Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Amazon (AMZN, 1718 $ US) a publié des résultats meilleurs que prévu jeudi, avec notamment un bénéfice net en hausse de 65 % à 3 milliards de dollars au dernier trimestre 2018, dopé par le « cloud », mais ses prévisions ont été jugées trop timides. Le bénéfice par action est ressorti à 6,04 dollars, au-dessus des attentes des analystes, de même que le chiffre d’affaires trimestriel, qui progresse de 20 % à 72,4 milliards. Mieux que prévu aussi sur l’ensemble de l’année 2018, mais les prévisions pour début 2019 sont quant à elles inférieures à ce qu’espéraient les marchés.
MasterCard (MA, 211 $ US) a affiché jeudi un bénéfice net de 899 millions $ US ou 87 cents US par action au quatrième trimestre. Son bénéfice ajusté s'est chiffré à 1,55 $ US par action, tandis que les analystes interrogés par Zacks Investment Research attendaient un profit de 1,53 $ US par action. Les revenus trimestriels de MasterCard ont atteint 3,81 milliards $ US, alors que les experts anticipaient des recettes de 3,79 milliards $ US. La compagnie a engrangé un bénéfice de 5,86 milliards $ US ou 5,60 $ US par action pour l’exercice, et des revenus de 14,95 milliards $ US. Le titre de MasterCard est en hausse de 8 pour cent depuis le début de l’année et de 22 pour cent sur douze mois.
Pour la période de trois mois terminée le 31 décembre, CGI(GIB, 65,42$) a affiché un bénéfice net de 311,5 millions $, ou 1,11 $ par action, en progression d'environ 9,2 pour cent sur un an. De leur côté, les revenus se sont chiffrés à 2,96 milliards $ au cours du trimestre, alors qu'ils avaient été de 2,82 milliards $ lors du premier trimestre de l'exercice précédent. «En ne tenant pas compte des acquisitions, la croissance interne (des recettes) a probablement été de l'ordre de 3,0 à 3,5 pour cent, ce qui représente une accélération notable par rapport à 2,0 pour cent lors des derniers trimestres», a estimé l'analyste Maher Yaghi, de Desjardins Marchés des capitaux, dans une note transmise par courriel. Abstraction faite des éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de CGI a grimpé de 9,3 pour cent pour s'établir à 314,7 millions $, ou 1,12 $ par action. À la fin du premier trimestre, le carnet de commandes de CGI totalisait 23,34 milliards $, une hausse de 2,23 milliards $ par rapport à l'an dernier. Cette performance trimestrielle a répondu aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui anticipaient un chiffre d'affaires de 2,94 milliards $, ainsi qu'un profit ajusté par action de 1,11 $. Par ailleurs, dans le cadre de l'assemblée annuelle, une résolution visant à changer la dénomination de l'entreprise a été adoptée. La modification est mineure, puisque Groupe CGI deviendra ainsi seulement CGI. À la Bourse de Toronto, l'action de l'entreprise a clôturé à 85,92 $, en recul de 24 cents, ou 0,28 pour cent.
Le réseau social Facebook(FB, 150,42$US) a affiché mercredi un profit et des revenus supérieurs aux attentes de Wall Street pour le dernier trimestre de 2018, malgré ses importantes dépenses pour la sécurité. L'entreprise a dû composer avec des scandales liés à la protection de la vie privée et des menaces de nouvelle réglementation. Cela ne l'a cependant pas empêchée d'augmenter ses bénéfices et sa base d'utilisateurs. Facebook compte maintenant 2,32 milliards d'utilisateurs mensuels, un chiffre en hausse de neuf pour cent par rapport à un an plus tôt, qui dépasse les prévisions des analystes. Facebook a engrangé un profit de 6,9 milliards $ US, soit 2,38 $ US par action, pour le trimestre d'octobre à décembre. Cela représentait une hausse de 61 pour cent par rapport au profit de 4,3 milliards $ US, ou 1,44 $ US par action, réalisé un an plus tôt. Les analystes attendaient un profit par action de 2,18 $ US, selon les prévisions recueillies par FactSet. Les revenus ont progressé de 30 pour cent à 16,9 milliards $, surpassant les prévisions de 16,4 milliards $ US. L'action de Facebook progressait de près de sept pour cent dans les transactions d'après-séance. Les résultats financiers ont été dévoilés après la fermeture des marchés.
General Electric(GE, 9,10$US) a annoncé jeudi des résultats en demi-teinte au quatrième trimestre 2018, affectés par les difficultés continues de sa division Énergie, qui comprend l'ancien fleuron industriel français Alstom. Le groupe est repassé dans le vert, enregistrant un résultat net de 574 millions de dollars mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, référence en Amérique du Nord, le bénéfice est de 17 cents contre 22 cents attendus en moyenne par les analystes. Le chiffre d'affaires de 33,28 milliards de dollars, en hausse de 5,3% sur un an, est lui supérieur aux 32,59 milliards escomptés.
Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a fait état jeudi d'un bénéfice net en forte hausse malgré une fin d'année mouvementée, mais son titre reculait en Bourse en raison d'un chiffre d'affaires décevant et des inquiétudes pour l'année 2019. En raison notamment d'une hausse des volumes et d'une progression de la marge opérationnelle, le bénéfice net a bondi de 51,2%, à 9,8 milliards d'euros, a indiqué dans un communiqué le groupe de Rotterdam, qui a rendu plus de 10 milliards d'euros aux actionnaires par le biais de rachats d'actions et de dividendes en 2018. Mais le recul de 5,1% du chiffre d'affaires, à 51 milliards d'euros, une performance en deçà des attentes des analystes, a refroidi les investisseurs: côté à la Bourse d'Amsterdam, Unilever chutait de 3,55% à 45,67 euros dans un indice AEX en hausse de 0,04% à la mi-journée.
