Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Fairfax Financial Holdings (FFH, 603,62 $) a indiqué lundi s’être emparée d’une participation de 13,7 % dans le producteur d’acier Stelco Holdings pour environ 250 millions $. La société de services financiers spécialisée en assurances affirme avoir acquis 12,2 millions d’actions ordinaires de la société de Hamilton au coût de 20,50 $ chacune. Ce prix représente une prime de 4,2 % par rapport au cours de clôture de vendredi du titre de Stelco, fixé à 19,67 $. Bedrock Industries, propriétaire de Stelco Holdings, a déclaré avoir vendu les actions à Fairfax et à ses filiales par l’entremise d’un contrat d’achat d’actions privé. Bedrock détient maintenant environ 46,4 % des actions ordinaires en circulation de Stelco, comparativement à 60,1 % avant la transaction.
Le titre du constructeur automobile Renault(RNO, 57,71€) s'effondrait de plus de 10% lundi après que Nissan a annoncé que Carlos Ghosn, qui préside le constructeur japonais, a dissimulé des revenus au fisc japonais et va proposer son départ. Près de 2 milliards d'euros de capitalisation boursière de Renault se sont envolés depuis les premières informations sur M. Ghosn lundi matin. M. Ghosn est le patron de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui a vendu l'an dernier 10,6 millions de voitures. «C'est l'avenir de l'alliance qui semble être en jeu, car son principal ciment paraissait être la personne de M. Ghosn», a estimé auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué à Diamant bleu Gestion.
Le géant minier BHP(BLT, 1624,40£) a soldé lundi une vieille querelle avec le fisc australien pour 529 millions de dollars australiens (510 millions $CA) au moment où Canberra traque les multinationales qui transfèrent leurs bénéfices à l'étranger pour minimiser l'impôt. Le Bureau australien du fisc (ATO) mène des enquêtes sur les groupes qu'il soupçonne de transférer des milliards de dollars de bénéfices dans des pays comme Singapour. Le premier groupe minier mondial a annoncé être parvenu à un accord avec l'ATO «sans avoir reconnu une évasion fiscale».
Le PDG d’Apple(AAPL, 193,53$US), Tim Cook, a estimé qu'une règlementation pour encadrer le secteur de la high tech et des réseaux sociaux allait être «inévitable» pour protéger les données, dans un interview diffusé dimanche. Dans un entretien au site d'informations Axios pour diffusion sur HBO, M. Cook a affirmé que le Congrès allait bientôt légiférer en la matière. «Je pense qu'il est inévitable qu'il y ait un certain niveau de réglementation (...). Je pense que le Congrès et l'administration vont un jour passer quelque chose», a assuré Tim Cook. «D'une manière générale, je ne suis pas un grand partisan de la réglementation», a-t-il ajouté dans cet interview, selon Business Insider. Mais, en matière de protection des données personnelles notamment, «il faut admettre que le marché libre ne fonctionne pas».
