Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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pour ne pas manquer de mise à jour)
Rogers Communications (RCI.B, 70,26$) a vendu le site MoneySense, spécialisé dans les finances personnelles, à Ratehub, pour un montant qui n’a pas été dévoilé. Établie à Toronto, Ratehub exploite un site web de comparaison en ligne pour les produits financiers. Ratehub.ca génère la majeure partie de ses revenus des commissions versées par les entreprises lorsque les lecteurs cliquent sur un produit en particulier afin d’en savoir davantage. MoneySense a déjà été un magazine avec une présence en ligne. Depuis 2016, il ne s’agit que d’une publication numérique qui compte quelque 700 000 visiteurs uniques chaque mois. Le président de Rogers Media, Rick Brace, a indiqué, par voie de communiqué, qu’il était important de trouver un bon propriétaire pour MoneySense. Ratehub et MoneySense ont déjà collaboré pour présenter un outil de comparaison de cartes de crédit destiné aux consommateurs canadiens.
La compagnie aérienne islandaise Icelandair renonce à racheter sa compatriote, la low-cost WOW Air, a-t-elle indiqué jeudi, une annonce mal accueillie par les investisseurs. L'action Icelandair lâchait un peu plus de 10% dans la matinée à la Bourse de Reykjavík. Icelandair avait dévoilé au début du mois son intention de gober WOW Air dans une opération estimée à 2 milliards de couronnes islandaises (environ 24 millions de dollars) par des médias locaux. «Le projet de rachat de WOW Air par Icelandair ne sera pas mené à terme», a déclaré jeudi le président par intérim d'Icelandair Group, Bogi Nils Bogason. «Cette conclusion est certainement décevante». Si aucune raison précise n'est fournie pour expliquer ce revirement, la santé de WOW Air, en grandes difficultés financières, serait plus mauvaise que redouté.
La justice allemande a ordonné la perquisition jeudi de six locaux de Deutsche Bank(DBK, 8,30€), dont le siège du groupe à Francfort, dans une enquête pour blanchiment d'argent déclenchée par les révélations des «Panama Papers». La première banque allemande, qui peine depuis des années à redresser ses recettes, est soupçonnée «d'avoir aidé des clients à créer des sociétés dans des paradis fiscaux», explique le parquet de Francfort dans un communiqué. Si les structures «offshore» ne sont pas par elles-mêmes illégales, elles permettent «de blanchir de l'argent issu d'infractions pénales», ce qui contraint les banques à «signaler» aux autorités tout soupçon à ce sujet, précise la même source. Or Deutsche Bank «n'a pas communiqué les soupçons de blanchiment à l'égard de sociétés offshore pratiquant la fraude fiscale», avant la révélation en avril 2016 du scandale des Panama Papers, manquant ainsi à son obligation légale, estime le parquet.
Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever(UN, 56,03$US) a annoncé jeudi le «départ à la retraite» de son directeur général Paul Polman, moins de deux mois après le renoncement retentissant du groupe à déménager son siège social de Londres vers Rotterdam. Après avoir occupé le poste de directeur général pendant plus d'une décennie, M. Polman, 62 ans, cèdera sa place en janvier à Alan Jope, 54 ans, actuel président de la division la plus importante du groupe, la branche Hygiène personnelle, a déclaré le groupe dans un communiqué. L'annonce du départ de M. Polman, bien que surprenante par son timing, n'est pas des plus inattendues, s'accordent à dire les analystes. Elle fait suite au renoncement, qualifié par certains de fiasco, du projet du géant anglo-néerlandais de regrouper son siège social de Londres vers Rotterdam, début octobre.
