Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 19/03/2021 à 14:02

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 19/03/2021 à 14:02

Par lesaffaires.com
Des informations boursières défilent sur un écran

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

15 mars

 

Dans les Titres en action:

 

  • L'action de Shaw Communications (SJR, 19,17 $US) s'est envolée aux échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse à la suite de l'annonce d'acquisition de la société par Rogers Communications pour 26 milliards. Le titre de Shaw bondissait de près de 60% pour atteindre 30,31 $US à la Bourse de New York. Aux termes de l’entente, Rogers paiera 40,50 $ en espèces pour toutes les actions de catégorie A et de catégorie B émises et en circulation de Shaw. Les actions de catégorie B de Shaw ont clôturé à 23,90 $ à la Bourse de Toronto vendredi. Dans le cadre de la transaction, les entreprises ont indiqué que Rogers investirait 2,5 milliards $ dans les réseaux 5G de l’Ouest canadien au cours des cinq prochaines années. Rogers a ajouté qu’il créerait un nouveau fonds d’un milliard de dollars dédié à la connexion des communautés rurales, éloignées et autochtones de l’Ouest canadien au service internet haute vitesse. La transaction, qui est soumise à d’autres conditions de clôture habituelles, ainsi qu’aux approbations des organismes de réglementation canadiens, devrait être conclue au cours du premier semestre de 2022.
  • Le conseil d'administration de Danone (BN.PA, 60,40 euros) «a mis fin aux fonctions» de son patron Emmanuel Faber «avec effet immédiat», après plusieurs mois de fronde d'actionnaires qui contestaient sa stratégie, selon un communiqué publié lundi par le groupe agroalimentaire. L'ex-patron historique du fabricant de matériel électrique Legrand, Gilles Schnepp, va prendre la tête du conseil d'administration. En attendant de trouver un nouveau directeur général «d'envergure internationale», un duo intérimaire a été désigné «pour assurer la continuité de l'opérationnel». Il est composé d'une directrice générale, Véronique Penchienati-Bosetta, et d'un directeur général délégué, Shane Grant. M. Faber, 57 ans, était directeur général depuis 2014 et PDG depuis 2017. Il était sur le gril depuis plusieurs mois, des actionnaires ayant notamment exigé la dissociation des fonctions de président et de directeur général afin de redonner une nouvelle vigueur au groupe, malmené par la pandémie de COVID-19.
  • Le groupe pharmaceutique suisse Roche (ROG.SW, 307,50 francs suisses) va renforcer ses activités de diagnostics avec le rachat de l'américain GenMark Diagnostics pour 1,8 milliard de dollars, a-t-il annoncé lundi. Le groupe suisse a signé un accord en vue de l'acquisition de ce groupe californien, approuvé à l'unanimité par les conseils d'administration des deux entreprises, qui fabrique des tests de diagnostics moléculaires permettant de détecter plusieurs pathogènes à l'aide d'un seul échantillon, a-t-il indiqué dans un communiqué. Roche, le numéro un mondial de l'oncologie, a offert 24,05 dollars par action dans le cadre de cette transaction en numéraire pour s'en emparer, ce qui représente une prime de 43% par rapport à son cours de clôture le 10 février, son dernier jour de négoce avant des rumeurs de presse sur une éventuelle vente, a-t-il précisé.

 

À surveiller

 

AT&T (T, 29,81 $US): journée des investisseurs. Au cours de sa journée des investisseurs, la société de télécommunications a discuté des principaux points de sa stratégie, notamment son intention de maintenir son dividende, rapporte Jonathan Atkin, de RBC Marchés des capitaux.

Intertape Polymer (ITP, 28,80$) : patience récompensée. La stratégie du fabricant de ruban adhésif a donné de bons résultats au quatrième trimestre, note Neil Linsdell, d’Industrielle Alliance.

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 41,41$): rumeur d’acquisition. Alimentation Couche-Tard compte parmi les partis intéressés par la vente d’une participation de 25% dans les activités de consommation de Repsol, rapportait l’agence Bloomberg vendredi.

 

 

16 mars

 

Dans les Titres en action:

 

  • Nokia (NOK, 4,30 $US) a annoncé mardi un vaste plan de suppression de 5 000 à 10 000 emplois sur deux ans, soit jusqu'à 11% de ses effectifs, alors que le groupe réduit ses coûts à marche forcée et change sa stratégie face à la rude concurrence de ses rivaux, notamment le suédois Ericsson et le chinois Huawei. Au terme de cette restructuration, Nokia prévoit d'avoir «80 000 à 85 000 employés d'ici 18 à 24 mois, contre environ 90 000 aujourd'hui. Le nombre exact dépendra de l'évolution du marché dans les deux années à venir», écrit l'entreprise dans un communiqué. Après le rachat de son concurrent franco-canadien Alcatel-Lucent en 2016, les effectifs du groupe, qui est sorti en 2013 de son activité historique de fabrication de téléphones mobiles, étaient repassés au-dessus des 100 000 personnes. Des réductions d'effectifs et d'importantes coupes dans les coûts sont déjà en cours, notamment en France, où Nokia est en train de supprimer dans la douleur un millier d'emplois hérités d'Alcatel-Lucent.
  • Le constructeur allemand Volkswagen (VOW.DE, 309,40 euros) veut vendre en 2021 un million de voitures électrifiées et compte dominer ce marché «au plus tard» en 2025, a-t-il indiqué mardi. Hybrides inclus, Volkswagen avait vendu en 2020 422 000 unités à batteries, dont 230 000 purement électriques, soit trois fois plus qu'en 2019. «Au plus tard en 2025, le groupe veut devenir leader mondial du marché de la mobilité électrique», explique l'entreprise dans un communiqué. Le groupe, qui investira 46 milliards d'euros en cinq ans dans son virage électrique, mise sur plus de standardisation pour atteindre de vastes économies d'échelle et revenir au plus tard en 2025 à une marge d'exploitation entre 7% et 8%. Les coûts fixes doivent également baisser de 5% d'ici 2023. La part de voitures électriques parmi les ventes européennes, où la législation particulièrement stricte sur les émissions contraint les constructeurs à électrifier leur offre, a atteint 10,5% en 2020, contre 1,9% l'année précédente, avec l'introduction sur le marché du modèle phare ID.3.
  • Le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca (AZN, 48,77 $US) a annoncé mardi un accord avec les États-Unis pour fournir au pays cette année jusqu'à 700 000 doses d'un traitement par anticorps en cours de développement contre la COVID-19. AstraZeneca dévoile dans un communiqué cette annonce sur ce médicament alors même que son vaccin a été suspendu dans plusieurs pays en raison de doutes sur des effets secondaires. L'accord avec le département de la Santé et celui de la Défense aux États-Unis prévoit de fournir 500 000 doses supplémentaires de ce médicament à anticorps (dont le nom de code est AZD7442), qui est en phase finale de développement et doit permettre de prévenir et traiter la maladie. AstraZeneca avait déjà conclu un premier accord en octobre dernier sur 100 000 doses, auxquelles s'ajoutent 100 000 promises au seul département de la Défense, portant le montant total prévu pour les États-Unis à 700 000. Au total, la valeur des accords noués avec les États-Unis pour le développement du traitement et les doses en 2021 atteint 726 millions de dollars.

 

À surveiller

 

Rogers (RCI.B, 61,57$): RBC commente l’acquisition de Shaw. Après avoir fait la cour à Cogeco, Rogers jette son dévolu sur Shaw. Drew McReynolds, de RBC Marchés des capitaux, voit la transaction d’un bon œil.

Netflix (NFLX, 518,02 $US) : vendre ViacomCBS pour acheter Netflix. Les actionnaires de ViacomCBS (VIAC, 96,33 $US) devraient vendre leurs actions et acheter des titres de Netflix, suggère Daniel Dalmon, de BMO Marchés des capitaux.

Open Text (OTEX, 47,61 $US): le plan pour 2024. Si le spécialiste de la gestion de document numérique atteint les objectifs de son plan stratégique, l’action a un potentiel haussier «important» tandis que le titre s’échange au rabais, commente Stephanie Price, de Marchés mondiaux CIBC, après avoir assisté à la journée des actionnaires.

 

 

17 mars

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le groupe d'électronique japonais Panasonic (6752.T, 1 379,50 yens) a annoncé mercredi un accord avec le fonds allemand Aurelius pour lui vendre son activité de fabrication et vente de piles en Europe, pour un montant non dévoilé. Les actifs devant être cédés d'ici le 1er juin prochain consistent en deux usines de piles, l'une en Belgique et l'autre en Pologne, ainsi qu'une entité commerciale basée en Belgique, selon un communiqué. La présence de Panasonic dans les piles en Europe remontait aux années 1970. Cependant «il était devenu difficile pour le groupe de continuer à investir dans la croissance de son activité européenne» sur ce segment, et Panasonic renforce plutôt son activité dans ce domaine en Asie et en Amérique latine, a ajouté le communiqué. Les actifs cédés représentent 900 emplois et avaient généré environ 230 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2019, a précisé Aurelius dans un communiqué séparé.
  • Le constructeur automobile allemand BMW (BMW.DE, 84,79 euros) s'attend en 2021 à une «hausse significative» de son revenu imposable, qui avait chuté de 27% lors de l'exercice précédent en raison de la COVID-19, alors qu'il accélère sa transition électrique. Le groupe de Munich «est déterminé à poursuivre sur la voie du rebond» entamé au deuxième semestre dernier, selon un communiqué mercredi, et va avancer la sortie d'un modèle électrique clé, l'i4. Le constructeur a revu à la hausse ses objectifs de ventes électriques alors que des normes européennes d'émissions de CO2 de plus en plus strictes forcent tout le secteur à se reconvertir. Sur les dix années à venir, BMW veut vendre dix millions de modèles 100% électriques, contre plus de 4 millions annoncés précédemment. Pionnier des voitures à batteries avec l'i3, la marque haut de gamme a depuis pris du retard, notamment sur le concurrent américain Tesla.
  • Le constructeur automobile japonais Honda (HMC, 30,57 $US) va suspendre la production dans ses cinq usines d'assemblage automobile en Amérique du Nord pendant une semaine, à cause de multiples problèmes d'approvisionnement en pièces détachées, a déclaré mardi un porte-parole du groupe. «Toutes nos usines automobiles aux États-Unis et au Canada seront touchées, la plupart des usines suspendant temporairement leur production au cours de la semaine du 22 mars», a expliqué ce porte-parole à l'AFP. Honda a précisé par la suite qu'il s'agissait de cinq usines, l'une en Ontario, deux dans l'Ohio, une dans l'Indiana et la dernière en Alabama. Le groupe n'a cependant pas livré d'estimation concernant l'impact sur ses volumes de production dans la région.

 

À surveiller

 

CAE (CAE, 34,37 $): des avenues de croissance. Devant elle, CAE peut compter sur la reprise de l’aviation civile et sur des occasions multiples de croissance, juge Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux. Il bonifie sa recommandation, qui passe de «conserver» à «acheter».

Suncor (SU, 29,01$): Une meilleure année pour la pétrolière? L’action de Suncor a sous-performé ses pairs depuis mars 2020, mais Randy Ollenberger, de BMO Marchés des capitaux, croit qu’elle affichera une meilleure performance en 2021.

Microsoft (MSFT, 235,75 $US): la manne de l’infonuagique. L’année 2021 s’annonce sous un jour favorable pour l’entreprise fondée par Bill Gates, estime Daniel Ives, de Wedbush.

 

 

18 mars

 

Dans les Titres en action:

 

  • Hexo (HEXO, 9,92$) a affiché jeudi une perte de 20,8 millions $ au cours de son plus récent trimestre, mais ses revenus ont presque doublé par rapport à la même période un an plus tôt. Le producteur de cannabis d’Ottawa a précisé que sa perte par action se chiffrait à 17 cents pour le trimestre clos le 31 janvier. En comparaison, il avait réalisé une perte de 298,2 millions $, ou 4,52 $ par action, au deuxième trimestre précédent, pour lequel il avait inscrit d’importantes dépenses liées à son amortissement et à des actifs intangibles. Les revenus nets ont totalisé près de 32,9 millions $, soit largement plus que ceux de 17 millions $ de la même période un an plus tôt. Le mois dernier, Hexo a annoncé avoir conclu une entente pour racheter son concurrent Zenabis Global, une transaction évaluée à 235 millions $ qui lui permettra de s’implanter en Europe et de raffermir ses activités sur le marché canadien. Le chef de la direction et cofondateur de Hexo, Sébastien St−Louis, a affirmé que l’entente avec Zenabis lui permettrait d’accélérer sa croissance au Canada et à l’international.
  • Alimentation Couche-Tard (ATD-A.TO, 41,56 $) a fait état mercredi d’une baisse d’environ 20% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre, un résultat principalement attribuable à l’impact de la pandémie de COVID-19 sur ses activités. La multinationale québécoise a aussi affiché un recul important de son bénéfice net pour les trois mois clos le 31 janvier 2021. Le bénéfice net a atteint 607,5 millions $, ou 55 cents par action, comparativement à 659,9 millions $, ou 59 cents par action, pour le trimestre correspondant de l’année précédente. Dans ses résultats dévoilés après la fermeture des marchés, Couche-Tard a fait état d’un chiffre d’affaires de 13,2 milliards $ pour le trimestre, en baisse de 3,4 milliards $. Le bénéfice net ajusté s’est élevé à approximativement 622,0 millions $. Sur une base par action, il s’est chiffré à 56 cents, en hausse de 7,7 % par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent.
  • Le groupe de téléphonie Vodafone (VOD, 19,44 $US) a officiellement introduit jeudi à la bourse de Francfort sa filiale d'antennes relais Vantage Towers (VTWR.F), valorisée en tout 12,1 milliards d'euros. C'est la plus grande entrée sur le marché en Europe depuis le début de l'année. Quelques minutes après l'ouverture de la Bourse, le premier cours de la nouvelle entité cotée a affiché 24,80 euros. C'est un peu au-dessus du prix de placement mercredi auprès des investisseurs au cours de 24 euros, soit le bas de la fourchette, entre 22,50 et 29,00 euros, annoncée début mars. Grâce à cette introduction en Bourse d'environ 20% du capital de l'entreprise, soit 96 millions d'actions, le groupe récolte près de 2,3 milliards d'euros. Fondée en 2020 avec son siège à Düsseldorf, Vantage Towers, dont les antennes sont un élément crucial dans l'infrastructure des réseaux mobiles en vue de la 5G, revendique 82 000 sites en Europe et se dit «en première ou deuxième position sur neuf des dix pays» où il opère.
  • Le géant pétrolier BP (BP, 26,47 $US), qui veut verdir ses activités, a annoncé jeudi travailler sur un projet de site de production d'hydrogène à partir de gaz naturel dans le nord-est de l'Angleterre, qui sera le plus important du Royaume-Uni. L'objectif sera de fabriquer à Teesside d'ici 2030 1 GW d'hydrogène, soit 20% de l'objectif que s'est fixé le pays, selon un communiqué. BP précise qu'il étudie actuellement la faisabilité de ce projet, avant de prendre une décision d'investissement en 2024, qui permettrait, si un feu vert est donné, de commencer les opérations en 2027. Le site produirait de l'hydrogène «bleu», c'est-à-dire tiré du gaz naturel. Il est moins cher que l'hydrogène «vert» obtenu avec de l'électricité renouvelable par électrolyse. Mais produire de l'hydrogène à partir de gaz naturel nécessite de capter le CO2 émis. BP estime à deux millions de tonnes de CO2 par an qui devront être captées et stockées.

À surveiller

 

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 41,08$): l’impact de la COVID-19. Les résultats de Couche-Tard ont été inférieurs aux attentes, mais l’écart semble uniquement attribuable à la pandémie et ces difficultés devraient être temporaires, croit Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux.

Ag Growth (AFN, 41,08$): augmentation du carnet de commandes. Les fondamentaux sont de bons augures pour le fabricant d’équipements agricoles, croit Michael Doumet, de Banque Scotia.

Guru (GURU, 17,25$): le plan progresse. Le producteur de boissons énergisantes suit son plan avec succès, mais les bonnes nouvelles sont déjà prises en compte dans le prix de l’action, croit Martin Landry, de Stifel GMP.

 

 

19 mars

 

Dans les Titres en action

 

  • Nike (NKE, 143,17$US) a publié jeudi des résultats trimestriels mitigés, avec des ventes en berne aux Etats-Unis en raison de la congestion des ports américains, qui a entraîné le blocage de stocks, tandis que des magasins ont été confrontés à des fermetures temporaires en Europe. Le chiffre d'affaires de l'équipementier sportif a augmenté de 3% au troisième trimestre s'achevant fin février, à 10,35 milliards de dollars. Mais c'est moins que les 11,02 milliards attendus par les analystes. «La performance du chiffre d'affaires du troisième trimestre a été affectée par les perturbations liées à la pandémie de COVID-19, en particulier en Amérique du Nord et dans la région Europe, Moyen-Orient, Afrique», a commenté le groupe dans un communiqué. Les revenus en Amérique du Nord ont ainsi diminué de 10%, «en grande partie en raison des pénuries mondiales de conteneurs et de la congestion des ports américains, qui ont retardé le flux des stocks (...) de plus de trois semaines», a-t-il ajouté. Dans la zone, Europe, Moyen-Orient et Afrique, les recettes ont baissé de 4% alors que la pandémie en Europe, qui n'est toujours pas sous contrôle, a obligé à refermer des magasins. En revanche, les revenus ont grimpé de 51% en Chine. Si les ventes sont décevantes dans l'ensemble, le groupe a dégagé un bénéfice net en forte hausse, à près de 1,45 milliard de dollars contre 847 millions un an plus tôt, soit une progression de 71%. Le bénéfice par action, valeur de référence aux États-Unis, s'est lui hissé à 90 cents contre 53 cents au troisième trimestre 2020. C'est très supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 59 cents.
  • Les résultats du groupe américain de transport de lettres et colis FedEx (FDX, 263,51$US) ont de nouveau bénéficié de l'envolée du commerce en ligne qui a accompagné la pandémie, aussi bien aux États-Unis qu'à l'étranger. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a bondi de 23% pour atteindre 21,5 milliards de dollars de décembre à février, période correspondant au troisième trimestre de son année comptable 2020-2021, détaille-t-il jeudi dans un communiqué. Son bénéfice net a plus que doublé à 892 millions de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, il s'est élevé à 3,87 dollars, soit plus que les 3,24 dollars attendus par les analystes de Wall Street. Le groupe dit avoir surtout vu augmenter son activité de livraison aux particuliers aux États-Unis, portée par des consommateurs préférant effectuer leurs achats sur internet pour limiter le risque de contamination par la COVID-19, et de livraison prioritaire à l'international. Il a aussi augmenté certains tarifs. «L'amélioration significative de nos résultats trimestriels met en lumière le dynamisme de notre activité, qui s'est poursuivi après une haute saison (pendant les fêtes de fin d'année, NDLR) sans précédent», a souligné le directeur financier du groupe, Michael Lenz, dans le communiqué. Fort de son succès, FedEx a parallèlement dû faire face à des dépenses plus importantes pour répondre à la demande et étendre ses services, et à des salaires plus élevés. La vague de froid qui a paralysé toute une partie des États-Unis en février, dont plusieurs entrepôts de FedEx, a par ailleurs réduit le bénéfice opérationnel d'environ 350 millions de dollars sur le trimestre, estime le groupe.
  • Özlem Türeci et Ugur Sahin, fondateurs du laboratoire BioNTech (BNTX, 103,65$US) concepteur avec Pfizer d'un des vaccins contre la COVID-19, ont reçu vendredi à Berlin la Grand-Croix du Mérite avec étoile, une des principales distinctions allemandes. «Dès janvier (2020), vous et vos collègues y travailliez jour et nuit, à une époque où de nombreuses personnes en Allemagne se serraient encore la main, s'embrassaient et vivaient dans l'insouciance», a salué le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, en présence de la chancelière Angela Merkel. Le vaccin, qui utilise la technique de l'ARN messager, est une «découverte révolutionnaire qui sauve des vies, des moyens de subsistance et assurent notre survie sociale, économique et culturelle», a souligné le président de la République fédérale, une autorité morale en Allemagne. M. Steinmeier a comparé «la petite start-up innovante basée à Mayence» avec «ce que représentait le légendaire garage parental pour les bricoleurs informatiques dans les années 1970» comme le fondateur d'Apple, Steve Jobs, pionniers de la révolution numérique. La start-up du couple de chercheurs d'origine turque emploie toutefois plus de 2 000 personnes, a rappelé M. Steinmeier. Elle pèse désormais plus de 1 milliard d'euros. Malgré les difficultés d'approvisionnement en vaccins en Europe, M. Steinmeier a plaidé pour un «accès équitable» dans le monde.

 

À surveiller

Sun Life (SLF, 63,98 $) : les projecteurs sur Gestion SLC. La journée des investisseurs de l’assureur a permis à Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, de mieux comprendre le potentiel des activités de Gestion SLC.

Restaurant Brands (QSR, 64,83 $US) : Tim Hortons dans l’oubli. Restaurant Brands a annoncé qu’elle investirait 80 millions de dollars (M$) pour promouvoir Tim Hortons au Canada au cours de l’année 2021.

Power Corporation (POW, 32,87 $) : sous-évaluée. L’action du conglomérat de la famille Desmarais s’échange encore à grande aubaine sur sa valeur d’actif net, croit Phil Hardie, de Banque Scotia.

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