Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 07/08/2020 à 14:02

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 07/08/2020 à 14:02

Par lesaffaires.com
Une vue extérieure de Wall Street, à New York.

(Photo: Getty images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

3 août

Dans les Titres en action:

  • Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari (RACE, 183,83$US) a encore revu à la baisse lundi ses prévisions pour 2020 en raison de l'impact de l'épidémie de coronavirus. Le constructeur l'avait déjà fait début mai. Il vise désormais un chiffre d'affaires supérieur à 3,4 milliards d'euros, contre une fourchette entre 3,4 et 3,6 milliards en mai et plus de 4,1 milliards avant l'éclatement de la pandémie. Parmi ses autres objectifs, il prévoit un BAIIA ajusté entre 1,075 et 1,125 milliard d'euros, contre 1,05 à 1,2 milliard en mai et entre 1,38 et 1,43 milliard avant l'épidémie. La marque au cheval cabré a vu son bénéfice net s'effondrer de 95% au deuxième trimestre, à 9 millions d'euros, en raison de la pandémie.
  • Le laboratoire pharmaceutique Bausch Health (ex-Valeant) (BHC, 24,49$) a accepté de payer une amende de 45 millions de dollars à l'autorité américaine des marchés financiers (SEC), qui l'accusait d'avoir manipulé la présentation de ses résultats financiers. Trois anciens dirigeants de l'entreprise, l'ex-directeur général Michael Pearson, l'ex-directeur financier Howard Schiller et l'ex-contrôleuse des comptes Tanya Carro, ont aussi accepté de verser des amendes pour solder les poursuites à leur encontre, a indiqué vendredi la SEC dans un communiqué.
  • Le géant bancaire britannique HSBC (HSBC, 22,65$US) a fait état lundi d'un bénéfice net en baisse de 77% au premier semestre, sous l'effet cumulé de la crise du coronavirus et de l'aggravation des tensions sino-américaines. Sur les six mois, le groupe a dégagé un bénéfice net de 1,97 milliard de dollars, contre 8,50 milliards au premier semestre 2019. «L'effondrement est particulièrement marqué au deuxième trimestre», au cours duquel la banque a réalisé un bénéfice net de 192 millions de dollars, en chute de 96% par rapport au deuxième trimestre 2019, quand il était ressorti à 4,4 milliards de dollars. 
  • Le constructeur automobile japonais Suzuki s'est maintenu de justesse dans le vert au premier trimestre 2020/21, mais n'a toujours pas livré de prévisions pour l'ensemble de l'exercice, face à la flambée de la COVID-19 en Inde, un marché crucial pour lui. Suzuki a publié lundi un bénéfice net de 1,8 milliard de yens (14,4 millions d'euros) sur la période avril-juin, une chute de 95,6% sur un an, selon un communiqué.

 

 

À surveiller

Couche-Tard (ATD.B, 46,55$): l'Américaine Speedway lui échappe. C’est finalement le propriétaire japonais des dépanneurs 7-Eleven qui remporte la mise pour la chaîne Speedway grâce à une offre généreuse de 21 milliards de dollars américains comptant. 7-Eleven se retrouve bon premier avec 12 000 dépanneurs, Couche-Tard suit avec 7300, puis Casey’s avec 2181, ensuite EG America avec 1679 et finalement Murphy USA, avec 1489, énumère l’analyste.

Cominar (CUF.UN, 7,98$): coupe possible de 30% du dividende. Mario Sario, de Banque Scotia, profite du dévoilement des résultats du deuxième trimestre le 7 août pour faire le point sur le fonds immobilier dont le cours a perdu la moitié de sa valeur depuis la mi-février. Les «défis» pour le fonds de récolter les loyers de ses locataires et la proportion élevée des centres d’achat dans son portefeuille incitent l’analyste à charcuter son cours cible de 30% et la valeur d’actif net de 15%.

Toromont (TIH, 73,93$): le distributeur de machinerie, la valeur sûre dans son industrie. Comme le démontrent les résultats du distributeur de machinerie lourde, Toromont est la valeur sûre à détenir dans son industrie, fait valoir Devin Dodge, de BMO Marchés des capitaux. Le deuxième trimestre démontre encore une fois le contrôle «impressionnant» des coûts de la société qui distribue les équipements Caterpillar et Hewitt. La division des équipements a dégagé une marge de 9,1% au lieu de celle de 8,2% que prévoyait l’analyste, malgré une chute des 13% des revenus.

 

4 août

Dans les Titres en action:

  • Le constructeur automobile américain Ford (F, 6,69$US) a annoncé mardi que son directeur général Jim Hackett, à la tête de l’entreprise depuis 2017 et âgé de 65 ans, allait quitter ses fonctions. Il sera remplacé le 1er octobre par l’actuel directeur des opérations du groupe, Jim Farley, âgé de 58 ans, précise Ford dans un communiqué.
  • L’autorité britannique de la concurrence a annoncé mardi avoir donné son feu vert à l’entrée du géant américain Amazon (AMZN, 3107,30$US) au capital de la plateforme de livraison de repas Deliveroo, estimant que l’opération ne pénaliserait pas le consommateur. La CMA (Competition and Markets Authority) avait lancé en décembre une enquête approfondie sur cette opération qui prévoit une prise de participation de 16% d’Amazon et alimente les spéculations sur ses ambitions dans ce marché en plein essor. 
  • La compagnie aérienne britannique EasyJet (EZJ, 551,20£) s’est montrée mardi plus optimiste sur la reprise du trafic cet été après avoir essuyé une perte avant impôts de 324,5 millions de livres entre avril et juin. EasyJet, qui était rentable il y a un an, a perdu beaucoup d’argent au troisième trimestre de son exercice décalé, faute d’avoir pu faire voler ses avions en plein confinement.  Son chiffre d’affaires a été réduit presque à néant, à 7 millions de livres, contre 1,76 milliard au troisième trimestre de l’exercice précédent.

 

 

À surveiller

SNC-Lavalin (SNC, 21,25$): continuer d'y croire. Même si les résultats du second trimestre de SNC-Lavalin ont été décevants, cela ne décourage pas Benoît Poirier. L’analyste de Desjardins y voit des signes qui supportent sa thèse d’investissement à long terme. «Premièrement, la division de services d’ingénierie a connu une bonne performance malgré la pandémie. Deuxièmement, l’entreprise a émis des prévisions ‘décentes’ pour la deuxième moitié de l’exercice», écrit-il.

Telus (T, 23,23$): le leader canadien en croissance de valeur de l'actif net doit encore remonter à la surface. Les résultats de Telus au deuxième trimestre ont excédé les prévisions de Drew McReynolds, analyste à la Banque Royale. L’entreprise a aussi émis une prévision de bénéfice avant intérêt, impôts et amortissement (BAIIA) pour l’exercice 2020 légèrement meilleure que prévu, ce qui l’incite à relever son cours cible sur un an de 1$, le faisant passer de 24$ à 25$.

Air Canada (AC, 15,11$): le titre puni trop sévèrement? Air Canada a fait état de résultats financiers supérieurs aux prévisions au 2e trimestre, alors que les prévisions pour le troisième trimestre étaient conformes aux prévisions de Konark Gupta, analyste à la Banque Scotia. L’analyste s’explique mal la chute de 6% du titre vendredi dernier, alors que le S&P/TSX a reculé de 0,8%. «Nous avons été surpris par cette sous-performance, non seulement parce que les résultats n’étaient pas aussi mauvais que prévu, mais aussi parce que le titre a perdu 31% depuis son plus récent sommet en juin», écrit-il.

 

 

5 août

Dans les Titres en action:

  • L’assureur Great-West Lifeco (GWO, 24,96$) estime que ses investissements en technologie numérique et le rebond des marchés après le choc initial de la pandémie de COVID-19 lui ont permis de presque doubler son résultat net au plus récent trimestre. La société établie à Winnipeg a affiché, tard mardi, un bénéfice attribuable aux actionnaires de 863 millions $, ou 93 cents par action, pour son deuxième trimestre, comparativement à un profit de 459 millions $, ou 49 cents par action, pour la même période l’an dernier.
  • La pharmaceutique Bausch Health (BHC, 25,60$) a indiqué mercredi avoir mis fin à d’importantes questions juridiques remontant à l’époque où elle portait le nombre de Valeant, en acceptant de payer 94 millions $, plus les frais d’administration, pour régler une action collective canadienne en valeurs mobilières. L’action intentée devant la Cour supérieure du Québec en 2015 alléguait des violations des lois canadiennes sur les valeurs mobilières dans la foulée d’un plongeon du cours des actions de l’entreprise survenu il y a environ cinq ans.
  • Le groupe de services aux entreprises et de médias Thomson Reuters (TRI, 93,44$) a fait mieux que prévu au deuxième trimestre malgré un chiffre d'affaires en légère baisse, et il maintient ses prévisions pour l'ensemble de l'année. Les revenus de la société ont reculé au total de 1% à 1,4 milliard de dollars, lestés notamment par une chute de 19% du chiffre d'affaires de la division Imprimerie, détaille un communiqué mercredi. De nombreux clients travaillant à domicile ne peuvent pas réceptionner les produits imprimés comme ils le font habituellement.
  • L'éditeur américain de jeux vidéo Activision Blizzard (ATVI, 86,45$US), propriétaire des titres «Call of Duty» et «Candy Crush», a explosé ses propres prédictions au deuxième trimestre, avec près de 2 milliards de chiffre d'affaires (+38% sur un an), contre le 1,7 milliard envisagé. Le groupe s'est félicité mardi de sa «base de joueurs élargie», dans le contexte porteur pour les jeux vidéo des mesures de distanciation sociale. «Toutes nos franchises majeures ont réalisé des résultats meilleurs qu'attendu, Call of Duty en tête de la croissance avec la sortie de Warzone», détaille le communiqué.
  • Le géant israélien des médicaments génériques Teva (TEVA, 11,83$US) a dégagé un bénéfice net de 140 millions de dollars au deuxième trimestre, contre une perte nette de 689 millions un an auparavant, malgré une baisse de 7% de ses ventes en lien avec la pandémie de COVID-19. Le chiffre d'affaires du trimestre écoulé s'est élevé à 3,9 milliards de dollars (contre 4,2 milliards l'an dernier), a indiqué le groupe mercredi dans un communiqué. La baisse des ventes a concerné à la fois les médicaments génériques et les produits grand public dans toutes les régions, a indiqué Teva.
  • Le numéro deux de l'automobile au Japon, Honda (HMC, 25,96$US), a prévu mercredi de rester rentable en 2020/21, malgré des pertes conséquentes sur son premier trimestre (avril-juin) dues à l'impact de la pandémie sur ses activités mondiales. Le groupe a accusé une perte nette trimestrielle de 80,8 milliards de yens (près de 650 millions d'euros), creusée par rapport à une perte de près de 30 milliards de yens en janvier-mars, au dernier trimestre de son exercice précédent. Au premier trimestre 2019/20, il avait enregistré un bénéfice net de 172,3 milliards de yens.

 

 

À surveiller

Stingray (RAY.A, 5,10$): le contrôle des coûts amortit le choc en attendant la reprise de la pub radio. Le distributeur de services musicaux et radiodiffuseur a dévoilé des résultats globalement conformes aux attentes, au premier trimestre. Les revenus totaux ont baissé de 35% à 52,3 millions de dollars ce qui est inférieur au consensus de 54,3M$. Les revenus de la radiodiffusion ont chuté de 62%, ce qui tranche avec ce que les dirigeants avaient laissé entendre auparavant, déplore Maher Yaghi de Desjardins Marché des capitaux.

Lassonde (LAS.A, 166,99$): le jus profite de la pandémie, mais les perspectives sont moins sûres. La pandémie ayant donné son plein effet au deuxième trimestre, le producteur de jus devrait avoir profité de la demande accrue pour les jus et les autres breuvages de la part des consommateurs nord-américains confinés. L’organisme américain des producteurs d’agrumes a fait part d’un bond de 34% des volumes de jus au deuxième trimestre.

Financière CI (CIX, 18,40$): le fournisseur de fonds accélère sa percée américaine. À la barre du fournisseur et gestionnaire de fonds depuis seulement 10 mois, le nouveau PDG Kurt Alpine met vite sa stratégie à exécution: moderniser la gestion d’actif, élargir la plateforme de gestion de patrimoine et mondialiser la société. Le transfuge de WisdomTree Investments enfile les achats de conseillers aux fortunes privées, un créneau propice aux transactions en raison des plans de retraite de leurs fondateurs.

 

 

6 août

Dans les Titres en action:

  • Canadian Natural Resources (CNQ, 25,81$) a surpassé les attentes des analystes, même si elle a vu ses revenus diminuer de moitié et son résultat se transformer en perte. Le producteur d’énergie de Calgary a affiché jeudi une perte de 310 millions $, ou 26 cents par action, pour son deuxième trimestre, ce qui se compare à un profit de 2,8 milliards $, ou 2,36 $ par action, pour la même période l’an dernier. Sa perte ajustée a atteint 772 millions $, ou 65 cents par action, comparativement à un profit ajusté de 1,04 milliard $, ou 87 cents par action, au deuxième trimestre de 2019.
  • Bausch Health Companies (BHC, 7,20$) a annoncé jeudi avoir l’intention d’essaimer ses activités de soins pour les yeux en une société indépendante inscrite à la Bourse. La société pharmaceutique a estimé que l’essaimage de Bausch + Lomb lui permettrait de se concentrer sur ses activités de gastroentérologie, d’esthétique et de dermatologie, de neurologie et internationales. L’entreprise anciennement connue sous le nom de Valeant Pharmaceuticals a vendu environ 4 milliards $ US en actifs jugés non essentiels, remboursé plus de 8 milliards $ US en dette et réglé plusieurs problèmes juridiques remontant à plusieurs années.
  • Bombardier (BBD.B, 0,43$) établit ses pertes nettes à 233 millions $ US au second trimestre de l’exercice 2020 en raison d’une importante chute de revenus imputable aux secousses provoquées par la pandémie de COVID-19 à l’industrie aéronautique. Le géant montréalais a subi une perte par action diluée de 0,13 $ US comparativement à 0,04 $ US au second trimestre de 2019. Les revenus de Bombardier lors du trimestre ayant pris fin le 30 juin dernier ont été de 37 % inférieurs à ceux du second trimestre de 2019 ; ils ont basculé de 4,3 milliards $ US à 2,7 milliards $ US, ce qui reflète le ralentissement de la production à cause de la crise du coronavirus. 
  • Les bénéfices de BCE (BCE, 56,38$) ont subi d’importants reculs au second trimestre de l’exercice 2020 par rapport à la période correspondante de 2019. Le géant des télécommunications précise qu’en un an, son bénéfice net est passé de 817 millions $ à 294 millions $, une baisse de 64 %, alors que son bénéfice net ajusté a reculé de près de 32 %, ayant baissé de 840 millions $ à 573 millions $. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a dégringolé de près de 69 %, de 761 millions $ à 237 millions $.
  • Le géant médiatique Québecor (QBR.A, 30,73$) a annoncé jeudi une hausse de son bénéfice, mais un déclin de ses revenus au deuxième trimestre. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires de l’entreprise est passé de 140,2 millions $, ou 55 cents par action, l’an dernier à 174,9 millions $, ou 69 cents par action, cette année. Ses revenus trimestriels ont glissé de 53,1 millions $ à 1 milliard $. Au deuxième trimestre 2020, a-t-on précisé par voie de communiqué, les secteurs Média et Sports et divertissement ont affiché des baisses respectives de 57,4 millions $ (-30,2 %) et de 15,4 millions $ (-37,3 %) de leurs revenus, et des hausses de 1,9 million $ (33,3 %) et de 4,3 millions $ de leur BAIIA ajusté. Le secteur Télécommunications a généré une croissance de 14,7 millions $ (1,7 %) de ses revenus et de 13,6 millions $ (3,0 %) de son BAIIA ajusté.
  • Le géant québécois Cascades (CAS, 15,75$) rapporte une hausse de ses bénéfices au second trimestre de 2020 de même qu’une légère amélioration de ses ventes. Le bénéfice d’exploitation ajusté s’est élevé à 111 millions $, par rapport à 84 millions $ au trimestre correspondant de 2019. Le bénéfice net par action est passé au cours de la même période de 0,28 $ à 0,61 $. Le bénéfice d’exploitation a quant à lui augmenté de 82 millions $ à 94 millions $. Quant aux ventes, elles ont progressé de 1 % en un an, de 1,275 milliard $ à 1,285 milliard $. Elles ont toutefois reculé de 2 % par rapport au 1er trimestre de 2020.
  • La firme d’ingénieurs WSP Global (WSP, 85,55$) a affiché mercredi un bénéfice et des revenus du deuxième trimestre essentiellement stables par rapport à la même période l’an dernier. La société montréalaise a vu son profit net attribuable aux actionnaires s’établir à 88,6 millions $, ou 83 cents par action, pour le trimestre clos le 27 juin, alors qu’il avait été de 88,7 millions $, ou 84 cents par action, pour la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté, qui exclut certains éléments, a atteint 92,1 millions $, ou 86 cents par action, ce qui se compare à un résultat ajusté de 94 millions $, ou 90 cents par action, lors du même trimestre l’an dernier.

 

À surveiller

Redevances aurifères Osisko: réduction des prévisions pour la deuxième moitié de l’exercice 2020. Redevances aurifères Osisko (OR, 16,50$) a dévoilé avec un peu d’avance ses résultats du second trimestre, montrant un bénéfice par action ajusté de 0,03$, performance conforme aux prévisions des analystes, et une production de 12 300 onces d’or pour la période. L’analyste Trevor Turnbull, de Banque Scotia, note toutefois que la mise à jour de l’entreprise pour la deuxième moitié de l’exercice est de 14% inférieure à ses prévisions. «Les deux prochains trimestres vont ressembler au premier trimestre plutôt que refléter la croissance à laquelle nous nous attendions», écrit-il.

BCE: des résultats relativement conformes aux prévisions. BCE (BCE, 56,38$) a fait état de résultats financiers au deuxième trimestre relativement conformes aux prévisions de Cannacord Genuity avant l’ouverture des marchés ce matin. «Les chiffres sur l’ajout de nouveaux abonnés ont été décents compte tenu de l’impact de la COVID-19, alors que d’un point de vue financier, les chiffres ont été tirés vers le bas par les secteurs des médias et de la téléphonie mobile», note l’analyste Aravinda Galappatthige.

Apple: une rare décote. Bank of America trouve que le titre d’Apple (AAPL, 440,25$US) est bien évalué en ce moment. L’analyste Wamsi Mohan, qui avait une recommandation d’achat sur le titre, a maintenant une opinion «neutre» sur celui-ci. Malgré tout, il augmente sa prévision de cours cible sur un an, qui passe de 420$US à 470$US. L’analyste soutient la performance du titre d’Apple par rapport à l’ensemble de l’indice S&P 500 a atteint un sommet de dix ans, ce qui est difficilement soutenable à long terme.

 

 

7 août

Dans les Titres en action:

  • Les plus récents résultats trimestriels de la Financière Sun Life (SLF, 55,06$) ont été diminués par la pandémie de COVID−19, a indiqué vendredi le chef de la direction de l’assureur. Selon Dean Connor, les mesures de confinement au début de la pandémie ont ralenti les ventes d’assurance de la société torontoise, les faisant retraiter de 6% au deuxième trimestre. De plus faibles taux d’intérêt et différentiels de taux ont aussi eu un impact défavorable et la Sun Life a affiché un bénéfice net de 519 millions $, ou 88 cents par action, pour le trimestre clos le 30 juin. En comparaison, elle avait gagné 595 millions $, ou 1,00$ par action, pour la même période un an plus tôt.
  • Héroux−Devtek (HRX, 10,20$) a affiché vendredi une perte nette pour son plus récent trimestre, le constructeur de matériel d’atterrissage ayant ressenti l’impact des turbulences qui frappent l’industrie aéronautique mondiale en raison de la pandémie de COVID−19. La société de Longueuil a réalisé une perte de 1,3 million $, ou 4 cents par action, pour son premier trimestre, un résultat en baisse par rapport au profit net de 6,4 millions $, ou 18 cents par action, affiché pour la même période l’an dernier. Le profit ajusté a été coupé de moitié, à 3,38 millions $, ou 9 cents par action, comparativement à celui de 6,96 millions $, ou 19 cents par action, du premier trimestre de l’an dernier.
  • Goldman Sachs (GS, 203,51$US) a révisé vendredi ses comptes trimestriels pour y intégrer une charge de 2 milliards de dollars à la suite d'un accord mettant fin en juillet aux poursuites contre la banque pour son rôle dans le vaste scandale de corruption 1MDB. L'établissement, qui avait alors prévenu qu'il allait revoir sa comptabilité en conséquence, voit du coup son bénéfice net pour le deuxième trimestre quasiment effacé, ce dernier passant de 2,25 milliards de dollars à 197 millions, selon un document boursier.
  • Le géant pharmaceutique nippon Takeda a annoncé vendredi l'acquisition des droits pour développer, produire et commercialiser au Japon le vaccin expérimental de la biotech américaine Novavax (NVAX, 167,50$) contre le nouveau coronavirus, dont un essai clinique précoce a donné des résultats positifs. Takeda précise dans son communiqué qu'il va recevoir des fonds du gouvernement japonais pour réaliser ce transfert de technologie et préparer des installations de production à grande échelle de ce vaccin au Japon.
  • Le géant japonais des pneumatiques Bridgestone (BRDCY, 14,92$US), sérieusement touché par la crise du secteur automobile dans le contexte de la pandémie de COVID-19, a annoncé vendredi une perte nette au deuxième trimestre, en affichant son pessimisme pour l'ensemble de l'année. Le groupe a accusé une perte nette de 41,5 milliards de yens (332 millions d'euros) sur la période avril-juin, contre un bénéfice de 42,9 milliards de yens un an plus tôt, selon un communiqué. Ses ventes trimestrielles ont chuté de 32% sur un an à 603,2 milliards de yens (4,8 milliards d'euros).
  • Le géant chinois Tencent (0700.HK, 527,50 dollars de Hong Kong), propriétaire de la plateforme WeChat, a été envoyé au tapis, vendredi à la Bourse de Hong Kong, après des mesures radicales prises à son encontre par le président américain Donald Trump. Après avoir plongé en séance de 10%, l'action du groupe a clôturé sur un plongeon de 5,04% à 527,50 HKD, entraînant avec elle l'indice Hang Seng qui abandonnait 1,6%. Cela représente une baisse de capitalisation boursière de plus de 30 milliards de dollars pour Tencent, qui a cependant progressé de 70% depuis mars, son activité bénéficiant des mesures de confinement instaurées pour lutter contre le coronavirus dans de nombreux pays.

 

 

À surveiller

Saputo (SAP, 34,99$): le fromager résiste bien et relève son dividende. Le transformateur laitier a produit un premier trimestre satisfaisant compte tenu de la destruction de la demande dans l’industrie des services alimentaires et de la restauration. Le bénéfice net a décliné de seulement 7% à 0,39$ par action, malgré le recul de 7,6% des revenus, note Irene Nattel de RBC Marchés des capitaux. Ce bénéfice se compare à ses prévisions de 0,22$ et au consensus de 0,29$.

Metro (MRU, 58,71$): l’après-pandémie plus révélatrice que le troisième trimestre. L’effet sur les habitudes d’achat de la pandémie rend les résultats du troisième trimestre (attendus le 12 août), peu utiles pour évaluer les perspectives de l’épicier, croit Mark Petrie, de CIBC Marchés des capitaux. En d’autres mots, il est difficile de tirer des conclusions définitives de cette période «unique». Il prévoit une hausse de 12% des revenus (à 5,8 milliards de dollars) et un bond de 22% du bénéfice à 1,08$ par action.

Stella-Jones (SJ, 43,18$): la rénovation grimpe, mais l’action aussi. Le fournisseur de traverses, de poteaux et de bois résidentiel a surpassé sur toute la ligne au deuxième trimestre. La croissance interne des revenus de 13% et un bénéfice d’exploitation de 30% supérieur aux attentes ont particulièrement épaté. La vigueur de la demande de bois pour les travaux de rénovation résidentielle et le devancement de l’entretien des voies ferrées ont soulevé les résultats, mais il vaut mieux ne pas extrapoler cette tendance, suggère Mona Nazir, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

À la une

Bourse: Wall Street clôture en ordre dispersé

Mis à jour le 18/04/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a clôturé en légère hausse.

Bourse: les gagnants et les perdants du 18 avril

Mis à jour le 18/04/2024 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.

À surveiller: Banque TD, Marché Goodfood et Lion Électrique

18/04/2024 | Denis Lalonde

Que faire avec les titres de Banque TD, Marché Goodfood et Lion Électrique? Voici quelques recommandations d’analystes.