Titres en action: Bombardier, AutoCanada, Disney...

Publié le 18/06/2018 à 07:57, mis à jour le 18/06/2018 à 12:31

Titres en action: Bombardier, AutoCanada, Disney...

Publié le 18/06/2018 à 07:57, mis à jour le 18/06/2018 à 12:31

© lesaffaires.com

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Soulignant son impressionnante récupération opérationnelle, Goldman Sachs a repris la couverture de Bombardier avec une recommandation d'achat, notant que la direction a dépassé les attentes du consensus relatives au résultat d’exploitation (EBIT) pendant neuf trimestres consécutifs. Reconnaissant le potentiel de croissance des avions d'affaires et des attentes élevées pour les commandes de CSeries, l’analyste de Goldman Sachs a fixé un objectif de cours à 7 $.

Magna International (MG) a annoncé lundi la création de deux nouvelles coentreprises avec une société chinoise pour l'ingénierie et la construction de véhicules électriques. Le spécialiste ontarien des pièces automobiles et Beijing Electric Vehicle, une filiale de BAIC Group, devraient reprendre une usine de fabrication existante de BAIC, où les premiers véhicules de production seraient construits à compter de 2020. L'installation a la capacité de construire jusqu'à 180 000 véhicules par an. Les coentreprises d'ingénierie et de fabrication seront également mises en place pour offrir des services d'ingénierie et de fabrication de véhicules complets à d'autres clients.

À peine sept jours après une lettre ouverte de Clearwater Capital l’enjoignant lancer un examen stratégique de ses options, incluant une mise vente, AutoCanada (ACQ, 17,63$) forme un comité indépendant pour explorer des avenues pour se mettre en valeur. Le conseil se dit ouvert à des changements à la composition de ses administrateurs. Le concessionnaire multimarques n’a pas l’intention de fournir un suivi de ses délibérations à moins que ce ne soit nécessaire et poursuit ses activités normalement. L’action gagne 3% en matinée le 18 juin, ce qui porte à 14% son rebond depuis le creux annuel du 6 juin.

Le fabricant et détaillant des parkas en duvet de luxe Canada Goose (GOOS, 85,54$) ajoute un autre 9% à son titre en Bourse, à la suite d’une série de commentaires élogieux de la part d’analystes qui ont relevé leurs prévisions et leur cours-cibles, après les résultats éclatants du quatrième trimestre. Entré en Bourse en mars 2017 pour sonner le coup d’envoi d’une relance de la marque, tant dans le commerce de détail qu’à l’étranger, Canada Goose a quintuplé son cours, malgré une évaluation très gourmande de 77 fois le bénéfice de 1,10$ prévu en 2019.

La société d’exploration minière Arizona Mining de Vancouver sera avalée par son actionnaire australien South32, qui offre 6,20$, une plus-value de 50% pour la majorité des actions (83%) qu’elle ne détient pas déjà. L’action d’Arizona Mining grimpe de 48% en matinée. L’offre accorde une valeur de 2,1 milliards à Arizona Mining qui développe deux gisements de zinc, plomb, manganèse et argent dans cet état américain.

La hausse récente de l'action Walt Disney est «injustifiée», selon Pivotal Research Group, dont l'analyste a abaissé sa recommandation pour le géant américain du divertissement à «vendre», contre «conserver» auparavant. «Certes, nous voyons la consolidation de l'industrie (comme marquée par la décision sur AT&T et Time Warner) comme positive. Cependant, nous pensons également que si Disney doit payer un prix plus élevé pour les actifs de Fox parce qu'elle s'engage dans une guerre d'enchères avec Comcast, Disney serait négativement affectée car elle réduirait la valeur supplémentaire que l'entreprise devrait pouvoir générer des synergies liées à l'acquisition.»

Google va investir plus 550 millions de de dollars dans le géant chinois de la vente ligne JD.com, dans le cadre d'une initiative visant à étendre les services de distribution dans le monde entier, ont annoncé lundi les deux sociétés. L'annonce intervient alors que le géant américain promeut Google Shopping, une plateforme permettant aux clients de comparer les prix entre différents vendeurs, ce qui pose un défi à Amazon. Les deux sociétés vont marier l'expérience de JD dans le domaine de la chaîne d'approvisionnement et celle de la logistique avec la technologie de Google pour créer une nouvelle génération de commerce de détail personnalisé dans des régions telles que l'Asie du Sud-Est, les États-Unis et l'Europe, selon le communiqué commun publié par Google et JD.

La justice allemande a placé lundi en détention provisoire le patron du constructeur Audi, filiale de Volkswagen, prononçant la première incarcération d'un très haut responsable dans l'enquête tentaculaire sur le scandale des moteurs diesel truqués. Rupert Stadler, aux manettes d'Audi depuis onze ans, avait été mis en cause fin mai pour «fraude» et complicité d'«'émission de faux certificats» par le parquet de Munich, qui avait ordonné la perquisition de son domicile.

Le groupe britannique CYBG, propriétaire des banques Clydesdale and Yorkshire Bank, a annoncé lundi le rachat de Virgin Money pour 1,7 milliard de livres, afin de créer un acteur de premier plan derrière les poids lourds du secteur. CYBG explique dans un communiqué vouloir mettre sur pied «le premier vrai concurrent national», avec 6 millions de clients, aux banques britanniques déjà établies et bien plus grosses en taille que sont Barclays, Royal Bank of Scotland, Lloyds Banking Group et HSBC.

L'action de Norwegian Air Shuttle a bondi lundi à la Bourse d'Oslo, tirée par des informations de presse selon laquelle le géant allemand Lufthansa regardait le dossier de la low cost norvégienne. «En Europe en ce moment, tout le monde parle avec tout le monde. On est en pleine vague de consolidations. Ce qui signifie que nous sommes aussi en contact avec Norwegian», a déclaré le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, au journal allemand Süddeutsche Zeitung. L'action Norwegian s'envolait de 11,29% à 276,9 couronnes norvégiennes à la Bourse d'Oslo, portant à 57,86% ses gains depuis le début de l'année.

L'agence de notation financière Moody's a relevé lundi de trois crans la note à long terme du conglomérat industriel japonais Toshiba après la vente de sa filiale de puces mémoires pour 2.300 milliards de yens (18 milliards d'euros). L'appréciation passe de «Caa1» à «B1» et est assortie d'une «perspective stable». Cette décision «reflète l'amélioration notable de la trésorerie et de la position financière de Toshiba» à la suite de la cession de Toshiba Memory à un consortium mené par le fonds américain Bain Capital, a commenté dans un communiqué Masako Kuwahara, vice-président de Moody's.

 

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