestre, les mauvaises conditions météorologiques en Colombie-Britannique continuant d’affecter la logistique. La société minière affirme que le temps extrêmement froid dans la province qui a suivi les fortes pluies de novembre a entraîné de nouvelles interruptions et des réductions substantielles du service ferroviaire et des activités portuaires. Teck affirme que les ventes de charbon sidérurgique au 4e trimestre se sont élevées à 5,1 millions de tonnes, en dessous des prévisions de 5,2 à 5,7 millions de tonnes publiées le 5 décembre à la suite des précipitations record en Colombie-Britannique. La société avait une prévision de 6,4 à 6,8 millions de tonnes vendues avant que le déluge de novembre empêche l’utilisation des voies ferrées et routières de la province. Teck dit que la production de charbon à Elk Valley n’a pas été affectée par les événements de novembre, mais que les perturbations en raison du temps froid ont conduit à des stocks presque record et que l’entreprise pourrait être forcée de réduire la production s’il y avait sont d’autres perturbations dans le transport. La société affirme que les perturbations ont également augmenté les coûts de ses opérations, mais que la hausse des prix du charbon sidérurgique devrait compenser, et elle s’attend à compenser en grande partie le volume de ventes perdu au premier semestre de cette année. Le variant Omicron de la COVID-19 a entraîné une augmentation des absences de son personnel dans ses opérations de charbon en Colombie-Britannique, et que même si elle n’a pas encore entraîné d’impact majeur, la situation présente un risque pour la production du premier trimestre.
  • Veolia (VIE.PA, 31.60 €), qui détient déjà près de 96% du capital de Suez après une OPA, a demandé vendredi un «retrait obligatoire» des actions restantes, pour atteindre 100% et parachever l'acquisition du vieux rival, a annoncé vendredi l'Autorité des marchés financiers (AMF). Cette opération interviendra le 18 février, indique-t-elle. Comme le numéro un mondial de l'eau et des déchets l'avait précédemment annoncé, les banques agissant pour son compte ont informé vendredi l'AMF de son intention de procéder à ce «retrait obligatoire» sur les actions Suez n'ayant pas été apportées via l'offre publique d'achat (OPA). Ces actions seront reprises au même prix que celui proposé lors du rachat, soit 19,85 euros par titre, une étape technique permise à partir du moment où l'acheteur détient déjà plus de 90% du capital de sa cible. Veolia détenait depuis octobre 2020 quelque 29,9% de son concurrent, racheté à Engie. Au 27 janvier, il avait atteint 95,93%, après une OPA en deux étapes. Veolia, renforcé par 60% des actifs de Suez, passera de 180 000 à 230 000 salariés, et de 27 à 37 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
  • Chevron (CVX, 129.06 $US) n'a jamais pompé autant de pétrole et de gaz que l'an dernier et a dégagé 15,6 milliards de dollars américains de bénéfices avec le rebond des prix de l'énergie après l'effondrement du début de la pandémie. Mais les analystes s'attendaient à des profits encore plus importants et l'action reculait de 3,3% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse. Le groupe a produit l'équivalent de 3,10 millions de barils par jour dans le monde en 2021, un record, détaille-t-il dans un communiqué vendredi. Les prix de l'énergie ont parallèlement nettement augmenté. Au quatrième trimestre, le prix moyen du baril de pétrole et de gaz naturel liquide vendu par Chevron était de 63 $US aux États-Unis, contre 33 $US l'an dernier, de 74 $US dans le reste du monde contre 40 $US en 2020. Le prix moyen de mille pieds cubes de gaz (28 mètres cubes) écoulé par le groupe était de 4,78 $US au 4e trimestre aux États-Unis, contre 1,49 $US sur la même période un an plus tôt, de 7,90 $US en dehors du pays contre 4,23 $US. Le chiffre d'affaires de Chevron a bondi de 91% au 4e trimestre pour atteindre 48,13 G$ US, de 72% sur l'ensemble de l'année à 162,47 G$ US. Le groupe, qui avait été durement frappé par la chute des cours de l'or noir en 2020, est repassé dans le vert et a dégagé un bénéfice net de 5,1 G$ US au 4e trimestre, de 15,6 milliards sur l'ensemble de l'année. Il avait perdu 5,5 milliards en 2020. Mais le bénéfice rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs de Wall Street, a déçu. 

 

À surveiller

Saputo (SAP, 27,6 $): à court terme, ça ne sent pas très bon. Au cours des douze prochains mois, Saputo sera plombé par de nombreux facteurs, comme des bris dans sa chaîne d’approvisionnement, une baisse de la demande et la pénurie de main-d’œuvre.

Rogers Communications (RCI.B, 63,85 $): l'acquisition de Shaw est prometteuse. Après la réunion avec le nouveau chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri, l’analyste de Valeurs mobilières Desjardins, Jérôme Dubreuil, voit d’un très bon œil la révision des objectifs du géant des télécommunications pour 2022.

Agnico Eagle Mine (AEM, 59,49 $, 46,72 $US): une fusion qui lui donnera du lustre. Depuis qu’elle a annoncé sa fusion avec Kirkland Lake Gold, le titre d’Agnico Eagle ne cesse de sous-performer par rapport à son nouveau groupe des pairs, observe Mark Parkin de la Financière Banque Nationale.

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