Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 05/11/2021 à 08:50

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 05/11/2021 à 08:50

Par lesaffaires.com

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

1er novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Le groupe informatique américain Dell (DELL, 111,45 $US) a distribué lundi à ses actionnaires les 81% qu’il détenait au capital de l’entreprise de logiciels et d’informatique à distance VMware. Les actionnaires vont recevoir 0,4406 titre VMware pour chaque action Dell qu’ils détiennent. Ils ne pourront cependant recevoir qu’un nombre entier d’actions, le solde leur étant réglé en numéraire. Dell avait acquis cette participation dans VMware en rachetant le spécialiste du stockage de données et de l’informatique à distance (cloud) EMC, en 2015, pour 58 milliards de $US. VMware est coté depuis 2007 et affiche une capitalisation boursière proche de celle de Dell, à 64 milliards de $US contre 84 pour le groupe informatique. Dans le cadre de la séparation, VMware va verser, par ailleurs, un dividende spécial de 11,5 milliards de $US en numéraire, ce qui permettra à Dell, très endetté, d’alléger ses charges financières. Le groupe avait encore 44 milliards de $US de dette à long terme fin 2020. Le titre Dell était en hausse de 0,91% lundi à Wall Street, tandis que l’action VMware gagnait 1,43%.
  • Le constructeur automobile indien Tata Motors (TTM, 33,81 $US) a annoncé lundi avoir enregistré des pertes pour le troisième trimestre consécutif, frappé de plein fouet par la pénurie de puces et la montée des prix des matières premières. Au deuxième trimestre de son exercice décalé 2021-2022, ses pertes nettes ont été multipliées par près de 15, à 44,41 milliards de roupies (731 millions de $), contre 3,14 milliards à la même période l’an passé. Son chiffre d’affaires a toutefois progressé de 14,7%, à 613,78 milliards de roupies, grâce à un redressement du marché domestique. Sa filiale Jaguar Land Rover, plus gros producteur de voitures en Grande-Bretagne, a été particulièrement touchée par la pénurie de puces, avec des revenus en recul de 11,1% par rapport à la même période de 2020. Les revenus liés à l’activité récente de véhicules électriques ont triplé, grâce à la vente record de 2 704 voitures sur le trimestre. Le titre de Tata Motors a clôturé en hausse de 0,56% à la Bourse de Bombay, avant l’annonce des résultats.
  • Le géant américain des sodas Coca-Cola (KO, 56,08 $US) a confirmé lundi avoir déboursé 5,6 milliards de dollars américains en numéraire pour s'emparer de la totalité du groupe de boissons sportives BodyArmor, dont il possédait déjà 15% des parts depuis 2018. Cette opération représente le plus gros rachat d'entreprise jamais réalisé par Coca-Cola, dépassant l'acquisition de la chaîne de cafés Costa en 2018 pour environ 5 milliards de dollars. Il valorise le groupe 6,6 milliards de dollars. BodyArmor, dont le siège est à New York, va fonctionner comme une entité séparée au sein de Coca-Cola Amérique du Nord, qui continuera de distribuer ses produits aux États-Unis. Fondé il y a 10 ans par Mike Repole et Lance Collins, BodyArmor a acquis une notoriété mondiale en 2013 quand Kobe Bryant, la vedette de l'équipe de basket des Los Angeles Lakers, décédé en 2020, était devenu actionnaire. Dans le cadre de la transaction, M. Repole va collaborer au sein de la division des boissons non gazeuses de Coca-Cola (jus de fruits, thés glacés, boissons énergétiques), précise dans son communiqué le groupe d'Atlanta. Selon Coca-Cola, BodyArmor est actuellement la deuxième marque de boissons sportives la plus vendue en magasins avec des revenus de 1,4 milliard de dollars et une croissance de son chiffre d'affaires de 50% cette année. La première place de ce classement est occupée par Gatorade, une filiale du groupe PepsiCo.
  • Le groupe japonais Sega (6460.T, 1 703 $JPY) a annoncé lundi avoir passé une alliance stratégique avec Microsoft (MSFT, 327,36 $US) devant permettre le développement de jeux sur la plateforme d'informatique à distance Azure du géant américain. Ce partenariat fait partie d'un projet au long cours de Sega intitulé «Super Game» visant à développer des titres à gros budget et d'ambition internationale. «Dans un monde plus connecté que jamais avec le déploiement massif de la 5G et des services d'informatique à distance ces dernières années, les consommateurs peuvent profiter plus facilement et à tout moment de contenus divertissants de haute qualité», a indiqué Sega dans un communiqué. «En travaillant avec Microsoft pour anticiper ces tendances qui vont s'accélérer encore plus à l'avenir, le but est d'optimiser les processus de développement et de continuer de proposer aux joueurs qui utilisent les technologies d'informatique à distance d'Azure des expériences de haute qualité», a ajouté l'entreprise. Des titres développés par Sega spécifiquement pour les serveurs Azure pourraient faire leur apparition au cours des prochaines années sur le Xbox Game Pass, un service d'abonnement mensuel permettant aux joueurs d'accéder à un catalogue de jeux dématérialisés via leur console Xbox. Plusieurs jeux de Sega, dont la franchise «Yakuza», sont déjà disponibles sur le Game Pass. Certains d'entre eux sont également accessibles via l'abonnement PlayStation Now de Sony ou sur la boutique numérique de Nintendo.
  • Emirates Airline, l'une des plus grandes compagnies aériennes au monde, va discuter avec l'avionneur américain Boeing (210,86 $US) des retards de ses 777 X «avant et durant» le Salon aéronautique de Dubaï, prévu dans moins de deux semaines, a affirmé lundi le président du groupe Emirates. Le transporteur basé à Dubaï s'est plaint à plusieurs reprises des retards sur la livraison de l'avion long-courrier, dont le lancement a été reporté en raison d'une série de problèmes techniques et de sécurité. Le groupe Emirates comprend Emirates Airlines et Dnata, sa branche des services aériens et aéroportuaires. En 2013, la compagnie émiratie avait annoncé une commande de plus de 150 Boeing 777X, mais a modifié son engagement six ans plus tard en raison de retards dans la livraison. En mai, le président d'Emirates Airlines Tim Clark avait dit craindre que la livraison ne soit retardée jusqu'en 2025.

 

À surveiller

SNC-Lavalin (SNC, 33,29 $): des résultats décevants. Nul doute que les investisseurs ont été très déçus des résultats du 3e trimestre de la firme de génie-conseil québécoise, car le cours de l’action perdait plus de 6% à la conclusion de la séance de négociations de vendredi. Plutôt dans la journée, le recul atteignait jusqu’à 9%.

Starbucks (SBUX-NASDAQ, 106,07 $US): elle mise sur la rétention de son personnel. À un moment où bien des entreprises se demandent s’ils auront suffisamment de personnel pour poursuivre efficacement leurs opérations, Starbucks semble prendre les moyens pour s’assurer qu’elle n’en manquera pas.

Imperial Oil (IMO, 41,90 $): quand et combien de capital la firme retournera-t-elle à ses actionnaires. Après une hausse de 35% en un mois et demi, il ne faut pas se surprendre que le cours de l’action de la pétrolière canadienne recule rapidement à la moindre déception.

 

Pour consulter les titres du 2 novembre, cliquez suivant.

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