Titres en action: Gildan, TransCanada, SNC-Lavalin, Bell, ING...

Publié le 02/08/2018 à 06:53, mis à jour le 02/08/2018 à 13:11

Titres en action: Gildan, TransCanada, SNC-Lavalin, Bell, ING...

Publié le 02/08/2018 à 06:53, mis à jour le 02/08/2018 à 13:11

© lesaffaires.com

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)

Le titre du fabricant de vêtements de sport Gildan(GIL, 39,71$) a grimpé de 16 % après que l’entreprise eut rapporté des ventes records et un bénéfice ayant surpassé les attentes au deuxième trimestre. Le bénéfice net s’est élevé à 109 millions $, ou 0,51 $ par action diluée, en hausse comparativement aux 107,7 millions $ ou 0,48 $ par action enregistrés à la même période l’an dernier. Ce résultat a toutefois été partiellement contrebalancé par un recul de 24 % des ventes dans la catégorie des articles chaussants et des sous-vêtements, largement provoquée par la baisse des volumes de ventes unitaires de chaussettes par les détaillants du marché de masse, ces clients se tournant davantage vers leurs propres marques privées, selon Gildan. L’entreprise montréalaise rapporte une hausse de 35 % des ventes à l’international pour le trimestre. Gildan déclare par ailleurs un bénéfice ajusté de 0,52 $ par action, au-delà des estimations de 0,49 $ par action faites par les analystes, selon Thomson Reuters Eikon.

 TransCanada(TRP, 58,71$) rapporte que ses bénéfices ont diminué de 11% au deuxième trimestre et annonce la vente d'actifs éoliens au Québec pour environ 630 millions $. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'est élevé à 785 millions $, ou 0,88 $ par action, en baisse par rapport à 881 millions $, ou 1,01 $ par action, au cours de la même période en 2017. Le plus récent trimestre comprenait une perte de 11 millions $ après impôts, liée à l'échéance de contrats aux États-Unis. Les revenus ont totalisé 3,2 milliards $, ce qui est comparable à l'année dernière. En ajustant les autres éléments, le bénéfice s'est élevé à 0,86 $ par action, en hausse par rapport à 0,76 $ par action au même trimestre de l'année précédente. Selon Thomson Reuters Eikon, les analystes s'attendaient à un bénéfice ajusté de 0,75 $ par action. TransCanada a déclaré un dividende de 0,69 $ par action et s'attend à une croissance annuelle du dividende de 8 à 10 % au cours des prochaines années.

SNC-Lavalin(SNC, 55,04$) a déclaré jeudi un résultat net attribuable aux actionnaires de 83 millions $, ou 0,47 $ par action, pour le deuxième trimestre de 2018. Pour la même période de 2017, l'entreprise avait affiché un résultat de 136,4 millions $, ou 0,91 $ par action. Au deuxième trimestre de 2018, les résultats incluaient le règlement des recours collectifs intentés en 2012, pour lequel la société versera 88 millions $, un gain net provenant de la cession d'un investissement de Capital de 58,4 millions $, des frais connexes à l'acquisition et des coûts d'intégration de 10,3 millions $ et un amortissement des immobilisations incorporelles liées au regroupement d'entreprises de 43,7 millions $. Le carnet de commandes de l'entreprise totalisait 15,2 milliards $ au 30 juin dernier. La valeur totale des contrats octroyés au deuxième trimestre s'élevait à 4,1 milliards $, totalisant 6,2 milliards $ pour la période de six mois terminée le 30 juin 2018. Le conseil d'administration a déclaré un dividende en espèces de 0,287 $ par action, payable le 30 août 2018 aux actionnaires inscrits en date du 16 août 2018. 

BCE(BCE, 54,33$) a annoncé jeudi que Bell Canada a obtenu sa meilleure performance pour un deuxième trimestre depuis 2000 pour ce qui est des ajouts d'abonnés dans le sans-fil, mais l'entreprise affiche une baisse de son bénéfice net trimestriel, comparativement à l'an dernier. L'entreprise montréalaise de télécommunications a indiqué avoir obtenu 122 092 nouveaux abonnés pour ses services postpayés dans le sans-fil, la meilleure performance pour un deuxième trimestre en 18 ans pour Bell. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a été de 704 millions $, ou 0,79 $ par action, une baisse comparativement aux 765 millions $, ou 0,85 $ par action, enregistrés au deuxième trimestre de l'an dernier. C'est également en deçà des prévisions des analystes, qui s'attendaient à 0,88 $ par action, selon Thomson Reuters Eikon. Le bénéfice net ajusté a reculé de 2,3 pour cent, à 777 millions, ou 0,86 $ par action. Les produits des activités ordinaires ont grimpé de 1,7 pour cent, à 5,8 milliards $, ce qui correspond aux prévisions des analystes.

L'industriel allemand Siemens(SIE, 114,40€), fort d'un troisième trimestre profitable grâce aux activités numériques, se lance dans une vaste réorganisation pour doper la rentabilité jugée encore insuffisante de ses divisions industrielles. Le groupe de près de 380 000 salariés a dégagé d'avril à juin un bénéfice net d'1,21 milliard d'euros (1,8 G$CA), en retrait de 14%, selon ses résultats présentés jeudi. Le bénéfice opérationnel (Ebit) s'est amélioré de 2% sur un an, à 2,21 milliards d'euros, grâce à un bond annuel de 54% dans sa division principale, l'usine numérique, qui a plus que compensé le recul de 56% dans les grosses turbines électriques et les éoliennes. Les ventes globales sont elles restées stables sur un an, à 20,47 milliards d'euros, et ont reculé de 4% en tenant compte de l'euro fort. Signe encourageant, les commandes ont augmenté de 16%, à 22,8 milliards d'euros, tirées par l'énergie, en incluant l'éolien, et le ferroviaire.

Le groupe automobile allemand BMW(BMW, 79,95€) a publié jeudi un bénéfice net en baisse au deuxième trimestre, en raison de lourds investissements, mais a maintenu ses objectifs pour l'année en cours. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 2,08 milliards d'euros (3,15G$CA) entre avril et juin, en recul de 6,1% sur un an, sur fond de léger recul du chiffre d'affaires, plombé par des effets de change. Les analystes tablaient sur 2,02 milliards d'euros. L'entreprise munichoise, fabricant des BMW et Mini, a dépensé au premier semestre 2,61 milliards d'euros en recherche et développement, soit 13,6% de plus que sur la même période en 2017.

Le motoriste britannique Rolls-Royce(RR, 1018,50£) a annoncé jeudi être tombé dans le rouge au premier semestre, plombé par le coût de problèmes techniques sur certains moteurs d'avions et par des effets de change négatifs. Le groupe a dégagé une perte nette de 962 millions de livres (1,6 G$CA) au cours des six premiers mois de l'année, contre un bénéfice net de 1,172 milliard un an plus tôt, selon un communiqué. Rolls-Royce publie des résultats contrastés alors qu'il est engagé dans une vaste restructuration qui passe par des milliers de suppressions d'emplois et vise à améliorer ses performances financières en berne depuis des années.

La banque néerlandaise ING(INGA, 12,88€) a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 4,2% au deuxième trimestre pour s'établir à 1,43 milliard d'euros (2,17 G$CA), grâce à une augmentation de sa base clientèle et de ses activités de prêts. Le groupe financier a engrangé sur les trois derniers mois 400.000 nouveaux clients particuliers, ce qui porte ce nombre à 38,2 millions, explique-t-il dans un communiqué. Bancassureur actif à travers le monde avant la crise financière de 2008, ING concentre désormais ses activités principalement sur l'Europe et confirme sa volonté de devenir une plateforme bancaire numérique.

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