Goodfood atteint deux caps financiers

Publié le 12/07/2018 à 11:01

Goodfood atteint deux caps financiers

Publié le 12/07/2018 à 11:01

Par Dominique Beauchamp

Les fondateurs Jonathan Ferrari et Neil Cuggy peuvent avoir le sourire. [Photo: Goodfood]

La jeune pousse des repas prêts à cuisiner Marché Goodfood vient d’atteindre deux marques historiques.

Goodfood(FOOD, 2,54$) se targue en effet d’avoir atteint ses premiers flux de trésorerie positifs de sa courte histoire, soit de 1,8 million de dollars, au troisième trimestre.

De plus, sur une base annualisée, ses revenus bruts passent la barre de 110 millions de dollars, 21%, de plus qu’un trimestre plut tôt.

Les revenus nets trimestriels ont triplé à 22,2M$ et la marge brute s’est améliorée de 5,3% à 23,3%. L’augmentation est de 42% par rapport au trimestre précédent.

La perte d’exploitation de 1,3M$ est inférieure aux prévisions de 2M$ de Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale.

«La marge brute a augmenté substantiellement malgré les dépenses encourues pour le nouveau centre de l’Ouest canadien grâce à une réduction des coûts unitaire de l’emballage, des aliments et du transport», explique M. Aghazarian, dans une note préliminaire.

Le nombre d’abonnés a crû de 25% entre les deuxième et troisième trimestres, à 76000, soit trois fois plus qu'à son entrée en Bourse il y a onze mois.

La société de Ville Saint-Laurent s’attend toutefois à un recul saisonnier des commandes au quatrième trimestre.

Déjà présente au Québec, en Ontario et dans les Maritimes, le trimestre a vu l’ouverture d’un premier établissement à Calgary de 43000 pieds carrés pouvant servir 11 millions de clients.

«En Alberta et en Colombie-Britannique, les résultats dépassent nos attentes», a évoqué Jonathan Ferrari, le chef, co-fondateur et chef de la direction.

Goodfood étoffe son offre de repas en augmentant la flexibilité et la personnalisation avec le lancement de nouvelles recettes Rapido et l’Artisan, une collection de recette de prestige.

Goodfood termine le trimestre avec une encaisse de 24M$ provenant de ses flux de trésorerie et des fonds de 10M$ récoltés lors de la vente en mai de 4 millions de ses actions à 2,50$ chacune.

Ces fonds visent à « accélérer notre croissance dans l’Ouest et à investir en automatisation afin d’augmenter la marge brute davantage et d’élargir le portefeuille de produits», a indiqué le président Neil Cuggy, par voie de communiqué.

L’analyste maintient son cours-cible de 3$, soit un multiple de 1,2 fois les ventes projetées en 2019, un multiple conforme à la moyenne de ses semblables.

Cette évaluation se justifie par sa part de marché de tête et son expansion pancanadienne, dit-il.

Entrée en Bourse en juin 2017, au cours de 2$, l’action s’est envolée jusqu’à 3,350$ à sa première séance de négociations.

Le titre, qui a bondi 46% depuis un an, fléchit en matinée le 12 juillet après avoir gagné 6% lors des deux séances précédentes.

 

 

 

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