GDI surpasse les attentes, l'action grimpe de 8%

Publié le 01/03/2019 à 13:34, mis à jour le 01/03/2019 à 18:36

GDI surpasse les attentes, l'action grimpe de 8%

Publié le 01/03/2019 à 13:34, mis à jour le 01/03/2019 à 18:36

Par Dominique Beauchamp
Un employé passant une polisseuse sur le plancher d'une épicerie.

(Photo: 123rf.com)

Le spécialiste du nettoyage et de l’entretien technique des bureaux, GDI Services aux immeubles poursuit sa relance et dévoile un quatrième trimestre solide.

L’action de GDI (GDI, 22,35$) gagne 8% et se rapproche ainsi du sommet de 23$ atteint en juillet 2015.

Après un retour en Bourse cahoteux, qui l’a notamment vu souffrir de la récession albertaine en 2016, la société de LaSalle fait meilleure figure depuis quelques trimestres.

Ses revenus de 303,3 millions de dollars ont dépassé les prévisions de 6%, tandis que le bénéfice d’exploitation ajusté de 18,4M$ a bondi de 30,1%, au quatrième trimestre.

Seul le bénéfice par action de 0,17$ par action a raté la cible de 0,22$, mais cela s’explique par une hausse de 1,3M$ des dépenses financières qui ont amputé 0,06$ par action au bénéfice trimestriel, estime Zachary Evershed, de la Financière Banque Nationale.

Sur une base ajusté, le bénéfice comparable affiche une croissance de 0,16 à 0,23$ par action.

L’analyste aime particulièrement la croissance de 10,8% des revenus, sans l’effet des acquisitions.

La marge d’exploitation de 6,1%, un important repère pour cette industrie, se compare à celle de 5,7% d’un an plus tôt et au consensus de 5,4%.

Il semble que GDI ait pu refiler en partie la hausse de ses coûts, les salaires notamment, à ses clients canadiens, explique M. Evershed, dans une note préliminaire.

Aux États-Unis, un nouveau gros contrat d’entretien, décroché en juillet, explique le robuste bond de 28,5% des revenus internes de la division des services d’entretien de bureaux.

«Avec la croissance interne et par acquisitions et l’expansion de ses marges, di dernier trimestre, GDI est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de revenus de 1,7 à 2 milliards et de marges de 5 à 7% d'ici 3 à 5 ans», écrit M. Evershed.

Nouveau cours-cible de 26$

Neil Lindsdell, d’Industrielle-Alliance Valeurs mobilières, est aussi satisfait que son collègue du quatrième trimestre.

Il augmente de 23 à 26$ son cours-cible en se projetant plus loin en 2020.

L’analyste continue de croire que la société bénéficiera des économies d’échelle de ses acquisitions et du potentiel de ventes croisées qu’elles offrent.

GDI est un acquéreur actif ayant bouclé six acquisitions en 2018, dont deux dans l’Ouest canadien deux au Québec et deux dans le Nord-est des États-Unis.

En janvier, l’entreprise a mis la main sur AMPM Facility Services à Boston, un achat qui améliore la densité de sa présence en Nouvelle-Angleterre tout en lui procurant une équipe de gestion solide.

M. Linsdell croit que GDI pourrait se rapprocher de l’évaluation de ses semblables, de 11,3 fois le bénéfice d’exploitation, si elle continue à élargir son offre de services, ses marchés et sa rentabilité.

Les prévisions de l’analyste voient le bénéfice de 0,60$ en 2018 doubler à 1,34$ par action en 2021.

Trois amateurs de titres à faible capitalisation à bon marché ont accumulé des blocs d'actions. Van Berkom et Associés a 17,7 % des action, Beutal Goodman, 11,9% et Mawer Investment Mangement, 11,8%.

 

 

À la une

Il faut concentrer les investissements en R-D, dit le Conseil de l’innovation du Québec

L’État devrait davantage concentrer les investissements en R-D dans certains secteurs, selon le Conseil de l’innovation.

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

23/04/2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.

De nouvelles règles fiscales favorisent le repreneuriat familial

Édition du 10 Avril 2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Elles devraient stimuler le transfert d'entreprise à des proches.