Cascades: c'est le temps d'acheter, dit un analyste

Publié le 17/10/2011 à 16:06, mis à jour le 17/10/2011 à 17:05

Cascades: c'est le temps d'acheter, dit un analyste

Publié le 17/10/2011 à 16:06, mis à jour le 17/10/2011 à 17:05

Par Dominique Beauchamp

Le moment semble bien choisi pour miser de nouveau sur un revirement du fabricant de papier-tissu et d’emballage Cascades, dont l’action a plongé de 45 % depuis avril.

« L’action de Cascades atteint habituellement un point de retournement de 3 à 6 mois avant un rebond de son bénéfice d’exploitation » , précise Sean Steuart, de Valeurs mobilières TD.

L’entreprise devrait encore une fois évoluer à contre-courant de son industrie, au cours des prochains mois, prévoit l'analyste, de Valeurs mobilières TD. Sa rentabilité devrait prendre du mieux à partir du quatrième trimestre de 2011 grâce à la baisse du coût de la fibre recyclée depuis trois mois, qui représente 25 à 30 % de ses coûts.  

Le prix du papier de bureau recyclé a reculé de 30 % depuis son sommet, il y a trois mois ; le prix du carton recycle à baisse de 11 %, pendant la même période.

De plus, Cascades devrait aussi graduellement bénéficier de la hausse des prix de vente de certains de ses produits d’emballage décrétée au premier semestre de 2011.

Enfin, le recul du huard devrait aussi améliorer la valeur des ventes américaines de l’entreprise.

Même si M. Steuart aimerait voir Cascades réduire sa dette plus rapidement, il comprend le besoin de l’entreprise de réinvestir dans ses installations pour améliorer leur productivité pour mieux affronter ses concurrents.

« La dette représente 4,2 fois le bénéfice d’exploitation, un ratio élevé et nettement supérieur à son objectif à long terme de 3,0 fois. Avec l’accès à des fonds de 606 millions de dollars et aucune échéance de dette avant 2016, Cascades dispose toutefois d’une flexbilité financière adéquate », dit-il.

M. Steuart recommande l’achat de Cascades et place son cours-cible à 6 $, pour un rendement espéré de 43 %, d’ici un an.  Sa recommande s’accompagne toutefois d’un degré de risque élevé.

 

 

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