«Il y a un catalyseur à l'horizon pour le titre de CGI»- François Landry, premier vice-président et chef des placements de la Financière des professionnels


Édition du 18 Octobre 2014

«Il y a un catalyseur à l'horizon pour le titre de CGI»- François Landry, premier vice-président et chef des placements de la Financière des professionnels


Édition du 18 Octobre 2014

Par Stéphane Rolland

François Landry, premier vice-président et chef des placements de la Financière des professionnels

Quelle société est sur votre écran radar ?

La prochaine acquisition de Groupe CGI (Tor., GIB.A, 38,27 $) pourrait être un catalyseur pour son titre. Le géant montréalais est à la recherche d'une acquisition et a la capacité financière pour le faire. Celle-ci pourrait être de l'ampleur de Logica, qu'elle a achetée en 2012 pour 2,7 milliards de dollars. CGI génère d'importants flux de trésorerie et a un bon historique d'intégration de ses acquisitions. Le titre se négocie à 12 fois les bénéfices prévus des 12 prochains mois, à escompte par rapport aux titres du même secteur, qui se négocient à un ratio cours/bénéfice de 14 fois. De plus, le contexte est favorable à CGI. La sous-traitance des services informatiques est une tendance qui se maintient.

Que faites-vous pour tirer votre épingle du jeu avec les titres à revenu fixe ?

L'an dernier, nous avons créé un fonds de titres à revenu fixe mondial en collaboration avec PIMCO. Ce fonds investit entre autres dans les obligations à haut rendement aux États-Unis et dans les obligations des pays émergents. Sa distribution annuelle est de 5,33 %. Ces obligations plus risquées représentent une solution intermédiaire entre le risque des actions et le faible rendement des obligations gouvernementales.

L'économie mondiale montre des signes de ralentissement. Les actions sont-elles toujours attrayantes ?

Nous restons favorables aux actions. L'économie américaine demeure très forte, même s'il y a un ralentissement sur le reste de la planète. La croissance des bénéfices des sociétés américaines est de 6 % à 7 % par année. Les obligations, pour leur part, procurent un rendement très faible. Par défaut, les actions s'imposent. Le taux de dividende des marchés boursiers est presque équivalent au taux d'intérêt. À cela s'ajoute la croissance des bénéfices.

Le dollar américain a pris beaucoup de vigueur par rapport à la devise canadienne ces derniers mois. Est-il temps pour les investisseurs canadiens de se protéger contre le risque de devise pour leurs placements aux États-Unis ?

On ne peut pas faire autrement que d'être optimiste en ce qui concerne le dollar américain. Il y a une limite, toutefois, au niveau que cette devise peut atteindre. Sa montée entraîne une réduction du prix de l'énergie et une diminution de l'inflation. Comme les autres pays, les États-Unis ne veulent pas d'un dollar trop fort, qui risquerait de nuire à leurs exportations. Malgré tout, les perspectives sont bonnes pour le dollar américain sur un horizon de 12 mois.

François Landry, Premier vice-président de la Financière des professionnels

Dans l'industrie depuis une trentaine d'années, François Landry est le premier vice-président et chef des placements de la Financière des professionnels. La firme gère un actif de 2,7 G$ pour des clients membres de différentes associations professionnelles.

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